AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,62

sur 884 notes
Une pièce de théâtre à ne pas lire quand on a un peu le spleen.

Des personnages qui tombent amoureux mais pas des bonnes personnes, dans un triangle amoureux dramatique qui se terminera, comme toute tragédie, dans le sang innocent et les larmes d'incompréhension.

Un très beau texte qui s'appuie logiquement sur l'extrême des comportements des personnages pour nous exposer nos lacunes, manquements et servir de leçon sur la vie.

Je le recommande mais pas en période hivernale ;)
Commenter  J’apprécie          20
Une courte pièce agréable en deux actes. Marianne est une jeune femme sortie du couvent qui se retrouve mariée à un vieux juge Claudio cependant elle est poursuivit par les attentions amoureuses d'un jeune homme Coelio qui se fera aider par un de ses amis débauché et cousin de Claudio, Octave qui s'attirer les faveurs de Marianne.
Commenter  J’apprécie          100
Une oeuvre théâtrale dramatique qui est une des premières pièces écrites par Alfred de Musset. L'intrigue se déroule dans la ville de Naples où un jeune homme nommé Coelio est épris de Marianne, une femme mariée. Les obstacles s'accumulent sur son chemin : un mari à la jalousie maladive et la vertu de l'être aimé.
Lien : https://www.facebook.com/thi..
Commenter  J’apprécie          30
Une très courte pièce de théâtre qui est légère à lire. Une comédie tragique, bien sombre qui correspond bien à Alfred de Musset. Un dénouement auquel on s'attendait depuis le début mais malgré tout très malheureux.
Malgré le fait que j'ai aimé l'écriture de l'auteur je n'ai pas du apprécier l'histoire en elle-même, quel dommage qu'elle soit si tragique et sombre.
Marianne n'apporte rien à l'histoire si ce n'est un peu de caractère.
Commenter  J’apprécie          20
Difficile de s'autoriser à critiquer De Musset! Je ne connaissais pas une des pièces et j'avais oublié la fin de l'autre.

Je ne me souvenais pas que Musset était si pessimiste.
J'ai été également surprise par la dureté vis-à-vis des femmes, il semble à la fois présenter leurs obligations morales sociales et les fouler du pied comme quantités négligeables dans la bouche de ses personnages masculins et la "morale" finale, comme s'il n'y voyait qu'un prétexte à ne pas céder aux avances des hommes qui les désirent.
Il y a beaucoup de violence contenue dans les dialogues, une forte intransigeance cinglante.

Je ne me souvenais pas d'un auteur aussi... acide.
Commenter  J’apprécie          50
Coelio est amoureux de Marianne, Marianne est mariée à Claudio, Octave est cousin de Claudio et ami de Coelio et propose d'aider ce dernier dans sa tentative de séduction. Seulement, Claudio est coléreux et jaloux ; quant à Marianne, elle a beau avoir dix-neuf ans et être sortie du couvent tout juste pour se marier, elle possède un caractère bien trempé et entend bousculer la conception habituelle du rôle de la femme pour revendiquer de prendre elle-même les décisions la concernant. Nous sommes à Naples au XIXème siècle, évidemment cela surprend tous nos personnages masculins. Voici pour l'intrigue.
En ce qui concerne la forme, eh bien, c'est Musset et par conséquent très bien écrit. le dialogue opposant Octave à Claudio a suscité mon admiration, tant il est vif et piquant. Les remarques de Marianne à Octave valent également qu'on s'y arrête.
La pièce est très courte, elle se compose de seulement deux actes. On a vite fait d'arriver au bout, en passant un agréable moment.
Commenter  J’apprécie          30
J'aime pas lire du théâtre (propos pas assez approfondi et style direct tout du long qui m'éjecte d'emblée hors du livre, comme si ça ne me concernait pas.). C'est un goût personnel, mais un peu comme pour les salsifis, je vérifie régulièrement que je n'ai pas changé d'avis. J'ai donc jeté mon dévolu sur cette comédie qu'on ressent plus dans le phrasé (la partie de ping-pong verbal d'Octave et son cousin dans l'acte II est fantastique) mais avec un vernis de sérieux (les propos de Marianne sur la Femme), voire carrément de tragique sur la fin. Vraiment pas emballée par cette espèce de carré amoureux où le gentil mélancolique fait face au joyeux inconsistant. de cet auteur, "Lorenzaccio" fait meilleure figure.
Lien : https://tsllangues.wordpress..
Commenter  J’apprécie          70
(issu de mon compte Instagram @l.iris.me)

mes débuts avec Alfred de Musset furent, ma foi, assez tumultueux... j'avais en effet commencé avec sa très célèbre oeuvre "On ne badine pas avec l'amour". mais malheureusement, je n'avais pas du tout aimé cette pièce. les personnages ont dedans un comportement qui m'est insupportable ! donc, le petit être humain que je suis appréhendait un peu... mais je fus, cette fois, agréablement surprise ! 😁

j'ai passé un très chouette moment, qui, il est vrai, ne sera pas inoubliable mais tout de même agréable ! j'ai particulièrement aimé le personnage d'Octave qui comme vous avez pu le voir au dessus, et quand même assez drôle !

mais si je l'ai lu maintenant ce n'est pas par hasard ! en effet, le 26 juin à eu lieu au théâtre de la ville de Sens une représentation de cette pièce, mise en scène par Roch-Antoine ALBALADÉJO avec la troupe A2R Compagnie - Antre de Rêves !

