AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,06

sur 5517 notes
10 raisons qui me poussent à vouloir faire partie de l'équipe du Capitaine de police Victor Coste :
1) Il a une fibre sociale hors norme qui le pousse à être proche de ceux qui souffrent.
2) Il a un joli sens de l'insubordination.
3) Il est talentueux, pour résoudre des enquêtes et pour foutre le bordel dans les protocoles.
4) Il a l'humour intelligent et discret.
5) Il est fidèle... en amitié, en amour, en rancune et entretient ses souffrances passées (pas sûr que ce soit toujours une qualité).
6) Il sait séduire en se laissant désirer et en cultivant son côté bad boy écorché vif.
7) Il aime son job et raffole de son équipe. (Dites, Capitaine Coste, j'peux en faire partie ? J'ai plein de qualités à mon actif. Si vous prenez le risque de m'engager, je vous le prouverai.)
8) Il n'a pas peur de la noirceur du monde et s'engage corps et âme pour illuminer un peu le quotidien.
9) Il vient de me permettre de passer un excellent moment de lecture.
10) Il revient tout bientôt dans une prochaine enquête... Et ça me fout la patate instantanément !

Code 93 est un roman policier noir, glauque, violent qui est à déguster sans modération. Etre aux côtés de Coste et de son équipe, c'est avoir la garantie de traverser l'enfer en étant protégé du danger et de goûter aux côtés les plus sombres de l'âme humaine sans risquer d'y succomber.
C'est une histoire plus complexe qu'il n'y paraît qui aborde de nombreux thèmes d'actualité et qui traite des préoccupations de chacun d'entre nous.
C'est une enquête rondement menée par un expert en la matière qui sait mener son monde (ses personnages et ses lecteurs) avec finesse, autorité et tendresse.

Alors tombez vous aussi amoureux de la plume de Norek et de son fidèle serviteur Coste.

