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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
S'il y a bien un héros populaire du Moyen-Age sur lequel on ne se lasse pas d'écrire, c'est bien Robin des bois. Difficile toutefois de trouver un angle d'approche un peu plus novateur que ce qu'on a l'habitude de trouver aujourd'hui dans les romans consacrés au personnage. Jérôme Noirez, lui, a trouvé la combine : au lieu de proposer une énième version de l'histoire de Robin avec tous les rebondissements qu'on connaît (son combat contre le shérif de Nottingham, sa romance avec la belle Marianne...), il choisit non seulement de situer l'action plus de quinze ans après les faits mais surtout de changer de protagoniste. Cette fois c'est donc la fille du héros, Diane de Loxley, qui occupe le devant de la scène. Une jeune fille peu impressionnée par les exploits passés de son paternel et, comme c'est souvent le cas avec les adolescents, blasée d'un rien. Alors quoi de mieux pour la sortir de sa léthargie que de l'éloigner un peu de la monotonie de Sherwood et de lui faire découvrir la grouillante ville de Londres ? le roman de Jérôme Noirez nous entraîne dans les dédales de la capitale anglaise du XIIIe siècle dont il nous propose une reconstitution assez convaincante. L'auteur se plaît notamment à explorer les bas-fonds de la ville ce qui apporte au roman une touche de noirceur bienvenue qui vient légèrement contrebalancer l'aspect « jeunesse » du récit.

Le plus grand intérêt de l'ouvrage réside cela dit dans les nombreuses évocations à l'histoire et au folklore de la capitale londonienne dont on découvre certaines des fêtes et superstitions. Les scènes dans lesquelles Diane se retrouve confrontée aux créatures directement liées à ces légendes locales sont d'ailleurs les plus intéressantes du roman, le reste de l'intrigue se révélant moins passionnant. Bien que les événements se déroulent une quinzaine d'années après les aventures de Robin, on retrouve évidement des références à celles-ci ainsi qu'à ses protagonistes qu'il est agréable de voir évoluer dans un contexte différent. L'autre atout du roman tient d'ailleurs au contraste entre les décors dans lesquels se déroulent les aventures du père et de la fille : d'un côté la verdoyante et sauvage forêt de Sherwood dont l'ombre plane toujours sur Robin ; de l'autre cette ville tentaculaire et surpeuplée où la végétation n'a pas vraiment sa place et où se sont les corbeaux qui règnent en maître. L'héroïne est pour sa part intéressante même si le fait qu'elle soit en pleine crise d'adolescence n'en fait pas un personnage particulièrement subtil ou attachant. L'auteur a malgré tout pris la peine de nous offrir une belle galerie de personnages secondaires dont le plus surprenant est sans aucun doute l'ancien shérif de Nottingham, finalement moins antipathique qu'on pouvait s'y attendre.

Avec « La dernière flèche » Jérôme Noirez se réapproprie la légende de Robin des bois en transposant le voleur et sa bande dans la Londres du XIIIe siècle dont il met en avant l'histoire et le folklore. Un roman divertissant qui possède suffisamment d'atouts pour plaire à un lectorat d'adolescents et, dans une moindre mesure, d'adultes.
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Toujours intéressée par mon héros d'enfance, le fameux Robin des bois, et par la quatrième de couverture alléchante, j'ai dévoré en une journée ce roman.
Nous suivons l'histoire de la jeune Diane de Loxley , en Angleterre,1212. Fille de robin des Bois, elle entreprend avec son père une visite à Londres pour voir Will, l'écarlate devenu charcutier et père de famille. C'est aussi pour Diane et son père de renouer un dialogue un peu tendu car Robin est un homme meurtri par la mort de son épouse Marianne. L'ambiance de la ville pleine de bruits et de dangers sera un véritable choc pour la jeune fille. Elle y rencontrera des mendiants, des voleurs, des nains et des simplets et surtout un prince des voleurs, mystérieux et vénéneux. Celui-ci va l'entrainer dans des aventures où se mêlent la sorcellerie, complot et pouvoir.
Autant le dire tout de suite, le début du roman est bien plus intéressant que sa fin. Si le scénario est plutôt bien construit sur les ¾ quart du roman, j'ai trouvé la fin tirée par les cheveux. Il me manque des éléments de compréhension dans l'envoutement de Robin et sur la nature réelle des corbeaux. Quant aux géants gardiens, je ne comprends pas leur intérêt dans l'histoire.
C'est dommage car la description des liens père et fille sont décrits avec subtilité et humour. Les parents d'adolescents devront bien retrouvés les attitudes et comportements contradictoire pas toujours compréhensible de leurs enfants. La cité de Londres au Moyen Age est magnifiquement reconstituée avec sa misère, le quotidien du petit peuple, le rôle des mendiants, gueux et pestiférés de toutes sortes, qui constituaient une véritable caste. Je recommanderais ce roman rien que pour ses deux éléments. Mais la fantasmagorie et la magie est pour moi bien trop improbables, sans véritables liens entres les différents événements. Bref, bien trop surfait et superficiel. L'écriture est simple mais efficace avec des traits d'humour agréables.
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Une idée de suite vraiment bien trouvée, mais qui m'a un peu laissée sur ma faim. J'aurais aimé que l'histoire des démons soit plus poussée et la fin moins rapide. Mis à part ça, c'est un bon récit d'aventures : l'auteur joue sur les codes du mythe de Robin des Bois, ceux de la fantasy, et les superstitions médiévales. Les éléments d'horreur arrivent peu à peu, et le récit, glaçant, est prenant à souhait ! Globalement, c'est donc une lecture plutôt agréable, en compagnie de la famille Loxley et des compagnons de Sherwood.
Lien : http://encres-et-calames.ove..
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Avril 1212, en Angleterre. Robin des Bois, devenu Seigneur de Loxley, et sa fille Diane vont à Londres. Ils séjournent chez le neveu de Robin, Will l'écarlate, devenu charcutier. Rapidement, des choses étranges vont arriver à Diane, et elle découvrira que Londres recèle des dangers insoupçonnés. Elle fera également la rencontre de Tredekeiles, qui s'autoproclame le "prince des mendiants".

