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sur 1260 notes


Mai 1897. le Tout-Paris se presse à la plus mondaine des ventes de charité.
On suit La Duchesse d 'Alençon,; soeur de Sissi. Constance d' Estingel qui vient de rompre ses fiançailles pour rentrer dans les ordres et Violaine de Raeezal, jeune veuve.
Elles vont être victimes de ce terrible incendie qui a ravagé le grand bazar à Paris en 1897.
Beaucoup d'autres femmes vont périrent brûlées ou seront défigurées.

Ce roman est très agréable à lire et m'a appris sur l'aristocratie du XIXe siècle, la condition de la femme de cette époque.
J'ai aimé côtoyé les nobles, les bourgeois et les petits gens.
C'est un magnifique roman historique romanesque.
Un film a été adapté, le bazar de la charité.
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De ce tragique incendie qui, à la fin du XIXème siècle, ravagea le "bazar de la Charité", faisant de trop nombreuses victimes, Gaëlle Nohant a fait un "roman" mettant en scène le tout-Paris de l'époque.
A cette époque, il était de bon ton de tenir une table dans ce bazar, dont les bénéfices allaient aux "pauvres". Les femmes se disputaient le privilège d'y paraître.
L'auteure analyse finement les personnages, femmes désoeuvrées occupées avant tout d'elles-mêmes, femmes riches vraiment généreuses et charitables, femmes se cherchant à travers l'aide aux plus démunis...
A travers cette horrible épreuve, certaines se révéleront, d'autres montreront le plus terrible visage d'elles-mêmes, des hommes devront s'affronter pour sauver leur honneur.
Faut-il en passer par le feu pour se révéler à soi-même?
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Ce roman avait tout pour me plaire : le sujet, les personnages, l'époque, le style. Et pourtant, j'ai eu un mal fou à le terminer. Je crois surtout que je ne m'attendais pas à ça concernant l'histoire. Je n'avais lu aucun avis avant, j'avais seulement survolé le résumé. Je pensais que l'histoire allait surtout tourner autour d'intrigues de la haute bourgeoisie du XIXème siècle. Mais ce n'est pas tout à fait ça. Et après l'incendie, j'ai commencé à m'ennuyer un peu. Si je l'avais lu à un autre moment, avec d'autres attendus, je pense sincèrement que j'aurais eu un autre ressenti. Surtout que ce livre a beaucoup de qualités. Les personnages sont très bien développés, et nous offrent une histoire détaillée sur la vie dans la société de cette époque.
Je n'en dirais pas plus sur ce roman, car je ne veux pas décourager ceux qui souhaiteraient le lire par une critique mitigée due à ma seule opinion.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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« La part des flammes » est un roman dense, passionnant, poignant, ayant pour toile de fond l'incendie du bazar de la charité en mai 1897 à Paris.

En cette fin de siècle, les femmes de la haute société parisienne se sont en effet entichées de charité, tant pour s'occuper que pour se donner bonne conscience, et le bazar de la charité, évènement de bienfaisance mais aussi mondain, constitue l'apogée de ces (relativement hypocrites) démonstrations de générosité envers les plus démunis (lesquels sont nombreux).

Mais, en ce mois de mai 1897, la manifestation va déboucher sur une terrible tragédie, un violent incendie causant la mort de plus d'une centaine de personnes, principalement des femmes issues des plus hautes sphères de la société. Cette catastrophe est racontée dans le roman de façon crue, poignante, le lecteur est remué.

Mais tout l'intérêt de ce roman est d'aller au-delà de la tragédie, et d'en décrire les conséquences : la culpabilité des proches des victimes, la souffrance des rescapés. Souffrance pas uniquement physique pour certaines femmes, dont on fuit la compagnie du fait de leur apparence désormais meurtrie. Outre bouleverser la vie de très nombreuses personnes, ce drame va également, et de façon plutôt inattendue, en rapprocher d'autres, au-delà d'ailleurs des conditions sociales. Il va malheureusement aussi conduire des esprits plus pervers à propager de fausses rumeurs, par vengeance ou simple volonté de nuire, engendrant ainsi de nouveaux drames. Comme si au final, la tragédie avait eu pour conséquence de révéler la véritable personnalité, bonne ou mauvaise, de chacun des protagonistes…

