Norah R. Clauer/5
3 notes
Résumé :
AVERTISSEMENT : Ce livre contient des passages explicites impliquant des relations entre hommes.
Sam Price est un loup solitaire. Habitué à vivre seul, il ne déroge à cette règle que pour les beaux yeux de son fils de cinq ans, Lucas, qu'il partage avec ses deux mamans, Êve et Suzanne. Lorsque les deux femmes s'absentent pour leur travail, laissant à Sam la garde de son bambin, il ne se doute pas qu'il va devoir ouvrir sa maison à une personne supplém... >Voir plus
Sam Price est un loup solitaire. Habitué à vivre seul, il ne déroge à cette règle que pour les beaux yeux de son fils de cinq ans, Lucas, qu'il partage avec ses deux mamans, Êve et Suzanne. Lorsque les deux femmes s'absentent pour leur travail, laissant à Sam la garde de son bambin, il ne se doute pas qu'il va devoir ouvrir sa maison à une personne supplém... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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J'ai enfin lu LE vrai premier récit de Norah R Clauer à Lawson et c'était vraiment idiot d'être passé à côté !! Surtout qu'on est devant une très jolie histoire qui parle de tolérance et d'acceptation et surtout de confiance et d'amour partagé... à 3 ! L'histoire d'une famille recomposée et construite autour d'un petit garçon incroyablement choupinou, qui ajoute un souffle de fraîcheur, de légèreté et d'innocence, propre à l'enfance.
Évidemment, je me suis régalée car j'adore la plume de l'auteur : dynamique et fluide, parfois impertinente et drôle mais toujours douce, tendre et sensuelle. J'ai trouvé la naissance et l'évolution de ce ménage à trois assez originales et en même temps totalement crédible même si j'avoue que j'aurais aimé que ce soit plus approfondi. Je rappelle que nous sommes au stade "Norah,bébé auteur" donc celui où on attend que son talent s'épanouisse pour éclabousser les pages de ses futurs romans... [alert spoil ! Ça se vérifie effectivement par la suite, avec de moins en moins de fautes d'orthographe et des histoires plus addictives les unes que les autres... ]
Bref, maintenant que je vous en ai parlé, ce serait dommage de passer à côté, non ??? Alors, partez écouter la chanson des étoiles, laissez les douces voix masculines vous charmer et fermez les yeux, confiants, comme cet enfant bercé par l'amour de ses 2 mamans et ses 3 papas !
Évidemment, je me suis régalée car j'adore la plume de l'auteur : dynamique et fluide, parfois impertinente et drôle mais toujours douce, tendre et sensuelle. J'ai trouvé la naissance et l'évolution de ce ménage à trois assez originales et en même temps totalement crédible même si j'avoue que j'aurais aimé que ce soit plus approfondi. Je rappelle que nous sommes au stade "Norah,bébé auteur" donc celui où on attend que son talent s'épanouisse pour éclabousser les pages de ses futurs romans... [alert spoil ! Ça se vérifie effectivement par la suite, avec de moins en moins de fautes d'orthographe et des histoires plus addictives les unes que les autres... ]
Bref, maintenant que je vous en ai parlé, ce serait dommage de passer à côté, non ??? Alors, partez écouter la chanson des étoiles, laissez les douces voix masculines vous charmer et fermez les yeux, confiants, comme cet enfant bercé par l'amour de ses 2 mamans et ses 3 papas !
Lucas, cinq ans, est le fils que se partage un couple de lesbiennes et Sam, leur ami, homme un peu renfermé. Tous sont très occupés par leur travail et les mamans ont engagé une nounou. Elles doivent s'absenter pendant quinze jours et confient leur fils et sa nounou, Greg, un beau jeune homme à Sam … qui se sent craquer pour lui …
C'est plein de bonnes intentions, tout le monde est beau et gentil, le cadre de l'action et les personnages sont assez superficiels et convenus, un ménage à trois est-il envisageable ? le gamin sert de liant et tout coule de source, de la romance mièvre, parsemée de bons sentiments et pas grand chose d'autre.
L'écriture est basique, parsemée de quelques fautes, globalement c'est mièvre et ne peut intéresser que les lecteurs peu exigeants ou qui apprécient la romance fleur bleue sans complication …
C'est plein de bonnes intentions, tout le monde est beau et gentil, le cadre de l'action et les personnages sont assez superficiels et convenus, un ménage à trois est-il envisageable ? le gamin sert de liant et tout coule de source, de la romance mièvre, parsemée de bons sentiments et pas grand chose d'autre.