J'ai été séduite par l'univers général du livre. Ce Londres du XIIIe siècle nous est présenté comme une ville mal famée, sombre et glauque. L'auteur réussit parfaitement à nous transporter dans cette ambiance mystérieuse et dangereuse. Londres est rongée par la pauvreté, les maladies, la puanteur, les personnages peu fréquentables... Ce n'est pas du tout ce que Diane s'imaginait.

En revanche, je n'ai pas vraiment adhéré à l'aspect fantastique du récit, que j'ai trouvé un peu tiré par les cheveux et assez brouillon par moments. Je m'attendais à un roman un peu plus épique, avec plus d'aventure et de combats. On rencontre pas mal de "créatures" fantastiques différentes, et au final, j'ai trouvé que le mélange des genres ne faisait pas forcément bon ménage (une sorte de divinité, des spectres, des esprits, des démons, des géants...).

Concernant les personnages, j'ai adoré Diane. Cette adolescente de quinze ans n'a pas la langue dans sa poche, elle a du caractère et donne du fil à retordre à Robin. Son courage et sa détermination s'accroissent au fil des pages.
Je ne m'attendais pas à ce que Robin soit un héros dans cette histoire, puisque c'est sa fille qui est mise en avant. Cependant, je l'ai quand même trouvé assez mou et effacé, c'est dommage.
J'ai aimé les personnages secondaires, mais ils ne sont pas assez développés à mon goût. Tout le monde connaît plus ou moins les compagnons de Robin (Frère Tuck, Petit Jean...) donc en ce qui les concerne, ce n'est pas trop grave. En revanche, c'est plus gênant pour les personnes rencontrées par Diane. J'aurais aimé connaître davantage Tredekeiles et ses acolytes. J'ai eu l'impression qu'à part Diane, tout le monde n'avait qu'un "petit rôle".

L'écriture de Jérôme Noirez est très agréable, avec une pointe d'humour vraiment plaisante. Que ce soit dans les réparties de Diane, les dialogues avec les enfants de Will, ou même le carnet de bord de l'ancien shérif de Nottingham.

Pour conclure, malgré une héroïne attachante, une ambiance parfaitement retranscrite et une plume agréable, je n'ai pas totalement accroché avec « La dernière flèche ». J'espérais un roman un peu plus orienté "aventures épiques" et un peu plus proche de la légende de Robin des Bois, telle qu'on la connaît.
Lien : http://lectures-petit-lips.b..
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Un livre plutôt bien, certes ça ne vaut pas robin des bois, mais c'est plutôt pas mal. Rien que l'idée est géniale!
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Ce n'est pas la lecture du siècle, pourtant j'ai tout de même su l'apprécier par son originalité et son inventivité. Je ne pensais pas que le mal viendrait de là, et pour cela Jérôme Noirez place haut la barre de son imagination. Les personnages sont attachants et la plume se laisse lire, bref, un premier tome qui donne envie de découvrir d'autres titres.
Lien : http://la-riviere-des-mots.b..
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La fille de Robin des Bois nous entraîne dans une aventure dans un Londres, médiéval, sombre où vivent les mendiants et leur roi. Robin et sa Fille Diane y séjournent pour notre plus grand plaisir.

Vous croyez bien connaître Robin ? Que tout vous a déjà été raconté ? Il n'en est rien : laissez l'auteur vous le prouvez.

A la lecture du résumé, on s'attend à une épopée mythique en compagnie de Robin enseignant les rudiments de la filouterie à sa fille. Il n'en n'est rien ! C'est à une réelle plongée mystique dans les rues de Londres et ses souterrains que la jeune Diane de Loxley nous invite à partager.

Avec ce roman, l'auteur signe sa cinquième incursion dans la littérature Jeunesse...
une poursuite du mythe de Robin... très loin des bois.