P.S. Mention spéciale pour le Lieutenant de Ritter qui sait réinventer l'effet de surprise, qui cultive le sens de l'auto-dérision et qui fait plier les machos les plus tenaces.
Commenter  J’apprécie          354
Enfin un polar où les flics ne sont ni dépressifs, ni alcooliques !
Et pour cause, écrit par un policier de Seine Saint Denis où il vit depuis vingt ans, il remet les choses à leur place.
J'ai lu le livre en une seule journée, j'aime l'équipe du capitaine Coste, l'intrigue ,le réalisme : on voit le cheminement du tueur, une personne "normale" qui au vu des circonstances va basculer dans l'inhumanité la plus totale. Olivier Norek a un talent fou, ne passez pas à côté de cet auteur !
Commenter  J’apprécie          340
Premier volume de la trilogie du capitaine Coste (Code 93, Territoires et Surtensions), Code 93 embarque le lecteur dans le quotidien d'une équipe de la brigade criminelle de la Seine-Saint-Denis. Confrontés quotidiennement à la violence, à la délinquance, à la misère sociale, Coste et son équipe découvrent un corps criblé de balles dans un entrepôt désaffecté. La stupéfaction se mêle à l'horreur lorsque l'homme se réveille au cours de l'autopsie.
De l'ex-flic Olivier Norek, je n'avais lu que Surface et Impact. J'en garde un excellent souvenir de lecture. Et avec ce premier tome de la trilogie, j'ai encore une fois été totalement embarqué par l'auteur et son enquête.
Le style est millimétré, mêlant humanité et description clinique du boulot de flic. Il y a dans ce bouquin pas mal de belles phrases, fluides et bien rythmées. L'enquête est extrêmement bien documentée, l'intrigue parfaitement ficelée, ne laissant pas une seconde de répit au lecteur.
Vous l'aurez compris, rien n'a été laissé au hasard. Et on passe un très très bon moment.
On se laisse immerger dans les pensées et les ressentis des personnages. On partage leurs découvertes et leurs choix en se sentant réellement impliqués dans l'enquête.
Le discours sous-jacent est également très bien amené. Sans pathos, et sans jamais tombé dans le poncif, Olivier Norek nous raconte la hiérarchie, les enjeux politiques, financiers et autres qui sous tendent la vie d'un commissariat.
Et puis, il nous raconte aussi les autres, les oubliés. Les victimes sans intérêt, simples lignes statistiques prises en considération en fonction des modes.
Et puis, il nous raconte aussi les flics, qui eux servent de soupapes entre ces deux réalités, arrondissent les angles, et se prennent indifféremment les critiques de tout bord, sans jamais abandonner.
Un excellent moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          331
Je ne peux que me joindre au concert de louanges qui accompagne ce livre ; même préparée à découvrir un bon polar (merci M_a_r_c ! merci Ziliz !), je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi réussi.
Le Capitaine Victor Coste et sa petite équipe de la Police Judiciaire de Seine-Saint-Denis doivent résoudre une série de meurtres où les cadavres sont mis en scène de façon... surprenante.
Plus que l'histoire, qui m'a parfois semblé maladroite avec ses petites intrigues superflues, c'est surtout cette vision de l'intérieur d'un service de PJ qui m'a plu. Ancien de la Grande Maison, Olivier Norek décrit avec finesse un quotidien fait de manque de moyens (humains et matériels), de rivalités entre collègues, de coups bas de la hiérarchie, de politique du chiffre, et de zones de non-droit, ici dans le 9-3, département le plus pauvre et le plus violent de métropole. Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est que Norek ne dénonce, ni ne geint : il raconte, et ça vaut tous les reportages. Et malgré les horreurs narrées, il parvient à insuffler à son roman une légèreté parfois drôle ou fataliste.
Ce que j'ai également beaucoup aimé, c'est que l'auteur nous épargne tous les poncifs du genre : ici, il n'y a pas de flics alcoolos, obèses, dépressifs, divorcés, bas du front etc. ; il y a juste des hommes (et femmes) soudés autour de leur Capitaine, animés par le sens du service public et aspirant à être utiles, qui essaient de résister à la dureté de leur environnement, de rester humains et de s'arranger avec leur conscience comme ils le peuvent. J'ose espérer que quelques spécimens de ce genre existent vraiment dans la réalité.
Enfin, ce roman se lit très facilement et très rapidement, tant les personnages sont attachants, et l'enquête haletante malgré mes petits bémols susmentionnés.
Je ne vais pas tarder à lire les deux opus suivants, ayant succombé à mon tour à la fièvre Norek -ou la fièvre Coste ? (tous deux ont de beaux yeux bleus tristes) ; et si vous n'êtes pas encore contaminés, je vous invite à succomber vous aussi.
Commenter  J’apprécie          3317
C'est à l'occasion de la lecture Commune Polar pour le mois de janvier 2019 que j'ai découvert Code 93 ainsi que son auteur Olivier Norek.
J'avais fait une tentative de lecture tout début janvier, mais j'avais reposé le livre, n'accrochant pas du tout. Étant un peu plus disponible en cette fin de mois, j'ai refait une tentative et cette fois ci je me suis laissé prendre à cette lecture. C'est d'ailleurs ainsi que j'ai pleinement réalisé que selon le moment où l'on se lance, on peut passer ou non à côté d'une lecture, apprécier ou non un livre . Comme quoi les dispositions d'esprit, ce n'est pas qu'une légende quand il s'agit d'entamer une lecture…
J'ai d'emblée accroché à l'histoire et aux personnages malgré une petite résistance et méfiance au départ de cette lecture. J'avoue me lasser de plus en plus des polars et/ou thrillers qui semblent avoir comme marque de fabrique une surenchère d'hémoglobine et de gore au détriment de la crédibilité de l'histoire. Je me suis vite rendue compte que ce n'était pas le cas pour ce livre. On s'immerge complètement dans les arcanes de la police et le fait que l'auteur soit un ancien policier donne une sacrée touche de réalisme. Cette plongée dans le 93 est bien réelle et c'est ce que j'ai vraiment apprécié dans Code 93.
Les personnages, principalement la petite équipe de Victor Coste, même s'ils n'échappent pas tout à fait aux clichés du genre sont attachants et je reconnais que j'ai envie de continuer à suivre leurs histoires dans les deux livres qui constituent la suite de Code 93.
Je mettrais juste un petit bémol à cette histoire. J'ai été franchement happée par le début de l'histoire, et puis tout à coup, sans crier gare, mon intérêt s'est envolé sans que je comprenne vraiment pourquoi…Bon, en réfléchissant, j'ai compris …Car l'histoire change de rythme après la moitié du livre et cela au détriment du récit et de l'enquête…Bon, évidemment, ceci n'est que mon humble avis et n'engage que moi…. Cela ne m'empêchera pas de lire d'autres livres d'Olivier Norek….

