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4,5

sur 1445 notes
Celle que je suis de Claire Norton
Un roman a lire d'urgence
Une super histoire touchante et bouleversante sur une partie de notre société actuelle. Un roman si bien écrit que l"on ressent du vécu. J'épeire que Valentine et Nathan vivrons heureux avec Vincent?? A quand la suite!
Un roman qui mérite des prix littéraires
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Le 28 février 2022

Je m'appelle A.
Je suis né en Côte d'Or, par une froide journée de janvier, il y a plus d'une soixantaine d'années.

J'ignore pourquoi j'écris ce commentaire, peut-être que j'ai besoin de vous parler de ce que je viens de lire sur le sujet effrayant et encore trop tu de la violence conjugale.
Cet immense et incommensurable fléau universel qui touche toutes les couches de notre société actuelle.
*

Ces quelques mots, pour peut-être clamer tout haut que je ne me reconnais pas dans ce genre d'homme.
Que dis-je ? Ce genre de « bêtes sauvages », ces maris, ces concubins, ces mauvais compagnons, pervers, narcissiques, autoritaires, jaloux, violents qui pensent que leurs femmes, leurs compagnes, leurs concubines sont leur propriété exclusive, leur « chose ».
*

Pour vous dire que le roman de Claire Norton, m'a complétement bouleversé.
Il m'a envoyé de violents coups au coeur, par histoire terrible mais ô combien angoissante et tellement réaliste, tellement bien écrite, tellement bien racontée. Une histoire sous haute tension qui m'a fait frémir, qui m'a serré le coeur dès la première page du roman, pour ne plus me lâcher jusqu'au la fin.
Pire, le récit m'a projeté brutalement, dans cette cuisine, dans ce salon, dans la chambre Nathan, ce petit garçon de six ans.
C'est comme si j'étais présent, mais comme un être désincarné impotent, comme un témoin tellement impuissant, devant la violence, l'humiliation, l'avilissement que le Monstre nommé Daniel infligeait à Valentine sa femme.

D. c'est un cauchemar, une réalité de chaque jour. C'est une frayeur visqueuse qui colle. C'est un stress permanent et abjecte qui taraude le coeur et l'âme de Valentine.
D. est comme toutes ces brutes, tous ces lâches, tous ces faibles qui pour des raisons futiles, parce que Monsieur est trop oppressé par son travail, se sert de son épouse comme d'un punching-ball.
*

Valentine était une jolie jeune femme qui avait des rêves plein la tête. Mais le destin a décidé autrement pour elle.
Valentine, qui n'est aujourd'hui plus que l'ombre d'elle-même, une femme qui vit avec des sentiments usants et contradictoires. Ceux de s'être laissée piégée par son mariage et d'autres d'être reconnaissante envers son mari, l'homme qui l'avait aidé à fuir un passé trop lourd.

Valentine, dont son époux est devenu son bourreau et qui lui fait vivre depuis quinze ans un enfer.

Valentine est une femme triste et ternie, détruite dans sa dignité.
Une femme qui s'est murée dans son silence et sa résignation, faute de n'avoir pas pu se confier, faute aussi que tous ses voisins se sont bouché les oreilles par ne pas entendre les coups et ses pleurs.
Une femme qui s'est cloitrée dans un espoir fou et insensé que son mari puisse un jour changer de comportement.
Une femme qui s'est emprisonnée dans ses grandes douleurs muettes, avec la triste conviction qu'elle ne vaut rien et que finalement tout son malheur doit être quelque part de sa faute.

Une femme qui continue de se farder ou de porter ce foulard pour cacher ses bleus et ses ecchymoses.

Valentine, une mère si attentionnée qui vit avec son fils dans une angoisse continuelle et terreur journalière.
Une mère qui parfois au bord de la rupture, s'efforce à toujours donner le plus de douceur possible, le plus grand amour à Nathan.
*

« Ce matin un couple de voisins vient d'aménager. Elle s'appelle Suzette. C'est une femme très gaie, souriante et avenante. Son mari s'appelle Guy… »
*