Si comme le consacre l'expression, "jamais deux sans trois", presque toujours "quatre sans cinq" : avec ses quatre précédents romans jeunesse, l'auteur avait signé un quatuor sans faille. Et on escomptait que ce cinquième office serait un peu, comme le veut l'adage, la cinquième roue branlante de la carriole.
Si par le passé, l'auteur avait brillé en développant son imaginaire sous l'ombre de la tradition Shintô ou en ancrant l'action de son récit dans un contexte historique, le lecteur exigeant que je suis se méfiait du présent sujet. Ici, l'auteur se frotte pour la première fois à un mythe profondément occidental orné de tout un fatras d'adaptations cinématographies plus ou moins réussies, qui pour la plupart n'avaient pas laissé dans ma mémoire un souvenir impérissable. Avec la dernière flèche s'attaque de manière plutôt périlleuse, à un des modèle que l'imaginaire a gravé dans l'esprit du collectif. Tout l'enjeu de cette chronique étant de savoir si la sournoiserie perfide du chroniqueur, sa mesquinerie goguenarde, allaient être récompensée, ou pas...
Dit plus simplement, NOIREZ s'attaquait à du lourd.
Le récit démarre lentement, une charrette, s'achemine paresseusement vers Londres Robin et sa fille Diane, adolescente impertinente, sont pris en filature par l'ancien Shérif de Nottimghan qui dans l'attente extatique du moindre impair de Robin espère abattre sur l'être abhorré le glaive de la justice divine. Peu à peu, les personnages se campent et, pour Robin qui a perdu son épouse Marianne, ce voyage vers Londres est une sorte de pèlerinage nécessaire à l'oubli.
Londres, nos principaux protagonistes y arrivent, et déjà l'imaginaire Noirezien détourne les codes et repères, les balises du mythe original et les transforment vicieusement, les malaxent insidieusement : Robin vieillissant et amorphe, laisse Diane s'aventurer dans les rues sordides et dangereuses de Londres sans se soucier de son sort. La pâte Noirezienne est déjà là : nous installant dans un climat tout particulier entretenu par une oscillation tonale : burlesque, drôlerie / étouffante noirceur, pesante gravité. Il y a plus de malice qu'on ne croit chez cet écrivain...
Mais bien d'autres surprises nous attendent. Car bientôt, un énième personnage se découvre à nos yeux, et non des moindres : Londres.
Un Londres, qui rugit et pue. Un Londres, qui de jour, déverse dans ses rues la lie des quidams en tous genres. Un Londres, qui de nuit se pare de ses hardes maléfiques : les corbeaux prennent formes humaines, d'anciennes entités démoniaques murmurent sous la pierre, la Tamise est jonchée de cranes humains qui vous fixent de leurs orbites évidées. C'est dans ce Londres nocturne, que Diane va découvrir le royaume des rebuts de la société, ainsi que son prince.
Mais ici, et on le comprend vite, il ne sera pas question d'actes de bravoure de la part de notre jeune archère, mais de sauver son propre père sous l'emprise d'un maléfice inexplicable, que la ville chargée de mystères, semble avoir éveillé. Un sortilège qui, à la nuit tombée, infuse dans son esprit une atonie langoureuse.

On est séduit par ce Londres du XIIIè siècle, magnifiquement avec reconstitué avec sa misère, avec le quotidien du petit peuple qui constituait une véritable caste. Un Londres glauque, mal famé et sombre à souhait, rongé par la pauvreté, la maladie,...
Si en ouvrant le mythe aux territoires de l'onirisme, l'auteur n'évite toutefois pas les écueils en nous dépeignant des personnages secondaires trop caricaturaux, trop stéréotypés, peu fouillés qui se rattachent à l'étiquette Jeunesse du roman.
Si le scénario est plutôt bien construit, la fin est tirée par les cheveux et , il manque des éléments de compréhension dans l'envoûtement de Robin et sur la nature réelle des corbeaux. C'est dommage car la description des liens père et fille sont décrits avec subtilité et humour. Les parents d'adolescents devront bien retrouvés les attitudes et comportements contradictoire pas toujours compréhensible de leurs enfants. le côté fantastique est lui aussi tiré par les cheveux et la trop grande diversité des créatures rencontrées ne permet pas une cohabitation réussie.
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J'ai emprunté ce livre sur un coup de tête à la biblio' pour la simple et bonne raison que celui que je voulais était parti.
Puis, il faut dire que je trouvais le résumé très originale! Reprendre la légende de Robin des Bois, ce n'est pas commun dans le fantastique d'aujourd'hui.
On ne peut pas dire que ce livre restera dans les annales. Mais il est bien....

Diane ne veut pas aller à Londres. Pourquoi doit-elle rendre visite à son cousin? Elle ne le connait pas en plus! cette ville sale et bruyante. Mais la voilà qui rencontre le prince des mendiants. Un homme mystérieux, vivant dans les tréfonds de la capitale anglaise.Sinon, une histoire qui sort de l'ordinaire et ma foi, sympathique!

J'ai mis beaucoup de temps à le lire, ce qui fait qu'à la fin j'en avais ras le pompon. Quelques bémols par contre: il n'y a pas d'histoires d'amour dans ce livre. Rien, nada!
Je trouvais ça bête car il y avait matière pourtant.
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