Territoires

Toujours avec le même bagout, toujours avec des petites phrases assassines ou simplement innocentes : La maire qui arbore « un débardeur en soie mais porté sur un jeans pour faire proche du peuple » toujours avec une connaissance confondante du terrain, Olivier Norek nous fait vivre dans une banlieue, Malceny, dans son « Territoires » écrit en 2014.
Et toujours, surtout, avec une prescience de ce qui advient aujourd'hui : la délinquance et les émeutes, les injures, devenues banales, à l'intention des forces de l'ordre, des enfants cagoulés, trois meurtres simultanés de trois boss de la drogue, et la question, lorsque tout s'enflamme :
 qui profite le crime ?
Qui manipule ?
Comment justifier de soulever le feu dans un quartier en clamant son désir de justice sociale ?
Comment choisir, quand on déclame dans un discours officiel les mots insertion, seconde chance et lutte contre le chômage, les délinquants notoires qui serviront de relais au maire pour apaiser les quartiers sensibles ?
Avec la figure de Jacques, un vieil homme qui a menti à sa femme malade quant à la tranquillité du quartier, et devient «  nourrice » de la drogue qu'il garde au chaud avant qu'on ne vienne le récupérer, la figure de la maire prête à tout pour se faire réélire, les flics qui vendent leurs scoops aux journaleux, et bien entendu Victor Coste, obligé de faire face aux émeutes, Norek nous dresse une analyse sur un monde avec nuances apportées :
« La vente de cannabis rémunère une partie de cette population dont on ne sait pas quoi faire. Si on leur retire ce gagne-pain, ils devront trouver une autre source de revenus. Braquages, prostitution, enlèvements. C'est un moindre mal dans une situation sans issue. »

Enfin, l'embrasement : « Les émeutiers se divisent en quatre catégories. Pilleurs, incendiaires, casseurs et sauvages : les PICS. Si les trois premières ne s'attaquent qu'à la ville, la dernière catégorie vise essentiellement les forces de l'ordre. Par vengeance, par ennui, pour suivre le groupe. Souvent, par simple plaisir.
Et pour cette nouvelle nuit, les quatre étaient de sortie. »

Et là, la situation étant grave, je vous laisse en bonne ( ?) compagnie, sans pouvoir en dire plus.

Monsieur Norek, puisque que votre idylle, enfin, celle de Victor Coste avec Lea, a capoté, veuillez considérer mon offre(désintéressée) d'une nouvelle vie sous le soleil andalou. Avec lunettes noires pour protéger vos yeux bleus.

Lecteur assidu, je met rarement 5 étoiles à un livre. le premier volet nous a intégré dans le groupe coste , ce second volet nous a plongé dedans. On y est à 100%. J ai lu ce livre pendant la période des émeutes 2023 et pour certains chapitres en face de l IML. On ne sait plus la réalité de la fiction.
Hates de lire le suivant.

À Malceny dans le 93, l'heure est aux règlements de comptes. Les trois plus gros Caïds du territoire sont exécutés.
Le capitaine Coste et son équipe vont être confrontés à celui qui veut s'imposer. Une ville où chacun s'adapte. Mineur ou retraité, la police devrais se méfier de tous.
deal, drogue et argent à outrance, le nouveau chef de cité va marchander avec les hauts placés de la ville.

Je pense qu'il n'est plus vraiment nécessaire de présenter Olivier Norek lol.
Voici le quatrième livre que je lis de l'auteur. C'est encore une réussite avec ce deuxième tome de sa tétralogie.

Olivier maîtrise incroyablement bien son sujet.
Criminalité, guerre de territoire voilà un livre sans temps mort et extrêmement addictif.
Un récit découpé en trois parties, c'est réfléchi et méthodique. Les ambiances sont différentes, c'est fabuleux.
Avec sa plume immersive, les détails sont tellement bien exploités que nous vivons les scènes, notamment les nuits d'émeutes que subit la ville.
L'ambiance est électrique, la chaleur de la peur nous étouffe.
On y retrouve le commandant Victor Coste Fidel à lui-même, avec son équipe toujours aussi méthodique et efficace.
J'ai beaucoup aimé le côté chantage et négociations, la politique peu faire bien des dégâts et le pouvoir fait tourner bien des têtes.
Toujours un petit trait d'humour qui allège cette tension bien palpable dont l'auteur est maître.
Des protagonistes qui ont tous merveilleusement bien jouer leur rôle.
Un plaisir renouvelé en lisant du Norek, je vous conseil l'auteur (enfin ses livres hein) sans modération....

Il me reste Surtension et Dans les Brumes de Capelans à lire, j'ai déjà hâte de retrouver Victor.

En une semaine, les trois plus gros caïds du 93 sont exécutés. L'enquête sera donnée au commissaire Coste ( à là criminelle) mais aussi au Stup vu l'ampleur de l'enquête. Entre les recherches ont suit Bibz 12 ans qui fait régner la loi dans la cité. Il cache leur drogue chez des nourrices, mais voilà qu'on en découvre une morte avec un butin de deux cents mille euros de came. le commissaire et son équipe s'en sorte de justesse face au émeute. La mairie donne des pots de vin au caïd pour assurer la réélection de la maire.

