AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,02

sur 1830 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je viens de relire entièrement ce récit. Bizarrement, il ne m'en reste que la fin, l'histoire de Khady Demba qui m'a paru horrible. C'est pourtant bien écrit et l'auteure se met bien dans la peau de ses personnages. Les descriptions du Sénégal sont belles et poétiques : "dans l'obscure quiétude du flamboyant son coeur battait alangui et son esprit était indolent". Beaucoup de misère et de tragédies dans un si petit roman où peut-être trois femmes en sortent victorieuses encore que pour Khady, elle devient "un oiseau aux longues ailes grises" et c'est finalement c'est ce qui pouvait lui arriver de mieux. Au final, je ne pense pas que ces trois femmes, Nora, Fanta et Khady étaient si puissantes que cela, juste brisées par un destin cruel.
Commenter  J’apprécie          100
" Trois femmes puissantes a reçu en 2009 le prix Goncourt, grand prix de littérature qui se doit de récompenser « le meilleur ouvrage d'imagination en prose, paru dans l'année ». S'il récompensait ici un livre bien écrit, avec une prose certainement assez autoritaire et travaillée pour s'affirmer parmi une ribambelle de romans, il y a peut-être quelque chose qui nous échappe en refermant ce roman. Certes il a cet engagement dont nous reparlerons, certes il ose et s'affirme par des marques et une écriture disciplinée, mais il n'emporte pas, il imagine mais n'emporte pas assez. Retour sur un roman récompensé, mais peut-être pas si méritant."

La suite sur : http://lavoixdulivre.blogspot.fr/2014/09/garder-sa-dignite-contre-les.html
Lien : http://lavoixdulivre.blogspo..
Commenter  J’apprécie          100
Trois Femmes Puissantes, un prix Goncourt De 2009, que j'avais lu à l'époque, et j'étais complètement passée à côté, du haut de mes petits 16 ans. Ma curiosité m'a fait retourner vers l'artiste Marie NDiaye avec La Divine pour encore une sortie de route difficile.
Devant l'intérêt que lui porte ma mère, et l'attraction qu'elle arrive à dégager lors de ses interviews, j'ai mis une nouvelle fois entre mes mains Trois Femmes Puissantes.

Ce livre dépeint trois destins de femme via trois nouvelles, celle du milieu ayant néanmoins un narrateur masculin. Les nouvelles sont toutes les trois touchantes, percutantes.
Mais comme lors de mes précédentes lectures, la mise en page m'a troublé. Parfois le narrateur change d'idée, sans qu'un nouveau paragraphe se détache. Une digression n'est pas synonyme de retour à la ligne. C'est troublant, perturbant, de quoi dérouter voire perdre un lecteur non concentré. Puis finalement, l'impression d'être dans les pensées du personnage prend le dessus, certes c'est décousu mais vos pensées ne le sont-elles pas?
Le style des nouvelles est aussi déstabilisant, les pages s'enchaînent, en peu de temps nous voici au coeur de l'intrigue. Puis la fin approche et nous n'avons pas toutes les réponses à toutes nos questions.
De quoi perturber et faire réfléchir.
Commenter  J’apprécie          90
La 4è de couverture est un mauvais résumé de ses trois nouvelles pour moi et le titre non plus ne les traduit pas. Les trois ont pour point commun, les traumatismes. La 2è nous parle plutôt d'un homme minable, Rudy que d'une femme et ces femmes ne sont pas puissantes à part Khady Demba qui, malgré les épreuves terribles qu'elle subit, ne perd pas son identité.
Le style de Marie NDyaye est un peu particulier; elle forme des cercles concentriques qui s'élargissent petit à petit pour nous donner plus d'éléments mais engendrent des répétitions autour d'une obsession qui fatiguent et sont surtout pénibles dans la 2è histoire.
La dernière histoire ne nous laisse pas indemne.
Commenter  J’apprécie          92
Il ne s'agit pas d'un roman, mais de trois nouvelles liées par une thématique assez nébuleuse ou il est question de puissance, mais il serait plus juste de parler de liberté…
L'auteur met en scène des personnages pris dans la tourmente ; une spirale infernale d'où ressurgit un passé qu'ils croient révolu, une enfance ténébreuse dont ils gardent à leur corps défendant l'empreinte délétère. La hantise de la répétition les tenaille et ils ne s'en affranchiront qu'en déchirant le voile du déni, inventant par la même leur liberté et brisant ainsi le cercle infernal chacun à leur façon.


Il y a de beaux passages surtout dans la dernière nouvelle, mais dans l'ensemble la lecture était laborieuse, j'ai trouvé le style poussif, souvent redondant et parfois maladroit. J'ai aimé cependant la force des symboles et des métaphores : les oiseaux (la buse pour Rudy, et les corbeaux qui accompagnent la route de Kadhi) et l'image de l'homme perché dans un flamboyant.
Commenter  J’apprécie          81
Il y a un fil conducteur dans ces trois récits: les oiseaux vrais ou irréels. La vie de khady Demba est la plus bouleversante. J'ai eu plus de mal à entrer dans celle des deux autres femmes. Mais le troisième récit nous éclaire sur ce que l'auteure veut nous faire comprendre: chacune se bat pour préserver sa dignité, sa fierté. Elles se rebellent pour échapper à leurs destinées choisies par le père, le mari ou la misère. Les hommes ne sont pas mis en valeur, ils ont perdu toutes prestances. C'est la beauté intérieure de la femme qui est sous la lumière.

