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4,06

sur 5538 notes
Est-ce toutes ces années passées sur le terrain en tant que Capitaine à la PJ de 93? Mais une chose est sûr Olivier Norek sait mettre en scène ses crimes.
De plus il a un vrai don pour l'écriture, l'action est prenante et ses personnages de flic sont attachants sans être des caricatures (cela nous change d'autre polar…).
Ici l'important n'est pas d'élucider l'enquête, on comprend vite le ressort de l'intrigue, mais bel et bien d'être plongée dans le bain de la police judiciaire du 93.
Et qui mieux que Norek peut peindre un tableau si vraisemblable?
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Une petite pioche au hasard dans grande PAL, et me voici avec le 1er roman d'Olivier Norek et la 1ère enquête de Coste. Victor est devenu un personnage récurent des romans de l'auteur.
Victor Coste est commandant au groupe crime 1 à la SDPJ 93. Son groupe doit enquêter sur deux meurtres inhabituels, et en parallèle Coste reçoit des courriers anonymes sur des meurtres non résolus. On suit Coste et les autres membres du groupe dans l'enquête et sa résolution.
Un livre plein de réalisme sûrement dû à la profession de l'auteur.
Un 1er roman très réussi, et je comprends encore mieux l'engouement pour les suivants. le style d'écriture est clair, il y a des rebondissements. Il y a aussi des pointes d'humour, cela rend encore les personnages plus vivants.
Une lecture très agréable.
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C'est mon premier Norek, alors autant commencer par le début, d'autant que certaines personnes dont je respecte l'avis m'ont dit que les premiers, ceux de la trilogie Coste, étaient les plus solides, en raison de leur authenticité – l'auteur était alors encore dans la police, précisément dans le 93, c'est donc peu de dire qu'il disposait d'une documentation de première bourre.
C'est un bon roman.
Effectivement, on ressent immédiatement que Norek sait de quoi il parle, ce qui facilite l'immersion dans son ouvrage. Les personnages font vrai, les dialogues font mouche, on ressent immédiatement cette camaraderie à la vie à la mort d'une petite équipe habituée à mettre solidairement les mains dedans jusqu'aux coudes.
Pour ne rien gâcher, le scénario m'a paru plutôt original. Même s'il n'évite pas le poncif du "tueur en série" avec des méthodes "bien à lui", Norek lui donne des motivations tout autres que la perversité de mise habituellement, et réussit à donner à son affaire un arrière-plan politique subtilement glissé. En bref, cette histoire de disparition de cadavres est une bonne idée, même si je n'ai pas compris pourquoi le tueur voulait faire dans la fascination gothique (zombie, vampire, combustion spontanée, hum...)
Sur le plan formel, le style est correct, mais le roman souffre quand même de quelques problèmes de construction et de transitions (passages du coq à l'âne, flashbacks sans prévenir...) qui ajoutent de la complexité alors que le scénario est déjà bien suffisamment alambiqué comme ça.
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Au départ j'ai eu un peu peur de m'ennuyer. La première surprise de la légiste, du déjà lu. Puis l'auteur rentre dans l'enquête on découvre chaque membre de l'équipe. Une équipe soudée un peu border line mais sympathique. Beaucoup d'humour de la part de chaque personnage qui les rend plus réels et attachants. Cela donne de la dimension aux personnages et évite les stéréotypes trop marqués.
L'écriture permet au lecteur de se laisser porter par l'enquête puis de s'y perdre totalement. Les révélations se font en fondu. le lecteur vit de l'intérieur les crimes. Bon assez gores les détails. Mais c'est le roman policier thriller d'aujourd'hui.
Je ne suis finalement pas déçue et je suis impatiente de lire la suite.
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Le capitaine Coste et son équipe travaillent pour la brigade criminelle de la Seine-Saint-Denis. Ils sont confrontés quasiment chaque jour à la violence, la délinquance, la misère sociale, dans des contextes sordides de meurtres, de trafic de drogues mais aussi d'humains.
Ce matin-là, un corps est retrouvé dans un entrepôt, criblé de 3 balles. La stupéfaction est générale lorsque l'homme se réveille plusieurs heures après au cours de l'autopsie. Ce n'est que le début d'une série de situations invraisemblables qui vont révéler une opération encore plus incroyable : le code 93.
L'auteur, lui-même lieutenant de police du SDPJ 93, a l'expérience de ses histoires, pioche dans son expérience les anecdotes si perturbantes car si vraies qui émaillent son récit.
Le style est tonique, on est happé tant par l'intrigue que par l'environnement. Les personnages ont une densité palpable et très vite on visualise la situation à travers des séquences de séries policières. Rien de surprenant du reste, Olivier Norek est le scénariste de l'excellente série Engrenages.
C'est donc avec beaucoup de plaisir que j'ai découvert cet auteur. Je vais continuer la trilogie initiée par ce titre.
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Un nouvel auteur de thrillers à découvrir.

