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4,5

sur 1476 notes
Quel désastre littéraire! Au secours! Ce n'est pas mon style de lecture mais j'ai voulu essayé .....Ça dégouline d'émotions pathétiques, aucun style, profondeur d'un scénario de sitcom, tellement déçu d'avoir donné du temps de ma vie pour un tel torchon!
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Il y a longtemps, que je n'ai pas été si happé dans une lecture, surtout à la fin, le suspense était à son comble..
Cette lecture m'a été difficile moralement, je pense selon son vécu, souvenirs, réminiscence. Je pense pour le coup à Nathan le jeune garçon..
Pour dire, la vie de Valentine et de son fils Nathan est difficile, celui qui devrait être le protecteur, s'avère être le bourreau.
Je ne me suis pas ennuyé bien au contraire, ah oui, au début, je me suis douté d'un événement, qui est confirmé à la fin du roman, mais je ne peux en dire plus sans craindre de divulgâcher.
Un sujet bien d'actualité, que je conseille pas seulement aux femmes, (il est noté roman féminin..) mais aux hommes.
Une manière aussi de sensibiliser son entourage, avec cette histoire.
Pour rappel, si vous êtes témoins, ou êtes dans la situation de l'héroïne : appelé le 3919
Je me questionné si c'est une histoire vrai, mais je me suis dit que cela est véridique pour de nombreuses femmes, et un petit pourcentage d'hommes (très rare pour ses derniers).
Je remercie Babelio, les éditions Robert Laffont, l'auteur Claire Norton, pour cette découverte qui m'a été offerte.
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Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Robert Laffont pour l'envoi de ce roman.

Celle que je suis est l'histoire de Valentine qui vit dans une résidence d'une ville de province. Elle travaille à temps partiel au rayon libraire d'une grande surface culturelle. Les livres sont sa seule évasion. Son unique bonheur s'appelle Nathan, son enfant de six ans.
Valentine vit dans la peur et l'angoisse permanente. Si Daniel, son mari, rentre contrarié sa soirée tourne à l'enfer... Daniel est ce reflet masculin que je déteste au plus haut point, il trompe son monde à l'extérieur, hâbleur, mais en réalité, il manipule son entourage, c'est un homme jaloux, excessif et violent, tout simplement moche à l'intérieur.
Oui, malheureusement, Valentine est victime de violences conjugales.
Ce 25 mars, la vie de Valentine prend un tournant qui lui permettra de s'évader autrement que dans les livres.
Un couple charmant de retraités va emménager dans l'appartement voisin.
Valentine et Suzette partagent de lourds secrets différents, mais qui les uniront vers une belle amitié.
Valentine livre son histoire dans un cahier où elle nous confie ses doutes, ses peurs, ses angoisses, son intimité...
Claire Norton s'attaque à un sujet très douloureux.
J'ai versé des larmes, j'ai eu mal pour Valentine, j'avais la rage et du dégoût pour ce Daniel, mais pas que... J'étais en colère contre le voisinage qui savait, mais qui restait de marbre. Ce petit garçon m'a également émue et bouleversée. Je voulais les prendre tous les deux dans mes bras et les enlever des griffes de ce bourreau.
Ce roman est poignant, puissant, et reflète malgré la peur, l'amour maternel.
Les personnages sont parfaitement bien décrits.
La plume de l'auteure est concise, fine, et sensible.
Cette histoire de résilience est poignante et ne vous laissera pas indifférente. J'ai ressenti une multitude d'émotions.
Ce sujet est d'actualité, amis, voisins, enseignants, n'ayez pas peur, ne restez ni muets, ni ignorants. Aidez toutes les Valentine, toutes ces femmes qui subissent de telles violences !
Soyez prêts à lire ce roman, car il prend aux tripes.
N'hésitez plus et lisez-le aux noms de toutes ces femmes.
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La violence conjugale est un fléau.
Sait-on vraiment ce qu'il se passe dans ces appartements/maisons, une fois la porte d'entrée refermée ?