Lecture Commune Polar Janvier 2019
Commenter  J’apprécie          334
Pour l'équipe de Coste, c'est un peu Halloween tous les jours avec cette enquête : entre le mort qui se réveille sur la table d'autopsie et le t-shirt qu'il porte appartenant à un cadavre calciné, les amoureux du glauque sont à la fête !

En fait, la réalité est bien pire que ce que ces deux mises en scène médiatiques laissent imaginer, et un serial killer a manifestement décidé de sévir dans le 93... Et s'il n'y avait que ça ! Il faudra aussi faire avec les complots politico-gouvernementaux, les intérêts financiers et les flics véreux... Sans compter les vendeurs de drogue et les proxénètes....

Dans la première partie, on voit Coste et son équipe enquêter, réfléchir, se débattre avec les interrogatoires. Equipe d'ailleurs fraîchement remaniée, puisque son second, Aubin, a enfin obtenu une mutation miraculeuse loin du sordide 93. du coup, c'est le mal dégrossi Scaglia qui monte en grade et se lèche les babines à l'idée d'accueillir une femme, Johanna dans l'équipe. Et qui déchantera d'ailleurs aussi sec en rencontrant ladite Johanna, qui n'a rien de la sulfureuse beauté féminine qu'il s'était de prime abord imaginé... Sans compter le jeune Sam, qui se trouve mal dès que c'est un peu sanglant, et la légiste, amoureuse de Coste qui ne se décide pas à lui déclarer sa flamme. Et puis coup de théâtre : alors que nos enquêteurs brûlent (au sens figuré, eux !), de la drogue est dérobée, et Coste, soupçonné, est mis à pied.

Dans une seconde partie, on revit les événements dans l'ordre où ils se sont produits, et du point de vue de l'assassin. Cette partie là m'a aidée à comprendre les finesses de l'affaire, mais bon, à ce stade, on a déjà une bonne idée du tableau.

La troisième partie nous montre notre fine équipe contourner allègrement l'interdiction de se voir pour décider de leur mode d'action. Et la dernière voit le dénouement de toute l'affaire.

J'ai adoré ce livre parce que les personnages sont tout sauf manichéens : les bons flics sont parfois amenés à se compromettre, le "fouille-merde" de journaliste a une morale, et on arrive même à ressentir de l'empathie pour l'assassin !

Quant à la fin, j'adore les fins de ce type, quand tout est résolu, quand on a le sentiment que chacun est à sa place, et qu'en même temps, on ne sait pas trop dire qui a gagné, qui a perdu.

Et, cerise sur le gâteau, Olivier Norek écrit merveilleusement bien. Reste quelques scènes un peu trop "gore" pour moi, mais bon, il en faut pour tous les goûts, et elles restent limitées à quelques pages.

Je relirai volontiers du Norek, en tous cas, ça c'est sûr !

Commenter  J’apprécie          315
J'ai mis du temps à lire Olivier Norek, alors même que j'en entendais beaucoup de bien. Après avoir beaucoup aimé ma lecture en livre audio de Surface, j'ai eu envie de découvrir davantage l'univers de l'auteur, et plus précisément sa saga avec Victor Coste, son personnage récurrent.

Dans ce premier tome (qui peut, à priori, se lire indépendamment du reste), capitaine de police en Seine-Saint-Denis, doit enquêter sur plusieurs événements assez perturbants, même pour lui. Un cadavre émasculé qui rouvre les yeux sur la table d'autopsie, une combustion spontanée, un mystérieux "Code 93"...

C'est avec pas mal d'enthousiasme que je me suis lancée dans ce roman, parce que j'avais trouvé Surface très intéressant. Malheureusement, je n'ai pas autant apprécié cette lecture. Je trouvais justement que l'auteur restait un peu trop en... surface.