Lien : http://vie-quotidienne-de-fl..
Commenter  J’apprécie          80
Le roman de Marie NDIAYE dépeint trois femmes aux rapports filiaux ratés qui disent non, chacun à leur façon. Norah, avocate à Paris, qui rend visite à son père en Afrique. Une épreuve de vérité pour elle. Fanta, quasi invisible durant toute la durée du récit, qui a quitté le Sénagal pour suivre son mari, Rudy, en France. Et enfin, Khady, jeune africaine, contrainte à l'exil par le veuvage, exil qui ne la mènera nulle part.
Les deux premiers récits peinent malgré une écriture riche et exigeante, mais parfois lourde, rebutante, monotone. Les états d'âme du mari de Fanta me parurent des plus ennyeux, pour ne pas dire indigeste. L'écrivain nous expose sa prose monumental, mais pour aller où au juste? Nulle part hélas!
Et puis, au moment où l'on n'y croit plus, survient le dernier récit qui nous propose enfin quelque chose, du rythme et de la "lumière". La lumière de Khady, attachante, courageuse, à la fois perdue et héroïque. La seule femme puissante de l'ouvrage, à n'en point douter, les autres étant comprise qu'en fonction de l'ordre établi, dont elles sont le maillon mais jamais le moteur.
Ecrivain prodige, style à la Proust, et ci, et ça, peut-être bien, mais j'ai été bien soulagé lorsque j'ai refermé définitivement le livre. Désolé, mais je préfère encore mieux ses frasques contre la droite que ses romans.
Commenter  J’apprécie          80
Je ressors mitigée de cette lecture, je ne m'attendais pas à ça. J'ai aimé le style de l'auteur mais j'ai trouvé beaucoup de longueurs dans ces textes.
Le premier nous raconte l'histoire d'une femme puissante qui revient chez son père pour sauver son frère. le second est placé du point de vue de l'homme, un homme triste et accablé, qui tente de comprendre sa femme, ce récit m'a mis male à l'aise à plusieurs reprises. Et enfin le troisième a pour sujet une femme qui tente de survivre grâce à sa fierté d'être elle même.
Ces trois femmes ont donc la puissance de changer leur destin et celui de leurs proches; c'est parfois entre les lignes.

Commenter  J’apprécie          70
Je ne serais pas allée spontanément vers ce livre si une amie ne me l'avait pas prêté pour que nous puissions comparer nos avis. La lecture n'a été ni ardue, ni « détendante ». Je n'ai pas pris beaucoup de plaisir à lire cet ouvrage et il ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Je reconnais la qualité d'écriture, la description fine des sentiments, l'analyse profonde des situations mais cela ne m'a pas emballée outre mesure.
Trois chapitres représentant chacun une nouvelle terminée par quelques lignes appelées
« contrepoint ». Pourquoi contrepoint ? le contrepoint étant une superposition, Marie Ndiaye veut-elle nous faire oublier ce qui a été lu précédemment pour que nous gardions en mémoire uniquement la conclusion, comme si, posée sur la narration principale, elle venait à l'effacer ?
Ces histoires de femmes humiliées, mal aimées mais qui luttent ne m'ont pas beaucoup émue et je suis déçue. En lisant la quatrième de couverture, je m'attendais à être touchée dans mon coeur de femme, il n'en a rien été. Peut-être n'étais-je pas prête à lire ce livre à ce moment là ? Je suis restée en dehors, spectatrice…
Je ne regrette pas ma lecture, cela m'aura permis de me faire une opinion mais ce sera tout.

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
Commenter  J’apprécie          61
Ce livre est difficile, tant du point de vue du sujet que de l'écriture. Trois histoire de femmes, trois histoires indépendantes, mais qui finissent par s'entrecroiser. Trois femmes fortes, pour qui la vie n'est pas facile, voire très dure.
Une écriture exigeante, avec des phrases très très longues (parfois plus d'une page), avec une imbrication de prépositions, de virgules... qui a parfois gâché mon plaisir de lecture.
C'est étrange car il est très rare que je sois super emballée par un prix Goncourt, et cette fois-ci n'est pas différente des autres.

CHALLENGE DES 50 OBJETS
CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2019
PLUMES FEMININES 2019
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (4443) Voir plus



Quiz Voir plus

L'Afrique dans la littérature

Dans quel pays d'Afrique se passe une aventure de Tintin ?

Le Congo
Le Mozambique
Le Kenya
La Mauritanie

10 questions
292 lecteurs ont répondu
Thèmes : afriqueCréer un quiz sur ce livre

{* *}