Mais j'arrête d'écrire pour aujourd'hui, pour aussi ne pas révéler toute l'histoire de ce magnifique roman. Un livre qui s'est refermé sur un journal intime émouvant et sur une fin magistrale qui m'a mouillé les yeux.
Car ce roman n'est pas seulement une histoire sur une violence domestique dévastatrice.
C'est aussi l'histoire de la vie de Valentine qui ressemble à toutes ces vies de femmes, figées et anesthésiées par leurs profondes douleurs.
C'est l'histoire de la cruauté des hommes, les plus minables, les plus dégénérés.
C'est l'histoire d'une déconstruction perfide et violatrice.
C'est l'histoire d'une très longue reconstruction bienfaitrice.
C'est l'histoire d'un pardon.
C'est l'histoire d'un amour d'une mère pour sa fille.
C'est l'histoire d'un amour d'une mère protectrice pour son fils vulnérable.
*

Il est maintenant 11h15. Au moment où je termine ce commentaire, Une pensée glacée me traverse.
Quelque part en France où ailleurs, une femme anonyme vient de mourir sous les coups de poing de son compagnon ou de son mari assassin…

J'ai cru voir son souffle de vie, passer dans le ciel tout bleu de ce lundi de février.
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Valentine Ravier qui travaille à temps partiel dans une librairie, est la maman de Nathan, 6 ans. Elle est victime de violences conjugales de la part de son mari, Daniel et vit dans la peur continuelle. Malgré l'isolement que Daniel lui impose, Valentine va faire connaissance avec leurs nouveaux voisins, un couple de personnes âgées, Guy et Suzette. Peu à peu, elle se confie à Suzette qui l'aide à comprendre qu'elle ne devrait pas subir cela. Valentine se sent prisonnière : peut-elle changer de vie ? Elle est persuadée que Daniel la retrouvera quoi qu'elle fasse et où qu'elle aille. Un jour, c'est la scène de trop pour Valentine, elle prend la décision de fuir mais Daniel la rattrape...

J'ai eu envie de lire ce livre grâce aux nombreuses critiques positives lues à son sujet et je l'ai emprunté à la médiathèque de ma commune. Malheureusement, je n'ai pas été touchée véritablement car je ne me suis pas sentie touchée par le sujet et j'ai senti que je gardais des distances lors de ma lecture. C'est assez étrange comme sensation...
Malgré tout, je reconnais que ce roman a des qualités, il y a un certain suspense, les personnages sont attachants sauf bien sûr le mari qui suscite la répulsion et la colère, l'histoire est facile à lire, même si certaines scènes de violence sont éprouvantes. La fin du livre se lit encore plus rapidement, on a envie de savoir si Valentine va s'en sortir et comment.
Je pensais à la lecture de la quatrième de couverture qu'il y aurait plus de références à la littérature puisque le personnage principal est libraire et que le résumé cite cette passion mais il en est finalement très peu question.
J'ai trouvé que la postface de l'auteur était une belle marque de reconnaissance pour les femmes victimes de violences conjugales, on sent que ce sujet a profondément touché Claire Norton.
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Une très belle histoire, bouleversante, ou la violence conjugale est dominante.
En qualité de lecteur, on ne peut que comprendre ce qu'est l'emprise! Emprise qui prend de l'ampleur. Un fosse entre ce que l'on voit de l'extérieur et ce que l'on voit de l'intérieur.
A lire absolument pour comprendre tous ces mécanismes qui empoisonnent la vie de beaucoup de femmes et hommes.
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Bien entendu, je pense que si vous avez lu le 4ème de couverture, vous aurez compris que l'on parle d'une femme qui, petit à petit, engrenage après engrenage, se laisse embobiner et est au final emberlificotée dans une vie dont elle ne sait plus comment sortir. Elle fait partie de ces encore trop nombreuses femmes battues.

Bien entendu, ce sujet est récurrent.

Bien entendu, cela n'en fini jamais.

Bien entendu…

Comment s'en défendre, comment ne pas entrer dans l'engrenage, comment en sort-on ? Et surtout, pourquoi, pourquoi ces femmes restent-elles, ne se défendent-elles pas ? Que de questions…

C'est tout cela qu'aborde d'une manière très sensible Claire NORTON à travers ce roman, à travers Valentine, jeune femme au destin tragique. Et d'autres aussi.

Vous allez dire, encore l'histoire d'une femme battue ? Oui, encore une. Malgré tout, un très beau portrait, certes poignant, sans pathos, un petit garçon qui tient avec sa mère, mais trop petit pour la défendre et qui culpabilise, un homme odieux. Et il y a Suzette. Mais qui est Suzette ? Un destin pas facile non plus pour Suzette…

Il y de l'incompréhension chez certains, de l'indifférence chez d'autres, qui savent, mais ne s'en mêlent surtout pas, il y a aussi des gens très bien, qui se battent justement pour sortir ces femmes de l'engrenage, qui n'y arrivent malheureusement pas toujours.

