Napoléon 1er - HS, n°33 : La Marine de Napoléon

Et vogue le navire !

Un numéro spécial de la Revue du souvenir napoléonien dédié à la marine.

Des articles rédigés par trois spécialistes de la marine, dont Sophie Muffat, dont je suis les publications sur FB, avec beaucoup d'intérêt !

Plan de la revue :
Denis Decrès, le marin devenu ministre
La flottille de Boulogne
L'année 1805
L'invasion de l'Angleterre, utopie ou réalité ?
L'indécise bataille des Quinze-Vingt
Villeneuve et Nelson, deux conceptions de la marine
Qui porte la responsabilité de la défaite de Trafalgar ?
1810-1814 : la reconstruction, une pause stratégique ?
La guerre de course
Une réglementation complexe
La prise du Kent, le plus célèbre combat de Surcouf
Garneray le corsaire devenu peintre
Coupe d'un vaisseau de ligne
La marine et les arts
Napoléon au camp de Boulogne en 1804 : la propagande de Maurice Orange
La marine de 1815

J'ai beaucoup apprécié les photographies, les iconographies et les plans de coupe des bateaux.et des batailles navales.

J'ai lu avec intérêt plusieurs articles : la biographie de Denis Decrès, marin et ministre, celui sur Villeneuve et Nelson et leurs conceptions de la marine qui diffèrent, et enfin celui sur Garneray, le corsaire devenu peintre et ses magnifiques peintures !

J'ai regretté l'excès d'articles sur le camp de Boulogne et l'absence d'un sur les conditions de vie et de recrutement des marins.

Un numéro assez intéressant malgré des articles de différente facture sur un thème rarement abordé.

Numéro très intéressant sur un thème peu abordé !

J'ai beaucoup apprécié la mise en parallèle des différents parcours (et éducations) des amiraux Nelson et Villeneuve parce qu'ils expliquent les choix décisifs qu'ils prendront lors de la célèbre bataille de Trafalgar. La revue s'arrête longuement sur le projet d'invasion de l'Angleterre avec plusieurs articles qui lui est consacré. Ce qui est un peu dommage, car certains aspects sont négligés voire pas abordés. Par exemple, j'aurais aimé un article (ou du moins quelques détails) sur la bataille de Grand Port, considérée comme la revanche de Trafalgar, mais qu'on ne connaît finalement que très peu. Par contre, ce qui est intéressant avec l'étude de la flottille de Boulogne, c'est qu'elle permet au moins de se pencher sur les projets d'inventions de Robert Fulton. Il y a aussi pas mal de statistiques qui étayent le propos.

J'ai pris plaisir à retrouver Louis Garneray, que je 'connaissais' déjà un peu après avoir lu ses Mémoires (bon, romancés certes, mais qui n'en demeurent pas moins captivants), et à découvrir un autre artiste, Maurice Orange. C'était une bonne idée de présenter une étude iconographique de sa toile représentant le camp de Boulogne, car elle offre un nouvel éclairage sur la peinture d'histoire, en pointant jusqu'où va l'exactitude historique, et à partir de quel moment celle-ci cède le pas à l'imaginaire.

Avec cela, beaucoup de gravures, d'illustrations, de peintures et même de coupe de navire qui enrichissent le texte.