Petite parenthèse. le titre de ce roman, c'est typiquement le genre titre de livre que je n'aime pas, mais alors pas du tout. C'est trop surfait, trop prévisible, trop commun, trop... Peu importe quoi, c'est trop ! Mais c'est
Musso, alors passons. Fin de la parenthèse.
Seconde petite parenthèse. Je n'accroche jamais trop lorsque un écrivain écrit sur un écrivain. Je sais pas. Je trouve ça un peu prétentieux, un peu hautain, un peu condescendant. Mais c'est
Musso, alors passons à nouveau. Fin de la parenthèse (et pas de prochaine, promis !)
Le roman se divise en trois actes et deux coups de théâtre, pour reprendre la 4ème de couverture.
Dès les premières lignes de la première partie, j'ai été emballé, presque hypnotisé. J'ai adoré Flora Conway, l'écriture fluide et vivante et ce sentiment d'avoir un vrai personnage, du genre qu'on aurait pu rencontrer dans la vraie vie. L'intrigue - sa fille qui disparait dans son propre appartement alors que tout est fermé - est happante et j'ai enchainé ce premier acte sans pouvoir fermé le livre. Jusqu'à la révélation qui clos cet acte, que j'ai détesté (première déception). J'ai serré les dents et j'ai poursuivis sur l'acte II.
L'acte II poursuit sur la révélation de l'acte I. Alors forcément, je n'ai pas aimé. Pour ne pas spoiler je n'irai pas plus loin, mais c'est très personnel, et d'autres que moi peuvent trouver l'idée géniale. Mais ce flirt avec le surnaturel, non merci, s'en est presque grotesque. Les faces à faces entre Flora et Romain ne m'ont ni ému ni emballé, ce qui aurait pu sauver la donne. J'ai cru un instant que j'allais raccrocher à l'histoire lorsque l'intrigue est revenue au centre de celle-ci. Mais une fois de plus, la dénouement (à peine à mi-histoire) ne m'a pas séduite (deuxième déception). Je reconnais cependant que l'écriture reste sympa, l'histoire recherchée et le personnage de Romain réaliste, bien que je n'ai pas accroché avec lui ou ses sentiments (les plaintes de l'écrivain en manque d'inspiration, très peu pour moi, troisième déception).
L'acte III enchaine différents points de vue, afin de donner de la dimension à l'histoire : ça aurait pu marcher, si
Musso avait mis de l'âme dans ses personnages, des sentiments, un passé vivant. Mais non, c'est insipide, sans saveur et c'est une nouvelle déception. Même les dernières révélations ne fonctionnent pas. On se perds dans l'imbrication des histoires, des points de vue, entre ce qui est réel et ne l'est pas, et c'est tout ce que je déteste.
En conclusion,
Musso revient ici à ces premiers romans, sans soigner ses personnages ou donner un fil conducteur à son histoire, et s'éloigne des thrillers, genre dans lequel je le préfère : c'est un flop pour moi.