Valentine est une de ces femmes. Tout le mécanisme de la violence, de l'emprise y est décrit. Comment le prince charmant se transforme en monstre et comment l'emprise empêche la libération.
Il y a Valentine, mais il y aussi leur fils Nathan, 6 ans, victime également.

Une main tendue, celle de ce couple de personnages âgés venu s installer dans l'appartement d en face. Valentine pourra t elle s'en saisir ?

Un roman juste et douloureux, qui reflète une réalité sombre.
Je l'ai trouvé bouleversant.
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Que feriez-vous si vous entendiez des cris et des coups chez un voisin?
Si une passante portait des lunettes de soleil et un foulard quelques soient les conditions météo?
Claire Norton m'a fait vivre le terrible quotidien de Valentine et invite chacun de nous à ouvrir l'oeil...
Ce livre m'a glacé !
Il m'a glacé parce-que j'ai conscience que c'est le quotidien de tellement de femmes, bien sûr aujourd'hui le thème de la violence est largement abordé dans les médias mais sur le terrain ? Quand est t'il ?
Claire Norton décris dans ce livre, chaque minute, chaque heure de la vie de Valentine et de Nathan. Imaginez, Nathan un enfant de 6 ans que ne souhaite qu'une chose : protéger sa maman qu'il voit violenté presque au quotidien.
Dans ce livre, il y a de la violence mais pas que, il y a aussi de l'amour, de la résilience, de l'aide et de l'entre-aide.
La plume de l'auteur est d'une grande justesse, d'une grande sensibilité. J'ai ressentie cette tension qui croît de page en page au point de vouloir parfois détourner les yeux...
Mais j'ai poursuis la lecture, la peur au ventre, avec la volonté de comprendre l'incompréhensible, de dénoncer l'inadmissible.
Claire Norton l'explique très bien dans ses notes en fin de livre : " L'origine de ce roman est une femme rencontrée dans une précédente vie professionnelle... Vous aurez peut-être trouvé certains des passages durs... Ils sont pourtant inspirés de scènes réelles..."
"Celle que je suis" est un roman bouleversant, poignant dont il faut parler, pour que l'histoire de Valentine soit un message d'espoir, pour que chacun soit sensibilisé.
J'ai eu entre les mains, un roman bien écrit, poignant, réaliste, souvent tragique mais à juste titre, parce que ça doit l'être, parce que la violence conjugale a beau inspirer des romans, elle ne sera jamais poétique ou divertissante.
Lien : https://catbouquinade.wixsit..
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Valentine Ravier habite à Verdun. Elle est mariée avec Daniel, travaille dans un rayon librairie en grande surface et est l'heureuse maman d'un petit Nathan, âgé de six ans. Enfin, « heureuse », c'est vite dit ! Valentine Ravier est une femme battue …

Un 25 mars pourtant, sa vie va notablement changer, avec l'arrivée dans son immeuble de nouveaux voisins retraités : Suzette et Guy Romard. À présent, Valentine a trois secrets que son mari ne doit – en aucun cas – découvrir, sous peine de terribles représailles : la pose de son stérilet, sa récente amitié avec la gentille dame de soixante-cinq ans et la tenue de son journal intime.

Peu à peu, les deux femmes vont se rapprocher et se confier l'une à l'autre. Un peu de bonheur pour Nathan, que ces « grands-parents par procuration » et un nouveau plaisir pour Valentine, qui peut échanger sur ses lectures de prédilection (Balzac) … Suzette est en lutte constante contre une addiction : celle de l'alcool qui a brisé une grande partie de sa vie (addiction dont elle semble être victorieuse depuis un moment déjà …) Valentine n'est pas encore capable d'échapper aux griffes de son pervers-narcissique de mari … À vous de découvrir la suite …

Un roman très actuel, soulevant nombre de sujets douloureux, avec beaucoup de sensibilité et une profonde empathie. Notamment celui des violences faites aux femmes.
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C'était mon premier roman de cette autrice. Cela m'a donné envie de lire ses autres romans et ça tombe bien j'en ai d'autres dans mon immense PAL.