en toute honnêteté, au vu de la pièce qui est certe, superbe, mais qui n'a rien d'extraordinaire, j'avais un peu peur de voir ce que ça pouvait donner sur scène... j'espérais voir une mise en scène, elle extraordinaire, pour contrebalancer avec le texte ! et bon sang, j'ai été servie !! de la musique, du chant, des décors exceptionnels et des chorégraphies ! c'était vraiment merveilleux ! (l'acteur d'Octave m'a fait encore plus aimer ce personnage !)
Commenter  J’apprécie          10
Je me suis régalé, dans cette période de retour au théâtre, en revenant encore à ce sacro-saint XIXe siècle, et avec un auteur que j'oublie beaucoup trop souvent, dans ma foi aveugle et obsessionnelle pour Hugo, Baudelaire et Rostand (et à l'étranger, Pouchkine, Goethe...). J'avais adoré On ne badine pas avec l'amour, bien apprécié Lorenzaccio, mais Musset tend à s'effacer souvent dans mon esprit parmi mes références, et j'ai pris une leçon et piqûre de rappel dont j'avais besoin.

Le principe est très simple : Coelio est amoureux fou de Marianne mais ne fait qu'essuyer refus et indifférence, puisqu'elle est de toute façon mariée à Claudio. Coelio dépêche Octave pour porter à Marianne le message de l'amour, mais Octave, débauché et fou shakespearien, sans le vouloir, provoquera l'amour de Marianne pour sa propre personne, et les aléas multiples du coeur de Marianne causeront la fin funeste de Coelio, d'où le titre. Ce triangle improbable avait un peu des allures du Cyrano de Rostand soixante ans avant, à quelques différences près. La quatrième de couverture qui explique cela m'a instantanément rappelé le badinage fatal d'On ne badine pas avec l'amour, avec cette simplicité du dispositif théâtral autour de trois personnages, ce début dans la comédie et cette fin dans la tragédie. Je trouve que les deux pièces peuvent se rapprocher pour cette raison, mais beaucoup d'autres choses m'ont frappé avec Les Caprices de Marianne. Musset est un fan de Shakespeare, comme Hugo l'était, mais l'oeuvre De Musset rend beaucoup plus hommage au grand William par une parenté de leurs théâtres, de leurs univers, et un hommage constant, appuyé, de la part De Musset.

La pièce est qualifiée de "comédie" en première page, mais elle est comédie au sens qu'elle est jeu théâtral, bien plus qu'elle ne serait farce ou vaudeville, même si l'on s'amuse au départ. Lorenzaccio permettait les comparaisons avec Hamlet ou Jules César, cette fois, ça va encore plus loin : Il y a des mentions d'une Rosalinde (Comme il vous plaira) d'un Malvolio (en contraste avec Benvolio de Roméo et Juliette) et même le style De Musset, poétique, fou, parfois même un peu vague, notamment dans les répliques d'Octave, rappelait bien souvent celui que nous prêtons au grand William, via les traductions. L'obsession du double chez Musset est ici extrêmement présente. Tous les personnages peuvent être des doubles ou des miroirs inversés de l'un et l'autre, pas seulement Octave et Coelio, c'est fascinant. Il y a même mention d'une réversibilité des genres pour Octave, ce qui est très shakespearien.

On trouve des allusions et métaphores salaces osées, dont une fut censurée à l'époque. le personnage secondaire d'Hermia est très intéressant et à mon sens sous-utilisé. C'est la mère de Coelio, et le récit de son passé préfigure ce qu'il va arriver à son fils, comme pour rappeler la présence du Destin qui veille, le sort et le temps qui se répètent, mais surtout, la relation Hermia/Coelio est des plus ambigues et malsaines. Je ne peux pas ne pas mentionner l'échange savoureux entre Octave et Claudio digne des duels verbaux d'un Cyrano. Marianne, dans certains passages, par ses répliques, satisfera les plus progressistes parmi nous, de par l'indépendance qu'elle proclame, même si ses changements peuvent aussi être lus dans l'autre sens.

En somme, ce fut vraiment un plaisir comme il y avait longtemps. Je suis vraiment fana du XIXe romantique jusqu'à tomber dans l'auto-caricature, et cette pièce m'a rappelé mon enthousiasme perpétuellement renouvelé pour cette période, avec un auteur que j'ai trop tendance à délaisser, au privilège de mes plus grandes idoles.

Commenter  J’apprécie          195
Une belle pièce de théâtre appartenant au romantisme puisque les sentiments sont centraux dans cette pièce. L'amour malheureux est omniprésent, poussant certains personnages au désespoir.
De plus, le lyrisme est très utilisé : chaque protagoniste parle de ses peines, de sa tristesse, de son amour.
La mort est aussi un thème récurrent.

De plus, ce que j'ai retenu dans cette pièce, c'est la force du personnage de Marianne. Une espèce de féministe avant l'heure. Celle-ci évoque plusieurs fois la condition des femmes de son époque. Elle souhaite se libérer des normes sociales imposées. Celle-ci s'affirme et se moque de ce qu'autrui peut penser d'elle.
A mes yeux, Marianne ne fait pas de caprices mais est actrice de sa vie.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (4573) Voir plus



Quiz Voir plus

Le Cid (Corneille)

Que signifie "Le Cid" en arabe ?

le seigneur
le voleur
le meurtrier

10 questions
816 lecteurs ont répondu
Thèmes : théâtreCréer un quiz sur ce livre

{* *}