L'ombre douce

La couverture est très jolie et peut donner l'impression que ce sera une histoire douce sans tracas, mais elle peut également annoncer de la tristesse.

Quand nous commençons ce roman, nous sommes tout de suite pris dans l'histoire de Mai. Nous nous attachons rapidement à elle et, nous sommes tristes pour elle et pour ce qu'elle subit dans sa vie en Indochine.
Nous rencontrons aussi Yann, ce jeune soldat français que nous prenons vite en affection. Nous le trouvons très touchant, mais aussi nous nous rendons compte qu'il a plus d'un tour dans son sac surtout lorsqu'il s'agit d'amour.
Nous en apprenons beaucoup quand nous lisons cette histoire qui est à la fois belle, triste et touchante. Nous découvrons beaucoup des us et coutumes et des traditions de l'Indochine dans les années 1950. Nous sommes touchés de voir à quel point les femmes n'étaient pas libre d'épouser qui elles voulaient, mais aussi de voir le rejet des autres.
Nous apprécions beaucoup voir les nombreux détails que l'auteure a mis dans son histoire et c'est comme si nous y étions.
Hoai Huong Nguyen ne laisse pas un seul détail de côté tant pour le côté beau, charnel et aussi tendre que pour le côté triste, émouvant, et les instants de tortures et de guerre. C'est vraiment une histoire profonde, angoissante et douce à la fois. Nos sentiments sont mis à rudes épreuves et nous sommes tourmentés du début à la fin.
Quand nous arrivons vers la fin de cette histoire, nous trouvons nos personnages très courageux et forts à la fois. Nous pouvons comparer cette histoire avec le très célèbre Roméo et Juliette de William Shakespeare, mais cette romance se déroule dans un temps plus proche, mais dans une atmosphère encore plus pesante.
À la fin, nous sentons toute la tristesse nous submerger et nous sommes vraiment traumatisés de voir ce qui se passe. Nous comprenons pourquoi et c'est une fin qui nous fait voir que l'amour et plus fort que la mort.


Est-ce que j'ai aimé ce livre ?


Ce fut une très belle découverte ! Je n'aurais jamais cru que ce livre me toucherait autant et je n'en suis pas du tout déçue. Je vous invite vraiment à lire ce très beau livre, vous serez aussi touchés que moi !
Lien : http://lesangdeslivres.blogs..

L'histoire se passe en 1954, en Indochine, au cours de la guerre d'indépendance livrée contre la France. Mai est aide-soignante dans un hôpital où sont regroupés des soldats français. Elle tombe amoureuse de Yann, un breton de Belle-île, qui lui aussi finit par succomber aux charmes de la jeune indochinoise. Amour impossible bien sûr entre deux camps ennemis: Mai doit fuir sa famille qui avait déjà choisi son futur époux. Yann épouse Mai à la sauvette avant de retourner au front.
Dans la première partie du roman, l'auteure nous raconte cet amour naissant, elle le décrit davantage qu'elle le fait vivre. C'est agréable à lire, sans grande originalité, sauf dans l'écriture des dialogues, malheureusement peu nombreux.
La seconde partie raconte la guerre dans toutes son horreur. Les Français, sûrs d'eux au début, attendent l'attaque des troupes d'Hô Chi Minh. Mais les Viets sont invisibles. Ils s'approchent du camp adverse comme des fourmis, sans se faire voir, s'équipent de mieux en mieux, et finissent par écraser les Français au cours de la bataille de Dien Biên Phu. Nguyen décrit les souffrances des soldats blessés, leur longue marche vers leur camp de détention: beaucoup d'entre eux mourront en cours de route, blessés ou malades . Elle le fait sobrement, son récit est à la fois dur et empreint de poésie. Cette poésie éclatera encore davantage à la fin du roman, qui devait voir les retrouvailles des deux époux, car Yann avait survécu. Mais il n'y a pas d'amour heureux et c'est dans le drame que se termine ce roman que l'on prend bien du plaisir à lire. Pas mal pour un premier essai!

Ce premier roman est d'une touchante délicatesse. Les images viennent d'ailleurs et d'autrefois, vives et colorées, comme d'un pays de légende. Elément clé pour l'auteur, l'eau est partout, murmurante, tantôt odorante ou lumineuse. On contemple la naissance de cet amour peint à mots retenus, d'une fraicheur et d'une innocence infinie, comme celles de toutes les passions contrariées. L'antagoniste, c'est la guerre. Tellement loin de leurs coeurs qu'elle semblerait ne pas pouvoir les atteindre. Et pourtant.
Elisa

L'intrigue est prévisible, l'écriture est lourde et on ne comprend pas vraiment pourquoi l'héroïne s'attache à ce soldat en pleine guerre d'Indochine.