L'écriture est basique, parsemée de quelques fautes, globalement c'est mièvre et ne peut intéresser que les lecteurs peu exigeants ou qui apprécient la romance fleur bleue sans complication …
Citations et extraits (3)
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Sam paraissait troublé mais il répondit toutefois à son acolyte avec un demi-sourire qui parut odieusement narquois à Greg :
- La nounou.
- La tienne ? s'esclaffa l'autre, lourd.
- J'aimerai bien !
Et ils repartirent à rire comme deux débiles devant un Greg plus qu'énervé.
Seigneur ! Il ne pouvait pas tolérer ca !
Il secoua la tête et tourna les talons pour se rendre au salon. Les deux autres le suivirent en continuant à rire, se moquant de sa réaction. L'inconnu était hilare et Greg l'entendit braire comme un âne dans son dos. Quel sale type ! Comment Sam avait-il osé ramené un être aussi impoli dans sa maison ? Greg se doutait qu'il n'avait pas eu les messages de Suzanne et Êve et cela le dérangeait d'autant plus que cela voulait dire que Sam avait eu d'autres projets pour la soirée et que ce mufle en faisait partie. Il se sentit encore plus furieux à cette idée. Il fonça prendre la valise de Lucas dans sa chambre, attrapa la main du gamin encore un peu ensommeillé et le tira jusqu'à la porte du salon où se tenaient désormais les deux hommes.
- Lucas ? s'étonna Sam en voyant son fils derrière Greg.
Il paraissait avoir dégrisé d'un coup en découvrant la présence du petit garçon.
- La nounou.
- La tienne ? s'esclaffa l'autre, lourd.
- J'aimerai bien !
Et ils repartirent à rire comme deux débiles devant un Greg plus qu'énervé.
Seigneur ! Il ne pouvait pas tolérer ca !
Il secoua la tête et tourna les talons pour se rendre au salon. Les deux autres le suivirent en continuant à rire, se moquant de sa réaction. L'inconnu était hilare et Greg l'entendit braire comme un âne dans son dos. Quel sale type ! Comment Sam avait-il osé ramené un être aussi impoli dans sa maison ? Greg se doutait qu'il n'avait pas eu les messages de Suzanne et Êve et cela le dérangeait d'autant plus que cela voulait dire que Sam avait eu d'autres projets pour la soirée et que ce mufle en faisait partie. Il se sentit encore plus furieux à cette idée. Il fonça prendre la valise de Lucas dans sa chambre, attrapa la main du gamin encore un peu ensommeillé et le tira jusqu'à la porte du salon où se tenaient désormais les deux hommes.
- Lucas ? s'étonna Sam en voyant son fils derrière Greg.
Il paraissait avoir dégrisé d'un coup en découvrant la présence du petit garçon.
- À l'école, mes copains disent que ma famille, c'est pas une vraie famille.
- Ah oui ? Et comment peuvent-ils prétendre ça ?
- Parce que j'ai deux mamans et un papa.
- Ça ressemble drôlement à une famille, ça ! Tu n'es pas d'accord ?
- Si.
- Alors ce n'est pas important ce que disent les autres. Peut-être qu'en vérité, ils sont jaloux.
- Tu crois ?
- Tu as une maman de plus qu'eux. C'est super, non ?
- Oui… - Toi, tu aimes ta famille, n'est-ce pas ?
- Oh oui !
- C'est tout ce qui compte.
- Ah oui ? Et comment peuvent-ils prétendre ça ?
- Parce que j'ai deux mamans et un papa.
- Ça ressemble drôlement à une famille, ça ! Tu n'es pas d'accord ?
- Si.
- Alors ce n'est pas important ce que disent les autres. Peut-être qu'en vérité, ils sont jaloux.
- Tu crois ?
- Tu as une maman de plus qu'eux. C'est super, non ?
- Oui… - Toi, tu aimes ta famille, n'est-ce pas ?
- Oh oui !
- C'est tout ce qui compte.
Elle arborait un sourire torve, dédaigneux, alors qu'elle récupérait sa précieuse fille auprès de Greg. Elle le détestait cordialement depuis qu'il avait refusé une invitation à diner avec elle. On ne refusait rien à Mme Petrova, mais Greg, même s'il n'avait pas été gay, aurait éviter de se retrouver en tête à tête avec elle pour quoi que ce soit. Elle le faisait presque flipper, tout comme sa fille. Quand elle le salua avec son accent russe qu'il soupçonnait être factice, comme les seins et les dents de cette Cruella d'enfer de pacotille, il frémit à l'idée de devoir lui serrer la main. Heureusement, elle s'en abstint, gardant ses ongles manucurés de sorcière agrippés à son sac hors de prix. Greg aurait voulu qu'elle s'en aille mais elle avait apparemment quelques griefs contre lui car elle releva le menton pour le jauger.
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