C'est un roman qui nous entraîne dans des histoires de drogue, de prostitution, des lieux de pouvoir aux caves du 93. J'ai été assez surprise par la manière dont Olivier Norek a mené cette enquête à partir du moment où nous suivons l'histoire des yeux d'un des personnages. J'ai eu beaucoup de mal au moment de la lecture de certaines scènes de torture et, pourtant, je suis habituée aux thrillers !

Même si le récit était intéressant, la sauce n'a pas pris. Je n'ai pas réussi à me captiver pour cette histoire, le mystère m'a laissée de marbre. Pourtant, c'est le premier livre de l'auteur et, en ayant lu un autre, je sais que son écriture va grandement s'améliorer par la suite. Alors, j'ai aimé cette lecture, sans plus, mais je n'oublie pas que la Seine-Saint-Denis c'est d'la bombe, bébé !
Commenter  J’apprécie          302
Après avoir lu Surface que j'ai bien aimé, je me suis dit que j'allais poursuivre ma découverte d'Olivier Norek par son premier roman.

J'ai terminé Code 93, il y a quelques jours et je trouve que c'est un bon policier avec une intrigue qui tient la route. L'histoire se déroule en Seine Saint-Denis où nous faisons connaissance avec Victor Coste, capitaine de police judiciaire.

Si le point de départ consiste en deux affaires pour le moins inhabituelles : un homme torturé qui reprend vie sur la table d'autopsie et un toxicomane entièrement calciné, le déroulé de l'enquête est ensuite assez classique.

J'ai trouvé le rendu de la vie d'une équipe de PJ très pertinente, quand on connait les antécédents de l'auteur, rien de plus normal.
J'ai également apprécié le contraste entre les deux univers, d'un côté la banlieue, de l'autre les « hautes » sphères de la capitale

Commenter  J’apprécie          300
Premier Olivier Norek et déjà conquis.
Un cadavre émasculé retrouvé dans les entrepôts du canal de l'Ourcq avec trois balles dans le buffet se réveille sur la table d'autopsie laissant le capitaine de police Victor Coste et la légiste Léa Marquant un peu perplexes.Le pull criblé des trois impacts que revêt le ressuscité appartient en fait à une autre victime d'où l'énorme confusion.Le meurtrier laisse des indices pour que Coste et sa brigade oriente l'enquête dans la bonne direction.Un bon polar.
Commenter  J’apprécie          300
Cela fait 10 mois que j'ai rencontré Olivier NOREK et que je me suis fait dédicacer son premier livre. Je viens enfin de le lire.
C'est un polar avec un héros récurrent, le Capitaine Victor Coste.
Un polar écrit par un policier, ça tient forcément la route techniquement. C'est sans faille.
Le personnage de Victor Coste, c'est un peu le Franck Sharko d'Olivier NOREK. Comme Sharko, il a vécu un drame et plus rien ne lui fait peur désormais. Ca en fait un personnage attachant.
L'histoire commence par des meurtres qui semblent reliés entre eux et entre lesquels il faut trouver le lien. Olivier NOREK nous entraîne facilement dans le sillage de Victor Coste. le « code 93 » est une opération qui a réellement existé en Seine-Saint-Denis. Olivier NOREK en a fait une histoire palpitante.
Je n'ai pas eu un coup de coeur. Je ne sais pas expliquer ce qu'il manquerait pour ça. Est-ce le polar en trop ? le parallèle trop grand avec le héros de Franck Thilliez ? Est-ce trop polar, pas assez thriller ? Est-ce la gêne venue des personnages caricaturaux et stéréotypés ? Je ne parviens pas à analyser plus mon ressenti.
Une belle lecture tout de même.
Commenter  J’apprécie          307




Lecteurs (11761) Voir plus



Quiz Voir plus

Entre deux mondes - Olivier Norek

Que signifie Youké ?

boxe thailandaise
chanson de Richard Gotainer
discipline de relaxation
UK - L'Angleterre

10 questions
215 lecteurs ont répondu
Thème : Entre deux mondes de Olivier NorekCréer un quiz sur ce livre

{* *}