Une histoire a perdre haleine, un rythme de dingue, les chapitres s'enchaînent, un page Turner comme j'aime. Hormis la scène avec le chat ( âme sensible s'abstenir à ce passage) j'ai adoré, retrouver le commissaire Coste ainsi que son équipe fut un réel plaisir . J'ai préféré ce tome la plutôt que code 93.

Très bon roman. J'avais lu Code 93 en début d'année et je continue ainsi la trilogie du capitaine Coste .
Quel plaisir de le retrouver dans une nouvelle aventure.
Même si cela reste une fiction, nous nous demandons quand même si nous ne sommes pas très proches de la réalité et si certaines pratiques ne sont pas couramment utilisées par certains maires afin d'assurer leur tranquillité.
C'est très souvent la question que je me pose lorsque je lis Olivier Norek.
Bref je recommande vivement la lecture de ce roman.

Cette suite est très sympa, moins bien toutefois, à mon goût, que le premier tome. Il faut dire que je n'ai jamais accroché avec les intrigues qui mêlent politique, corruption, drogue, gangs et guerre de territoires. Même si celle-ci est assez intéressante : on se rend vite compte, dans ce roman comme dans la réalité, qu'une personnalité politique telle qu'Andréa Vesperini, maire de Malceny est parfois prête à tout et au pire pour garder le pouvoir. C'est terrifiant !

J'aime toujours autant la plume d'Olivier Norek, qui a un réel talent pour captiver les lecteurs par ce qu'il écrit, par ce qu'il raconte, à travers ses intrigues, ses personnages. On retrouve bien évidemment Victor Coste, personnage si attachant avec son caractère bien trempé, et toute son équipe : Samuel, Ronan, Johanna... Sans oublier Léa ! Que de personnages que j'adore.

Coste et son équipe font alors face à l'enfer des banlieues, suite à la mort étrange des trois plus gros caïds. Un univers où semble désormais régner un jeune garçon de 12 ans (vraiment très jeune à mon goût), semant la terreur et le chaos. Ainsi, si le rythme du roman ne s'essouffle jamais, j'étais quand même un peu déçue qu'il n'y ait pas vraiment d'enquête pour nous, lecteurs. Nous en savons déjà beaucoup, et ce dès les premières pages !

Pas de coup de coeur pour la suite des aventures de Victor Coste, mais en tout cas, une envie grandissante de me plonger dans la suite !

Guerre de territoires entre dealers du 93 !

Le capitaine Coste se trouve à devoir gérer des règlements de compte entre dealers de sa cité. Il enquête sur le meurtre de deux hommes froidement abattus en plein jour. Puis, il découvre un nouveau cadavre, torturé, dans un box. de son côté, à l'approche des élections, la maire est inquiète de ce climat qui règne dans sa banlieue. Elle avait passé un marché avec ces trois dealers, retrouvés assassinés, pour qu'il n'y est pas de tensions dans sa ville et se faire réélire. Victor Coste et son équipe se doivent de rétablir l'ordre..

Encore une fois, j'ai adoré ! Les chapitres sont courts et très prenants, je n'ai pas vu les pages défilées. L'intrigue est très réaliste, on ressent le climat oppressant du trafic de drogue et les problématiques qu'il engendre sur les habitants, les forces de l'ordre et les élus. L'alliance entre les caïds qui malmènent la cité et la maire est bien amenée et fait réfléchir au fonctionnement des banlieues. Dans ma lecture je suis passée par plusieurs émotions ambivalentes, notamment du dégoût au sourire. L'atmosphère est assez sombre mais souvent relevée par des touches d'humour du capitaine et son équipe.
Cerise sur la gâteau avec le murder board manuscrit qui retranscrit l'histoire.

ENIVRANT !
Olivier Norek nous balade dans le 93 et nous montre l'envers du décor : une vision acide de la réalité du trafic de drogue au sein des cités, un éclairage intéressant du lien entre les caïds et nos politiques, et, des flics qui agissent avec les moyens qu'ils possèdent.
Personnellement, j'adore l'ambiance qui règne dans les livres d'Olivier Norek ! Je recommande !

L'auteur est en terrain connu, il connaît les services de police, les enquêtes et les rouages de l'Etat. Il nous immerge dans le monde des banlieues où les politiciens cotoyent les dealers et gèrent leurs intérêts avec eux. L'auteur nous décrit une banlieue malade, gangrenée et très réaliste.
Les chapitres sont courts et bien rythmés.
A lire.

Une histoire si réelle et prenante qu'elle me fait douter de tout. Qui l'a écrite et pourquoi ? Est ce vrai ou une pure fiction ?
Alors chacun se fait son avis, le mien n'est pas forcément positif.
Lecture fluide, accessible à tous mais attention, ames sensibles s'abstenir !