« La part des flammes » est une histoire vraiment forte, émouvante, marquante, pleine de beaux personnages, à découvrir de toute urgence.
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Grosse hésitation entre deux et trois étoiles et finalement j'arrête mon choix sur deux car, hélas pour moi, le charme n'a pas opéré avec ce récit basé sur un fait divers tragique du 19e siècle finissant.. Pourtant, je n'ai pas envie d'être trop critique envers l'auteure qui a du style, qui a fait de sérieuses recherches mais n'a pas sur me toucher même si le sort de Constance était préoccupant.
Ma déception s'explique peut-être par trop de scènes macabres, trop de fatuité et de préciosité chez ces aristocrates aux moeurs ridicules.
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Le fonds de ce merveilleux roman est l'incendie du Bazar de la Charité, accident très meurtrier pour les classes aristocratiques. Une très belle écriture pour nous faire vivre la prise de conscience de 4 femmes, prises dans un carcan social. Ces aristocrates, après avoir bravé la mort, ne veulent plus rentrer dans le rang et souhaitent se libérer de leurs chaînes. le poids de la religion, la tutelle de leur époux, de leurs pères, leurs obligations mondaines, les convenances, tout cela les étouffent désormais. Elles souhaitent vivre leur vie comme elles l'entendent, y parviendront elles toutes ? C'est un très beau tableau que nous dresse là Gaëlle NOHANT, une belle étude des personnages, une belle documentation et une bonne photo des classes sociales, bien distinctes, de cette fin de siècle (aristocratie, Bourgeois, Clergé, peuple) Arrivée à la dernière page trop vite, j'en voulais encore !
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Elles se nomment Sophie Duchesse d'Alençon, Violaine de Raezal, Constance d'Estingel, la première peut être à la fois mélancolique, spirituelle et fantasque, la seconde est une jeune veuve en quête de reconnaissance sociale car la vie ne l'a pas épargnée, la troisième est une jeune fille tourmentée et éprise d'absolu. Si comme le disait Simone de Beauvoir on ne naît pas femme, on le devient, ces femmes- là ont réussi le pari de naître telles et de devoir aussi le devenir. Tout au long du XIXème siècle elles sont l'instrument d'alliances, elles sont des trésors ou des otages. Soit on les hisse à un sommet d'orgueil telle est la marquise de Fontenilles soit on aura pour première tâche de leur apprendre l'humilité, la douceur et la charité. Pour le coeur on le rend sensible à la pauvreté, la charité étant la seule activité où la femme ne risque pas d'empiéter sur les brisées de son mari. On peut se moquer des bonnes oeuvres et de la dureté de coeur des nantis mais en un temps où il n'existe aucune couverture sociale ces dames patronnesse sont bien utiles et peuvent faire preuve de compassion. En mai 1897 le tout Paris se presse à la plus mondaine des ventes de charité, rue jean Goujon. le deuxième jour, le feu embrase tout en une quinzaine de minutes, le bazar de la charité flambe avec une rapidité inouïe, les femmes brûlent, les journalistes s'enflamment durant des semaines pour décrire ce drame parisien dans leur gazette. Gaëlle Nohant ne s'en tient pas à une description de surface, on est happés par ses mots, ses phrases scintillent, brillent au contact de ses héroïnes. L'histoire nous emporte, nous bouleverse. Gaëlle Nohant nous touche par sa qualité d'écriture en prenant de surcroît le style des écrivains de l'époque. Pour avoir vécu et partagé cet événement soudain et effroyable Violaine de Raezal et Constance d'Estingel vont alors briser une fausse réputation de frivolité et de sottise entretenue par l'époque. le concept de l'hystérie est abordé par l'auteure et nous laisse dubitatif compte tenu de l'époque et du rôle qui est donné à la médecine qui tient un discours à tendance moralisatrice. C'est une peinture réaliste de la société de la fin du XIXème siècle qui a pour toile de fond l'incendie du bazar de la charité. de quelle manière cet incendie va bouleverser la vie de nos héroïnes ? Vous serez aussi charmés par Laszlo de Nérac, heureux de rencontrer et de suivre l'extravagante Mary Holgart et Mme de Marsay ainsi que la bonne Mme de Rancy et l'intrépide cocher. Cette époque me fascinera toujours. Coup de coeur pour cette histoire romanesque sur fond de vérité. Gaëlle Nohant a bien mérité son prix.
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J'ai lu avec plaisir ce roman qui a comme point de départ le grand incendie du Bazar de la Charité en 1897, grand évènenent mondain parisien, où beaucoup périrent, les nobles comme leurs domestiques, et une grosse majorité de femmes.
L'auteure décrit d'une façon claire et élégante, mais avec beaucoup de clairvoyance la noblesse parisienne, ses travers et ses incohérences. Comment une marquise dame patronesse croit sa place au paradis garantie en allant visiter "ses pauvres", oubliant au passage que sa caste contribue à maintenir une majorité de personnes dans la misère. Comment la noblesse d'Empire est snobée par la plus ancienne. Ou comment il est légitime de tuer quelqu'un, si c'est pendant un duel. Ce ne sont que quelques exemples, il y en a d'autres dans ce livre.
C'est aussi un sombre portrait de la condition féminine de l'époque, où les femmes restent sous la domination de leur père d'abord, de leur mari ensuite. Qui peuvent les mettre au couvent jeunes filles, ou les faire interner une fois mariées,contre leur gré et pour leur apprendre à vivre, sous prétexte d'hystérie féminine. Quand elles avaient la chance d'en ressortir, elles étaient brisées.
Il y a également une trame romanesque dans ce récit qui pour le coup m'a moins interessée.
Et malgré quelques faiblesses dans le style, j'ai beaucoup aimé l'écriture de Gaëlle Nohant, que j'avais découverte par hasard il y a deux ans avec L'ancre des rêves.

