Nico et le cœur de Cronos

C'est une bande dessinée de Fantasy italienne. La couverture est très alléchante, incrustation or, gaufrage et aspect toilé.
Il y a beaucoup de bonnes idées dans cette bande dessinée, tant graphiques que scénaristiques.
Le style graphique s'apparente au dessin d'animation, mais le trait n'est pas toujours très fin, parfois un peu maladroit, les arrières plans ne sont pas toujours très soignés et la colorisation numérique rend le résultat trop artificiel. Mais surtout, la mise en page est souvent trop chargée, parfois 11 vignettes dans un format assez petit, c'est vraiment beaucoup, et très peu de grandes illustrations pour se poser. le texte est écrit vraiment petit, et les phylactères sont éparpillés dans toute la page, sans doute réalisés numériquement après coup, et donc mal intégrés et assez laids avec leurs différentes couleurs. Ce n'est pas toujours très agréable à lire. Parfois les décors sont somptueux mais trop rares, certains arrières plans ne sont qu'un simple dégradé pas très heureux. le graphisme, pourtant recherché et inventif, ne m'a donc pas vraiment emballé.
Pour le scénario, c'est un peu pareil, toutes ces bonnes idées ne s'articulent pas très bien, c'est souvent un peu confus, il y a trop de choses, trop d'idées et du coup les caractères des personnages restent superficiels, trop de personnages, trop de complexité, on passe du fantasy au paradoxe temporel, de la quête initiatique au récit de guerre en passant par des histoires de famille… Même les scènes d'action sont parfois très confuses, dans tous ces petits dessins on s'y perd souvent.
C'est une bande dessinée destinée à un jeune public, mais la trame du récit tout comme le graphisme sont trop chargés, trop complexes, et au final, cette lecture n'est pas vraiment enthousiasmante malgré la richesse d'idées. le trop est l'ennemi du bien, cette formule lui colle bien.
Si vous aimez ce genre, je vous conseillerai plutôt la série Voro de Janne Kukkonen.

Voici une charmante proposition qui n'a pas tout à fait réussi à me convaincre. le travail graphique de l'auteur est absolument époustouflant, l'univers est solide et très beau. Par contre, j'ai trouvé l'intrigue plus confuse ; à force de vouloir garder le mystère jusqu'au bout, on s'y perd. On passe d'un lieu à l'autre et surtout d'une temporalité à l'autre de façon brouillon, ce qui complique vite la lecture. Pourtant, ce récit vaut le coup car il a le mérite d'être original et on sent la passion de l'auteur pour sa création. Et encore une fois, le travail d'Akileos paie : le livre-objet est magnifique. Un titre destiné aux enfants pour le côté cartoonesque et mignon des dessins (bouilles rondes et inspiration Disney), mais aussi destiné aux adultes pour son pendant sombre.

J'ai été très attirée par la jolie couverture, très qualitative, et par le format ( BD d'environ 130 pages)

Malheureusement je n'ai pas réussi à le lire en entier.
Les illustrations ne me «parlent» pas, et même si le texte est sympathique et que certains passages sont plutôt drôles...je me suis ennuyée. L'histoire part un peu dans tous les sens, c'était pas très clair pour moi. Bref: je suis passée à côté !

J'ai été assez déçu par cette BD. L'histoire est sympa car elle traite à travers un monde fantasy du racisme entre des peuples différents mais reste assez longue et lourde à certains passages. Je n'ai pas trouvé le dessin agréable et ai jugé les dialogues peut-être pas assez compréhensibles par endroits du fait de la dimention "fantasy".
Après je ne suis peut-être pas la meilleure placée pour donner mon avis sur ce genre d'ouvrage que j'affectionne peu :)