Tragique histoire d'amour entre un soldat Français et une jeune Annamite pendant la guerre du Vietnam.
C'est un premier roman, empreint d'une certaine poésie, qui replonge le lecteur dans l'enfer de Bîen Bîen Phu.
A découvrir, surtout peut-être par les plus jeunes générations qui n'ont pas connu cette période. L'auteure est née en France, de parents Vietnamiens,

Un roman intéressant, chargé de poésie, sur une page terrible de l'histoire : la bataille de Diên Biên Phu en 1954.
Des mots simples pour une écriture délicate, qui parvient à décrire des scènes si dures et des sentiments puissants.
Le roman commence par la rencontre du lecteur avec le jeune Yann, enfant orphelin de mère, ballotté de parent en parent à Belle-Île dans la Bretagne d'après la 2e guerre mondiale. Jeune adulte, Yann s'enrôle pour l'Indochine.
Mai est une jeune annamite douce et rêveuse, orpheline de mère également, infirmière bénévole à l'hôpital français à Hanoi après ses années de couvent. Elle grandit aux côtés de son père, un juge important qui ne prête guère d'attention à sa fille sauf quand il décide que faire un grand mariage conforterait son statut social et d'unir la jeune Mai à un riche (et âgé) entrepreneur chinois.
ais entretemps les regards de Mai et Yann se sont croisés à l'hôpital, le sentiment amoureux s'est développé au fil des jours...

Bien que le sujet soit si difficile, j'ai trouvé que l'auteur le dépeignait avec justesse et maîtrise, et parvenait à nous immerger dans l'atrocité de l'Histoire et nous impliquait dans le récit. Pour ma part, c'était un peu mon premier récit "concret" sur Diên Biên Phu... Mes souvenirs de cette page d'histoire relevaient des cours de sciences politiques et mettaient l'emphase sur les accords de Genève de juillet 1954, la politique de Mendès-France...
En conclusion, un court roman, bien écrit, mais que je n'ai toutefois pas trouvé bouleversant ou exceptionnel. Je crains que ce récit ne s'évapore rapidement de mes souvenirs de lecture.
Lien : http://coquelicoquillages.bl..

La première partie du livre est consacrée à l'émancipation des héros et la naissance de leur amour. La seconde développe l'enfer de la guerre qu'on soit français, annamite ou communiste au Vietnam. J'ai trouvé le traitement des personnages trop manichéen à mon goût. le profil commun de ces orphelins est très bien senti. Hoai Huong Nhuyen a su également exprimer l'indifférence dont peut faire preuve parfois la famille. Par contre l'idylle m'a semblée plate, convenue, un peu trop comme dans un roman à l'eau de rose. J'ai préféré le traitement du champ de bataille, de la place de l'homme blessé dans cette nature bousculée. A la décharge de l'autrice, je ne suis pas une adepte des romans d'amour. La qualité descriptive de l'environnement des hommes, le bruit de l'eau, l'odeur des aromates comme les poèmes qui ponctuent ce roman sont un enchantement.

Pas terminé... déjà à la lecture des exergues, je fremissais d'appréhension : bien trop ampoulées pour être justes. le premier chapitre dégouline d'images précieuses se voulant poétiques quand elles ne sont que mièvres, surfaites ou bancales. Je n'ai pas adhéré une seconde aux personnages. Impression dérangeante de quelqu'un qui s'efforce d'écrire avec un ensemble de contraintes dont il ne parvient pas à faire quoi que ce soit. Je viens de lire que l'auteur est spécialiste de Claudel. Ceci explique sans doute cela. Pauvre Paul !

L'histoire commence en Indochine, en 1954, dans un hôpital militaire à Hanoï . Yann soldat breton et Mai jeune Annamite ont le coup de foudre . Mais le père de la jeune fille a d'autres ambitions pour la marier. de l'acte de révolte de %ai et des conséquences qui en découlent à l' évocation de la défaite de Diên Bîen Phu, on suit le roman agréablement malgré le contexte .

Hoai Huong Nguyen veut nous dépeindre les sentiments humains mis à l'épreuve de la guerre. Pour ce faire, elle nous propose un très court roman qui remplit parfaitement son contrat. Il nous parle des moments tragiques et des violences du conflit avec une grande poésie. Enveloppé dans une belle langue romantique, le récit n'en reste pas moins percutant. Malgré le drame omniprésent, l'amour paraît plus fort que tout. A moins que le destin soit déjà écrit et que l'issue soit inévitable…
J'ai beaucoup aimé ce petit roman qui possède une véritable âme et m'a fait vivre le temps de quelques heures, la tragédie humaine dans toutes ses contradictions. On y découvre dans le même temps l'amour irrationnel et la cruauté sans bornes. Je suis passé tour à tour par toutes les émotions.
Hoai Huong Nguyen réalise un joli premier coup d'essai qui en appelle d'autres. J'espère qu'elle pensera à étoffer en nombre de pages ces futures oeuvres car la beauté de son écriture mériterait une histoire plus approfondie. Ça lui permettrait de marquer encore plus les esprits.
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