Ce roman est l'histoire poignante et glaçante de Valentine et de Nathan, son garçon de 6 ans qui depuis 15 ans vivent dans l'incertitude et au gré des humeurs de Daniel, mari et père violent, possessif et jaloux de surcroît.
La vie de Valentine et Nathan est rythmée ou plutôt "ordonnée" par Daniel de manière routinière afin qu'aucun grain de sable ne vienne entraver cette ce train-train infernal... Jusqu'au jour où de nouveaux voisins s'installent et deviennent une vraie bulle d'oxygène pour Valentine et Nathan.

Cet ouvrage est un roman coup de poing (sans vilains jeux de mots) pour dénoncer les violences conjugales et tout ce qui tourne autour comme la peur, la honte, la culpabilité, etc...
@claire.norton.auteure décrit avec justesse, profondeur et authenticité la violence et la tension qui ne cessent de grimper au fil des pages.
L'autrice brosse un portrait d'une véracité remarquable de l'univers d'une femme totalement sous l'emprise d'un homme jaloux, provocateur et violent.
Elle nous dépeint la descente aux enfers de femmes avilies par leur conjoint, le calvaire de ces femmes et les dommages collatéraux qui en découlent....

Mais ce beau roman aussi sombre que lumineux nous prouve aussi que parfois une rencontre peut changer le cours de nos vies 💙

Merci @claire.norton.auteure 🙏🏻.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Chaque soir dans son appartement, Valentine attend la peur au ventre le retour de son bourreau qui n'est autre que son époux. Mariée depuis 16 ans à ce dernier et mère d'un petit garçon de six ans, Nathan, qu'elle chérit plus que tout, elle doit vivre en permanence avec la terreur, subir les cris et les coups, apprendre à camoufler ses blessures.

Lorsqu'un couple de retraités emménage juste à côté de chez elle, Valentine se prend immédiatement d'affection pour eux. Mais la situation s'envenime avec son mari. Sortira-t-elle vivante de cet enfer dans lequel elle est prisonnière avec son fils ? 

J'ai refermé ce livre profondément bouleversée par l'histoire de Valentine qui fait malheureusement écho à l'histoire de tant d'autres femmes. Un sujet difficile que Claire Norton dépeint avec une grande justesse tout en insufflant une touche d'optimisme.

Coupée de tout lien social, manipulée et sous l'emprise de son mari, on comprend aisément les raisons qui empêchent cette femme de fuir son tortionnaire. Et si certains tentent de venir en aide à Valentine, il y a aussi ceux qui préfèrent ne rien voir.

Les émotions, multiples, se bousculent lors de cette lecture et on passe de l'impuissance à la colère et la tristesse.

Un roman dramatique et percutant qui se lit le souffle coupé. 
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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Je ne pensais pas en débutant ma lecture être submergée par autant d'émotions ni que cette histoire me bouleverserait autant car elle a beaucoup de similitudes avec la mienne.
Depuis que je suis inscrite sur Babelio, je crois que c'est la première fois que j'ai autant de mal à rédiger une critique.

Mon vécu, mon enfance, a ressurgi, et plus tard mon histoire comme celle de Valentine.....sont réapparus mes angoisses, mes larmes, mes peurs, mes douleurs.

Avec cette couverture en noir et blanc qui me brouille les yeux -je la trouve juste magnifique- CLAIRE NORTON aborde dans ce dernier roman "celle que je suis" un sujet malheureusement devenu ordinaire, un mal sociétal.
Indéniablement elle a les mots justes, elle relate terriblement bien le silence des voisins, la honte quand on les croise. Mais également la souffrances des victimes.

Je n'ai trouvé aucun passage dur car indiscutablement il y a du vécu dans la narration et je pense que c'est la force de ce roman : sa véracité.