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Nous voilà plongés dans le Paris de la fin XIXème. Les femmes de la haute bourgeoisie offrent leur temps aux bonnes oeuvres. Les ventes de charité sont le lieu où il faut être vu. Et en 1897 celle du Bazar de la charité promet d'être somptueuse et moderne avec un cinématographe! le tout Paris s'y retrouve…
Malheureusement un incendie dramatique va éclater et fera énormément de victimes. Une majorité de femmes... Les rescapées en resteront marquées physiquement pour beaucoup mais surtout au plus profond de leur chair. À partir de ce fait divers, parfaitement retranscrits, notre histoire prend forme. La violence, la douleur, l'inquiétude, nous prennent au coeur.
La Duchesse d'Alençon est celle qui va réunir Constance et Violaine mais par la suite elle sera le lien de cette histoire, celle par qui tous ces destins se regroupent. À travers l'histoire de ces femmes, l'autrice nous peint le portrait d'une époque avec précisions. J'ai trouvé intéressant l'immersion dans la clinique psychiatrique, une partie révoltante qui démontre que les femmes étaient vraiment à la merci de leurs proches et leurs faits et gestes ne devaient pas sortir du rang!
Gaëlle Nohant nous offre un roman historique intense et réaliste. Sa plume classique est en parfaite adéquation avec cette histoire. Il m'a cependant fallu un peu de temps pour apprivoiser tous les personnages et leur psychologie. J'aurai apprécié que certains soient plus approfondis ou alors moins présents car nous étions dans un entre deux qui m'a un peu dérangé. Quant à l'épilogue, il m'a vraiment décontenancé.
Malgré cela, ce fut une jolie découverte qui m'a fait remonter le temps. Après cette rencontre avec la plume de Gaëlle Nohant, j'espère avoir l'occasion de lire son dernier roman.
Lien : https://leslecturesdemamanna..
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Un vrai coup de coeur pour ce roman historique.
L'histoire est inspirée d'une tragédie connue par peu de monde : l'incendie du Bazar de la Charité de 1897 qui va bouleverser à jamais le destin de 2 femmes meurtries.
On se laisse facilement embarquer dans cette histoire prenante, riche d'anecdotes et riche en rebondissements.
Je le recommande vivement
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