Le petit garçon qui faisait des arabesques

Merci aux éditions Bayard Jeunesse et à Babelio pour ce partenariat.
Ce livre nous parle d'un temps qui n'est plu - oui, je sais, je commence par une phrase un peu nostalgique. L'on nous parle d'un petit garçon qui a reçu une paire de patins à roulette en cadeau,un cadeau qui semble tout simple aujourd'hui mais lui apporte beaucoup de joie. Oui, de ce petit garçon qui n'est pas nommé (pour permettre de mieux s'identifier à lui ?), nous connaîtrons les rêves, les tristesses, les joies. Il s'agit d'un moment, un long moment de sa vie, certes, mais un moment de l'enfance que l'auteur et l'illustrateur ont restitué, avec beaucoup de douceur et de tendresse.

Incontournable Janvier 2022


À la fois roman et album, ce livre truffé d'illustrations à l'aquarelle nous livre une tranche de vie d'un petit garçon durant cette période de sa vie où il a utilisé ses patins à roulettes. le récit s'amorce donc presque au moment où il les reçoit et souhaite les utiliser aussitôt. L'histoire se clôture quelque part au moment où il les oublie. Néanmoins, on comprendra que ces patins, le fil conducteur, ont une incidence sur sa vie future. Si je devais extrapoler, je dirais que ces patins ont nourri un désir d'évasion et de découverte, ce que le personnage fera d'ailleurs dans sa vie, en voyageant.


Parmi les choses qu'il découvre, entre deux évènements sur la place de la Plaine et les beaux paysages de sa ville, on retrouve plusieurs animaux et objets. On aura une ânesse, qui lui lui fera part de certains constats sur les stéréotypes âgistes ou sexistes, tout en lui faisant faire une balade. Sa rencontre avec un petit rat lui aura fait dialoguer sur le conformisme et les préjugés. Un répit sur un banc de bois, autrefois magnifique arbre de quelques siècles, lui fera méditer l'importance de respecter la nature et la vie.

Cette histoire est une balade, au gré des températures, des rencontres, des tentatives de faire des axels et des piqués, entre philosophie et développement psychosocial, avec un rythme posé et une ode à l'imaginaire des enfants. Je me suis fait la réflexion que face à notre mode de vie effréné et l'hyperstimulation des jeux d'aujourd'hui, je me demande si nos plus jeunes savent tirer parti de leur imaginaire comme ce petit personnage, simplement en se promenant?


Enfin, j'aime voir un petit garçon aimant le patin, une activité encore trop associée aux filles, ce qui est bien dommage.


Un livre qui a la forme d'un petit train, avec pleins de micro-histoires comme autant de wagons, qui peut aussi bien se présenter comme un outil pour aiguiser l'esprit que pour s'évader, avec des illustrations douces à l'appuie.


À voir.


Pour un lectorat d'environ 9-10 ans, quelque part entre le deuxième et troisième cycle primaire. Mais ce peut aussi être une lecture accompagnée pour les 7-8 ans, parce que c,est tout-de-même un roman long avec beaucoup de texte pour ce groupe d'âge.

Une très belle histoire et des illustrations que j'ai trouvé magnifique. le me suis laissée transporter par les rêveries de cet enfant et j'ai voyagé avec lui aussi loin que possible.
Traversé ce livre à été un instant de douce et de bonheur dans ma journée. J'ai vraiment adoré.

Merci à Masse critique pour ce joli album emprunt de nostalgie.
Le petit garçon dont on nous raconte l'histoire vit dans les années 60. Il a reçu des patins à roulettes pour ses 8 ans et il les adore. Ils sont son moyen de transport vers ses rêves éveillés. Il atteint ce monde idéal en patinant sur la Plaine, une grande place de Marseille. Les dessins, tout en rondeurs et en couleurs douces, accompagnent à merveille la narration.
On partage un bon moment auprès de cet enfant, et on le quitte alors que la parenthèse se referme, une année plus tard. le temps a passé et le petit garçon vogue vers de nouveaux horizons...

Paru aux Editions Bayard Jeunesse le 27 octobre 2021, cet ouvrage empreint de nostalgie s'adresse à des enfants qui maîtrisent bien la lecture et âgés d'au moins neuf ans. Michel Caraboeuf évoque avec poésie et douceur Marseille, l'enfance dans les années soixante d'un petit garçon qui n'est jamais nommé mais on sait tout de lui, de ses rêves, de ses aspirations, de ses tristesses, de ses bonheurs.

IMAGE cf. BLOG

Notre petit héros a reçu des patins à roulette pur son anniversaire et cela a donné un nouveau sens à sa vie. Âgé de huit ans, quand il les chausse, il se sent plus grand, plus fort, hors du temps, porté par des ailes et même son imagination s'en est trouvée démultipliée.

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Chaque fois, qu ‘il dispose de temps libre, il s'élance sur la Plaine,le nom donné à la place jean Jaurès à Marseille, où se trouve un grand jardin avec des allées goudronnées où il peut patiner à loisir et se rêver en patineur artistique professionnel. Mis en image par Nob, le célèbre dessinateur de la bande dessinée « Dad » (photo ci-dessous) et de « La cantoche ». Une palette aquarelle, qui s'allie parfaitement au portrait de ce petit garçon rêveur en mêlant douceur et humour.

IMAGES

L'auteur amène des réflexions sur l'évolution entre l'enfance et l'âge adulte, sur nos rapports aux animaux, à la normalité, que j'ai trouvé très intéressantes comme celle initiée par la rencontre du rat et de l'enfant. Voici un extrait de leur échange, qui, à lui seul, vaut la lecture de cet album:

"« – Je suis venu manger des graines […]généralement, je me cache. On ne m'aime pas parce que je ne suis pas beau, mais on me craint parce que .. [SUITE et FIN sur https://blogapostrophe.wordpress.com/2021/11/09/le-petit-garcon-qui-faisait-des-arabesques-de-michel-caraboeuf-et-illustre-par-nob/
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