Je n'ai pas pu le lâcher. Je voulais absolument connaître le devenir de Valentine et de Nathan. Mais également celui de Suzette et Guy.

Merci à CLAIRE NORTON pour l'écriture de "celle que je suis" s'il pouvait réveiller quelques consciences.....
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Je ne me souviens plus qui m'a conseillé ce livre, mais cela fait quelque temps que je voulais le lire, et c'est vraiment un coup de coeur. Après ma précédente lecture, « Les enfants sont rois », de Delphine de VIGAN, qui analyse notre société, ce roman de Claire NORTON nous décrit un comportement qui a hélas probablement toujours existé, mais qui défraie quotidiennement la chronique : les violences faites aux femmes par leur compagnon. La presse, la plupart du temps, ne se fait écho de leur conséquence dramatique, le décès, que comme un fait divers.
« J'aurais pu compter pour 1 dans la comptabilité morbide des féminicides liés aux violences conjugales. Vous savez, ces chiffres relayés par la presse pour parler de toutes ces femmes assassinées par leur conjoint ou ex-compagnon depuis le début de l'année. » (Page 401)
Ce roman nous plonge dans l'horreur du quotidien d'une femme battue, humiliée. Dès les premières pages, on sait que l'on va vivre des émotions violentes, et parfois insoutenables au fil de l'histoire de Valentine. Elle est mariée depuis seize ans à Daniel (cela m'a beaucoup gêné car c'est mon prénom) et a un petit garçon, Nathan. Son fils assiste impuissant aux coups et aux punitions que son père inflige à sa Maman. Il se réfugie près de son doudou Picotin et de son hamster Flocon quand il entend la fureur de son père dont la colère éclate à tout moment. Dans ce foyer,on ressent en permanence une très forte tension.
L'arrivée de nouveaux voisins, Suzette et Guy, va apporter une lueur d'espoir, une possibilité de communication avec l'extérieur et de jours meilleurs.
« Même dans les gouffres les plus obscurs, on peut trouver de belles étincelles. Il faut savoir les repérer. » (Page 57)
Et cela va donner une dimension nouvelle à cette histoire qui décrira le chemin entre l'emprise du prédateur et la résilience. On se trouve alors dans la position du lecteur qui a envie de conseiller Valentine et de lui murmurer à l'oreille de partir avec son fils. Mais quand et comment aura lieu le déclic qui lui enjoindra de partir ? Toute la difficulté est d'y parvenir, seule ou avec de l'aide, car beaucoup de personnes sont engagées dans ces combats et le principal enjeu est de reconnaître les faits et d'accepter l'aide offerte. Les voisins, eux, savent, entendent tout, mais se taisent.
« En bas de la résidence, elle croisa la voisine du dessus. Elle ne chercha même pas, comme d'habitude, à plaquer un sourire sur les lèvres. A quoi servait-il de continuer à sauver la face lorsqu'on avait perdu tout le reste ? » (Page 276)
Après de nombreuses scènes insupportables, on est dans un « page turner ». On ressent les émotions de Valentine qui sont très bien décrites par Claire NORTON et c'est ce qui donne beaucoup de force au récit.
« Beaucoup imaginent que notre enfer se limite aux violences physiques. Ce sont simplement les seules qui se voient, quand on ne parvient pas à les dissimuler. On oublie les sévices psychologiques, qui ont pourtant un effet tout aussi dévastateur : je ne compte plus les insultes qui me rabaissent, Daniel contrôle en permanence ce que je fais, qui je vois, mes dépenses, les vêtements que je porte… Sa jalousie maladive est un bon engrais à sa colère. » (Page 110)
C'est une belle découverte d'une auteure qui s'investit énormément sur le sujet traité et arrive à nous entraîner dans ses histoires. Plus de 20 citations recueillies dans ce roman, un pur bonheur de lecture. Chaque mot est pesé pour nous atteindre au plus profond de nos émotions.
« Je crois qu'il est possible de se donner sans être possédée, et plus encore sans se déposséder de soi-même. » (Page 407)
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