Les cafards

Dans ce second volet, on retrouve Harry Hole au fond du trou. Il a replongé dans ses vieux travers et est hanté par ses démons. Il est l'archétype de l'anti-héros : un flic trentenaire au caractère bourru et désabusé, mais terriblement attachant (il faut dire que sa vie n'est pas des plus faciles).
Cette fois, Harry n'est pas envoyé en Australie mais au coeur d'un Bangkok étouffant et sans cesse en mouvement, car l'ambassadeur norvégien a été assassiné et les autorités norvégiennes veulent à tout prix étouffer l'affaire. Dès le début ça sent le crime crapuleux.
J'ai dévoré la première partie du livre. On y retrouve bien la patte de Jo Nesbø : un thriller un peu cru qui ne cherche pas à embellir la réalité mais qui contient pourtant de belles touches de poésie. le suspense est également au rendez-vous. Il y a quantité de rebondissements et l'enquête policière est assez finement menée.
Mais voilà, mon avis reste mitigé quant à la seconde partie du roman. L'intrigue politico-financière et les rouages sont, selon moi, superficiellement complexes. le récit reste intéressant, mais il m'a perdu plus d'une fois. Entre les noms norvégiens des protagonistes, les dénominations sociales des entreprises et les montages financiers en plus du mic-mac d'influence, on en vient parfois à ne plus bien savoir qui a fait quoi et comment nous en sommes arrivés à cette conclusion.
Harry Hole reste, néanmoins, un personnage qui m'intrigue énormément, alors j'ai acheté le troisième opus « Rouge-Gorge » qui promet également son lot de péripéties en plein complot néo-nazi.
En bref : Un thriller intéressant et une atmosphère saisissante, mais il faut être bien accroché pour en saisir toutes les subtilités.
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Personnellement, je suis passé complètement à côté de ce roman. J'ai lut 2 livres de Jo Nesbo (Le sauveur et Bonhomme de neige) que j'avais trouvé excellent.
Là, malheureusement, on ne croit pas que l'histoire se passe en Thaïlande. On ne découvre pas la Thaïlande. Il fait chaud et les Thaïlandais confondent tous les occidentaux. C'est pauvre.
On e ne croît pas que l'on envoi un petit inspecteur dans un pays étranger. Et je n'ai pas cru au rebondissement (que je ne vais pas détailler pour les futurs lecteurs).
Heureusement, le style est intéressant, vif avec un petit regard critique sur la société en générale.
Disons que ce n'est pas le meilleur livre de Jo Nesbo.

J'ai été enthousiaste à la lecture du premier Nesbø, je le suis un peu moins avec celui-ci qui est plus classique. Après l'Australie, voici Harry Hole à Bangkok mais ce cadre est plutôt un prétexte exotique à décrire les travers de la société norvégienne.

L'ambassadeur de Norvège à Bangkok est retrouvé dans un hôtel de passe avec un couteau dans le dos. Vu la personnalité de la victime, la police locale coopère avec la Norvège et c'est Harry Holle qui est envoyé sur place, ce qui arrange bien ses collègues qui le considèrent comme un sale gosse.

L'enquête va tourner en milieu fermé dans le cercle d'expats norvégiens avec magouilles politiques, perversions sexuelles et tripatouillages financiers au menu. le roman est bien mené avec pas mal d'impasses et de rebondissements qui lui donnent du rythme mais la dénonciation du copinage et des petits arrangements politiques en Norvège tombe particulièrement à plat.
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La ville de Bangkok, l'ambiance et un peu de la vie quotidienne en Thaïlande sont rendus de façon intéressante, mais la trame est vraiment trop floue et capillotractée à mon goût, même pour un thriller scandinave qui se veut compliqué et à rebondissement, et ce sans même évoquer les nombreux personnages secondaires, tous plus fantomatiques les uns que les autres. A propos de scandinave, cet opus là me semble, en plus du reste et malgré sa délocalisation, trop scandinavo-centré pour être totalement intelligible et bien compris du latin que je suis. Sans avoir détesté, j'ai tout de même dû me forcer un peu pour terminer ce roman.

Hole, malgré une première rencontre plutôt satisfaisante dans L'homme chauve-souris, m'a passablement pompé l'air dans ce deuxième opus. J'ai déjà eu beaucoup de mal à raccrocher les wagons, à retrouver qui était qui, surtout quand il est fait référence aux conquêtes fémines précédentes de Hole. Et oui, ça fait presque un an que j'ai lu le premier volume ! Et comme depuis j'ai rencontré bien d'autres inspecteurs,bien d'autres cadavres et bien d'autres mobiles, j'avoue que mon petit cerveau a parfois tendance à supprimer le superflus !

En attendant, cette lecture ne m'aura clairement pas convaincue de poursuivre la série. J'ai souvenir que déjà sur L'homme chauve-souris, j'avais noté quelques longueurs, malgré leur intérêt culturel. Mais là, j'avoue que je me suis vraiment forcée à poursuivre l'intrigue après quelques chapitres intéressants, mais où je me disait régulièrement "D'accord, c'est bien gentil de faire visiter Bangkok à Harry, mais moi je veux une enquête... Sinon, je lis un guide touristique !".
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A Bangkok, un ambassadeur norvégien est retrouvé mort dans un motel, un précieux couteau thaïlandais planté dans le dos. A côté de lui, une valise au contenu explosif. Harry Hole est envoyé en Thaïlande afin d'élucider ce meurtre. Un choc des cultures pour ce brave Harry en plein tourment personnel.