Un style fluide, addictif, même si parfois il existe des imprécisions (soyons tolérante c'est son premier roman...) et des enquêtes qui tiennent en haleine, même si celle-ci est un peu tirée par les cheveux...

Victor Coste, capitaine de police en Seine-Saint-Denis, un homme avec ses blessures, enquête sur des morts étranges dont la mise en scène est travaillée.

Des chapitres courts, un style bien imagé et une intrigue bien menée.



Bien ûr, moins convaincue qu'effacer 23 dossiers peut faire baisser les statistiques criminelles en Seine-Saint-Denis !

J'ai aimé les descriptions de cette banlieue et ce flic déterminé.Tout à fait normal car l'auteur a exercé en tant que policier dans le 9.3. !

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Ayant débuté la découverte des romans de monsieur Norek dans le désordre,
"Territoires" en premier lieu,
et ensuite "entre deux mondes",
je me devais de rendre justice à l'équipe du capitaine Victor Coste afin de cerner au mieux ces personnages qui m'avaient fait si bonne impression dans le second opus.

Bien que "Code 93" soit un très bon roman policier, je ne suis pas mécontente d'avoir fait le chemin dans le désordre, car il s'agit bien d'un premier roman avec ses petits défauts et ses lacunes, si j'avais commencé par le début, par celui-ci, je ne me serais peut-être pas précipitée avec autant de curiosité vers ses autres écrits.
Car avec "Territoires", Olivier Norek a réellement réussi à m'accrocher à ses personnages et à son style très percutant, avec "entre deux mondes" il a finit par me séduire totalement avec sa capacité à se renouveler dans une histoire bien différente et ô combien captivante.

"Code 93" est comme je disais un bon roman, on reconnait bien le style de l'auteur, il va droit au but, mais à ce stade de son expérience d'écrivain, certaines fioritures polluent un peu le récit (celles là même qui seront gommées dès le 2e roman et rendront sont style si percutant), l'intrigue est rondement menée mais j'ai regretté connaître l'identité du criminel 100 pages avant la fin et finalement bien que l'on apprend à connaître un peu plus le capitaine Coste, son vécu, j'ai trouvé son équipe moins attachante que dans "territoires". Je vais donc lui attribuer un 3 étoiles et demi pour rester cohérente avec mes notes de ses autres romans.

Il etait tout de même très intéressant de voir une telle évolution entre le 1er et le 2e roman, une capacité à s'améliorer qui présage une belle carrière pour cet écrivain qui fait déjà bien parler de lui.

Au suivant donc avec "surtensions" ... mais toujours avec un grand enthousiasme car si le niveau des écrits de Monsieur Norek va crescendo je ne risque pas d'être déçue de la suite du programme!
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Seine-Saint-Deniissss, ton univers impitoyableeeeee....Entre un mort émasculé pas vraiment mort, des filles paumées shootées à l'héro qui finissent très très mal, un camé torturé dans un pavillon de Romainville et un département exsangue au bord de la guerre civile, on peut dire que notre capitaine Victor Coste a du pain sur la planche.

Fin fleuron du SDPJ du 93, Coste est un homme secret, discret et efficace à la tête d'une équipe hétéroclite : un flic grande gueule et dragueur, un geek qui préfère rester en retrait de l'action et une nouvelle recrue, mix entre Josiane Balasko dans Gazon maudit et une lanceuse de poids est-allemande. Une fine équipe au service d'une enquête bien crade où la misère sociale côtoie les hautes sphères du pouvoir, où sexe rime avec drogue, dans un no mans land quasi institutionnalisé. Qui émascule et torture sans vergogne des pourris jusqu'à la moelle ? Quel est ce mystérieux corbeau qui joue avec Coste comme le chat avec la souris ? Enfin, pour quelles raisons la hiérarchie judiciaire lui met-elle des bâtons dans les roues ? C'est que tout le monde est roi au pays des pourris et de la corruption.

