La Reine du silence

abandonnée, pour l'instant, la lecture de ce livre. il est intéressant et prenant, peut-être trop et je préfère le poser de côté quelque temps. une question se pose pour moi : quel écrivain est Roger Nimier? je n'ai jamais lu aucune ligne de lui, et le livre de Marie, sa fille, me donne l'envie d'au moins aller voir de ce côté.

Récit sur le père de l'auteur, Roger Nimier écrivain célèbre, mort quand elle avait cinq ans.

On trouve dans ce livre de bons moments mais malheureusement l'auteur cherche à faire des effets de style (qui n'apporte rien selon moi) : elle prend à parti le lecteur en le tutoyant ou elle crée des brutales ruptures dans le récit.

Voilà un livre qui ne m'a vraiment pas enchanté. Malgré une belle écriture, ce voyage presque introspectif m'a laissé quelque peu de marbre. Si je peux comprendre le mal-être de Marie Nimier, je ne peux m'empêcher de le trouver exagéré et avec un manque de recul certain (mais ce n'est jamais que mon avis).

Le roman c'est beau et interesent

Véritable catharsis de l'auteur au sujet de la relation ou plutôt de l'absence de relation avec son père, ce roman assez court se lit facilement malgré des allers et retours et des digressions qui ne sont pas toujours intéressantes.

Réflexion sur l'identité, les héritages, les peurs et la vie en général. Histoire écrite à la manière d'un journal intime au fil des réflexions.

Un livre émouvant, et même bouleversant, où Marie Nimier évoque son père disparu ( le célèbre écrivain Roger Nimier) alors qu'elle n'avait que 5 ans...

Marie Nimier, jeune femme belle, riche, célèbre, écrit un roman sur son père. Elle souffre beaucoup! ...... epas assez experte pour apprécier le style, j'avoue avoir été été déçue....

J'ai été bien déçue par cette lecture.
Je n'ai pas du tout accroché et je n'ai pas trouvé grand intérêt à la narration du vécu de Marie Nimier.
Je ne vois vraiment pas ce que l'on peut retenir de ce livre.

Tout est survolé, rien n'est approfondi et sincèrement, je n'ai pas du tout compris la fin du livre que je trouve bien expéditive, quand d'un coup, comme par magie, l'auteure se dit apaisée car elle a retrouvé tous les morceaux du puzzle. Elle n'a rien expliqué, si ce n'est l'histoire de la chaussure de son père perdue dans l'accident, retrouvé par Frédéric Dard et reposée dans la voiture.

Je suis d'autant plus étonnée de ma mauvaise impression sur ce livre qu'il a été primé.
Le fait qu'il soit autobiographique n'y est peut-être pas complètement pour rien.
Seulement pour moi, ça ne suffit pas à rendre un livre intéressant.

Le problème récurrent des "filles/fils de", c'est qu'ils essaient par tous les moyens de sortir de l'ombre du parent qui a connu la gloire, et que cette tentative - salutaire pour eux - vire souvent au pathétique aux yeux du public. Je n'ai pu m'empêcher, en lisant ce livre, à ressentir un certain malaise devant les écrits intimes de Marie Nimier. On la sent écartelée entre l'admiration qu'elle aimerait ressentir pour son père et sa propre voie qu'elle essaye de tracer. Pour autant, à la fin du livre, je n'étais pas vraiment convaincu de son émancipation vis-à-vis de la figure tutélaire de son père. de ce point de vue, le livre me semble raté malgré une réelle personnalité de l'auteure qui ne ressort pas gagnante du combat.