Pas de surprise avec ce nouveau Jo Nesbo pour moi, je n'ai pas vraiment apprécié Les cafards. J'avais déjà tenté de le lire il y a pas mal de temps sans y arriver, ce qui en soi n'est pas très bon... là, cette fois j'ai réussi à le terminer mais sans grand enthousiasme.
J'ai toujours beaucoup de mal avec le personnage d'Harry, pourtant les flics torturés et borderline, j'aime plutôt ça mais là, ça ne veut pas. Quant à l'enquête, bon elle n'était pas mal mais la résolution m'a fait un peu l'effet d'un « tout ça pour ça ». Et comme dans les autres thrillers, le style de l'auteur me laisse sans émotion. Je sais que Nesbo est très plébiscité, et ça m'embête de ne pas plus apprécier que ça ses productions.

Polar norvégien ? Oui et non. Non, car l'action se déroule en Thaïlande, et ne permet pas de découvrir la vie quotidienne en Norvège. Oui, car l'enquête prend place chez les expatriés norvégiens : les raisons qui les ont poussés à quitter leur pays ne sont pas toujours avouables.
Le déroulement de l'enquête est lent, très lent, beaucoup trop lent. Ce n'est pas que le lecteur se perd dans un jeu de fausses pistes, c'est que des faits inutiles s'accumulent et viennent parasiter la bonne marche de l'enquête. Ceux qui ont envoyé Harry Hole en Thaïlande n'ont pas non plus des motifs très avouables de l'avoir choisi pour traiter ce dossier délicat. le quatrième de couverture est en parti responsable de cette déconfiture : il dévoile bien trop d'éléments de l'intrigue, pas toujours avec justesse.
Quant à l'enquêteur, il est bien trop stéréotypé. Meurtri par la mort de la femme qu'il aimait, blessé par l'inaction de ses collègues devant l'agression de sa soeur, Hole noie ses problèmes dans l'alcool. Il n'est attachant que dans ses efforts pour se tirer de sa dépendance. Il joue avec le feu, parfois, dans ses rapports avec les suspects et ses prises de risque sont lourdes de conséquence.
Au final, l'intrigue se révèle, comme son héros, banale et assez décevante.
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Mon deuxième Nesbo et je crois que je vais arrêter là. Peut-être que je n'accroche pas parce que c'est du "polar pour hommes", et ce n'est pas moi qui le dis. J'aime l'ambiance, l'idée de nous plonger dans un pays différent, l'Australie, puis la Thailande. Mais ça ne va pas plus loin que les bars, la prostitution omniprésente et le fric qui circule dans la corruption, la culture et la manière de penser thailandaises n'intéressent pas l'auteur. le héros Harry Hole correspond à tous les stéréotypes de l'enquêteur: alcoolique, il a perdu des femmes qu'il aimait, cultive désormais le détachement et souhaite venger sa soeur autiste victime d'un viol. Il faut le chercher dans un bar et lui demander une désintoxication express pour sa nouvelle enquête. le voilà donc parti en Thailande pour trouver qui a tué l'ambassadeur norvégien dans un hôtel de passe, d'un couteau planté dans le dos. La liste des personnages est impressionnante et Hole va bien sûr mettre à jour des secrets! C'est surtout le milieu des ambassadeurs qui va être concerné ici. Peu de psychologie et les personnages de femmes sont toujours maltraités: on navigue entre la jeune fille un brin perverse, la mère alcoolique et dépressive, la secrétaire "bonne" et l'enquêtrice masculine au crâne rasé. Harry Hole par contre est un homme , un vrai: de retour au boulot le lendemain d'une noyade avec intoxication au gaz carbonique; poursuivant le coupable même avec des balles dans la peau... de quoi s'identifier virilement pour les lecteurs. Moi faible femme j'ai déploré l'intrigue copiée sur la précédente: mêmes erreurs de Hole qui va révéler au coupable des éléments importants, personnage féminin sacrifié à la fin (et on le voit venir d'aussi loin); en prime ici, petite scène de cul vite fait, l'auteur a du se dire: "zut, j'ai oublié la scène de cul, allez, je vais expédier ça dans le paragraphe suivant!".
Et traduction approximative par moments... franchement je n'accroche pas et j'arrête là ma lecture de la série.

Pas grand chose à dire sur ce roman qui fût une déception pour moi.

Je gardais un bon souvenir du Tome 1 L'homme chauve-souris mais alors là, je me suis ennuyée !

Je ne peux pas dire pourquoi, peut-être l'ai-je lu à un mauvais moment car je venais de prendre 1 belle claque avec ma dernière lecture.

J'ai touné les pages en attendant qu'il se passe quelque chose, j'ai eu du mal à me plonger dans cette enquête (il faut dire que retenir le nom des personnages Thaïlandais n'est pas facile). Pas de suspence, personnages plats, pas de relief et je dois avouer que je n'ai pas compris les scènes d'action finales .... problème de style ou de traduction, je ne sais pas. Ou est-ce moi ? Je n'ai pas du tout réussi à imaginer ces scènes.

A voir si je tenterai le tome 3 ou non mais en tout cas, le thème : le nazisme en Norvège m'intéresse.

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