Olivier Norek est flic à la SDPJ du 93. Autant vous dire qu'en parler revient à évoquer un sacerdoce. Manque de moyens mis à la disposition des services de police et de la justice, inertie des politiques qui préfèrent abandonner ce département à la guerre des gangs et aux petites frappes plutôt que de chercher des solutions, découragement, pression et courage des forces de police au bout du rouleau, sont autant de thèmes abordés avec intelligence dans Code 93. Ici pas de tout noir ou tout blanc, mais du gris partout. Norek nous offre une réalisé, sa réalité, par le biais de la fiction même si l'on sent poindre au détour de chaque phrase l'expérience de terrain, le vécu et c'est une grande claque dans la figure, croyez-moi. On est dans le concret, pas de doute. Ici, point de super flics bodybuildés mais des gens usés, ici pas de labo scientifique dernier cri mais un service saturé qui fait avec les moyens du bord. Une poignée de flics pour une multitude de délits. Elle est pas belle la justice. ?

Un roman choc, sans chichi, des personnages pas glam et une intrigue qui tient la route. le style Norek, j'adhère.
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♫ Ça balance pas mal Seine-Saint-D'nis, ça balance pas mal… ♪ le 93… Ce n'est pas un lieu où j'aurais envie de passer mes vacances, ou de le visiter. La Plaine-Saint-Denis du Club Dorothée, c'est loin.

Ami du polar, au revoir ! Ami d'un Derrick classique, prends tes cliques. Amateur de Lescaut-Navarro, détale plein pot.

L'auteur ne fait pas dans le policier classique et nous sommes loin des séries télés du samedi soir ou de celles avec des lunettes de soleil et des tests ADN à foison. Ici, nous sommes les deux pieds dans la réalité.

Quoi de mieux qu'un flic pour nous parler des roussins ? Et monsieur Norek le fait avec brio et avec trio… Non, zut, avec un quatro de policiers bien campés (quatuor, ça ne rimait pas).

Ça commence un peu comme sur l'étal d'une boucherie avec la saucisse du gars ficelée comme un rôti et les deux boulettes absentes (parties sans prévenir la direction).

L'enquête démarre de suite, les policiers s'égarent, cherchent, trouvent, avancent un peu, reculent… le tout avec de l'humour noir et une bonne dose de camaraderie.

Ça se lit tout seul, les chapitres s'enchainent, ça se déchaine, on ne s'embête pas, on trace sa route dans les immeubles tout pourris du 93, on évite de marcher sur les seringues ou les capotes.

Durant la lecture, en plus de bien aimer le récit, l'envie d'aller boire un verre avec ces flics a grandit de plus en plus en moi. Mais pas dans le 93, s'il vous plait !

Dans ce roman, c'est le réalisme qui te pète à la gueule. T'es dans la cité, mec, alors fais profil bas et perds pas de vue qu'ici, tu n'es pas le bienvenu. On sent que l'auteur a mis ses tripes et ses connaissances dans ce roman.

Tu trembles, tu sais des tas de choses que les policiers ne savent pas encore, mais ça change rien à l'affaire, tu sais qu'il manque une pièce du puzzle et que celle-là, tu la verras pas arriver avant la fin du livre.

Une fois le puzzle reconstitué, là, tu te prendras un coup dans le plexus. Et ça fait maaaaal. Mais t'as bon.

Un roman où les Poirot, Holmes, Columbo, Navarro et autre n'ont pas le droit de citée (warf warf warf). Une équipe de choc qui t'emmène au bout de l'horreur, une plume qui te tire des mots à la vitesse d'une balle sortant d'un révolver.

Un roman coup de poing dans ta gueule.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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J'ai beaucoup aimé cette intrigue (au début..) c'était plutôt bien mené, suspens et page Turner ont été au rendez-vous.
On sent bien qu'Olivier Norek sait de quoi il parle. Les procédures sont si bien expliquées qu'on s'y croirait !
D'ailleurs, j'ai beaucoup aimé son personnage principal (Victor Coste) même s'il est plutôt la caricature du flic solitaire et impliqué un peu trop dans son travail, son charme a fonctionné sur moi.

Par moment, l'auteur pousse tellement sa plume dans une description si imagée et complète des crimes et de leurs esquisses que ça en est à la limite du supportable, tant le tout rend un décor glauque et indéniablement gore.

Mais... je sais bien que c'est un premier roman, et je le garde bien en tête. L'auteur ne s'est que perfectionné depuis (comparé à ses one-shot).

J'ai trouvé que parfois le récit n'était pas suffisamment voir, pas fluide du tout. J'ai perdu le fil de temps en temps. J'ai même oublié quel était l'enquête principal, tant s'était un peu trop brouillon par moment.
J'ai deviné la fin dès le départ, mais j'ai eu tout de même la curiosité de voir où l'auteur voulait nous mener.

Mais malgré ses petites imperfections, code 93 m'a convaincue de lire la suite des histoires de Victor Coste. Olivier Norek n'a pu que s'améliorer depuis...
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