J'ai seriné, seriné et encore seriné, dès le plus jeune âge, à ma fille, « une gifle, un coup, tu t'en vas . Tu laisses tout derrière toi, et tu pars. » Facile à dire… Enfin, tout va bien pour elle.

Bien entendu, toutes les histoires ne finissent pas mal, heureusement.

Bien entendu, les larmes ont coulé à la lecture de ce roman.
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Celle que je suis est une magnifique histoire de femme.

Depuis 15 ans, Valentine encaisse coups et brimades sans broncher.
Elle doit se montrer forte pour protéger Nathan, petit bonhomme ultra sensible et mature de 6 ans qui entend tout, voit tout, comprend tout.

Possibilité d'une éclaircie lorsqu'un couple de nouveaux voisins emménagent dans leur immeuble. Suzette et Guy, ce sont les parents que Valentine n'a pas connus, les proches bienveillants et attentifs qui vont lui tendre la main et tenter de l'aider à s'extraire de l'emprise toxique de son mari Daniel.

À l'instar de nombreux collègues auteurs, Claire Norton a éprouvé la nécessité d'aborder le thème des violences conjugales.

Celle que je suis évoque l'incompréhension de l'entourage, l'inertie des témoins, la peur des représailles, la sororité invisible entre victimes, l'abnégation de la mère qui jour après jour s'efforce de protéger son enfant, l'impact sur le développement de celui-ci dans ce climat de haine, d'insécurité et de peur.

Prisonnière d'une spirale infernale, d'un étau qui se referme inexorablement jusqu'à étouffer toute velléité de fuite, Valentine est un personnage extrêmement attachant. La banalité et la complexité de son histoire font de ce roman un « page turner » débordant d'émotion, de rage et d'empathie.

Valentine saura-t-elle trouver dans ses « racines » la force d'écarter les barreaux de sa prison mortifère ?

Celle que je suis a remporté le Grand prix des lecteurs POCKET 2022. Succès mérité !
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L'auteure s'attaque à un sujet fort qui est la violence conjugale. le sujet est sensible et émouvant et tellement d'actualité dans ce monde moderne et féministe où l'on prône l'égalité des sexes .
Ce sujet m'a touchée de près dès mon plus jeune âge et je pense que mon avis ne pourra pas être véritablement neutre.
Oui la plume de l'auteure est agréable, fluide et forte .
Effectivement l'auteure nous décrit avec beaucoup de réalisme la violence verbale et physique du mari envers son épouse. Elle nous décrit parfaitement l'emprise qu'il veut en permanence avoir sur elle et l'isolement qu'il provoque autour de sa petite famille dont il veut avoir le monopole absolu .
Elle décrit très bien aussi l'immobilisme des voisins et de certaines personnes qui ne veulent pas voir ou plutôt qui ne veulent pas avoir de problèmes extérieurs à leur vie personnelle.

Mais ce qui m'a dérangée c'est que le sujet est grave et qu'il a été édulcoré par des faits on ne peut plus hasardeux qui malheureusement enlève de l'authenticité à l'histoire et qui forcément allége la responsabilité maternelle.

Ceux qui n'ont pas lu le livre ne lisez pas ce qui va suivre ☺️
Premier bémol pour moi , elle décrit un mari violent mais qui par le plus grand des hasards
ne touche pas à son fils . Un enfant meurt tous les 5 jours en France sous les coups de ses parents, quand on est violent c'est tout le monde qui en pâtit ...
Ensuite la voisine du dessous qui vient d'emménager lui vient en aide et en fait on apprend que c'est sa mère biologique , c'est encore pour moi une trop grosse coïncidence .
Et enfin le summum, son amour de jeunesse qui la retrouve et qui vole à son secours très rapidement et par encore le plus grand des hasards, bien sûr il est célibataire et il lui offre son hospitalité et tout ce qui s'ensuit ....

Certes je lis de tout , des feel good, des polars, des thrillers, des romans contemporains et historiques mais personnellement je trouve que ce sujet ne méritait pas d'être autant romancé .
Les personnes qui mettent leur enfant en danger ou qui les voient se faire massacrer vivent un enfer beaucoup plus noir que celui qui est décrit et ne peuvent souvent compter que sur leur force de caractère et leur volonté pour s'en sortir et non sur des rencontres hasardeuses .

L'auteure a été honnête à la fin du livre, elle a bien souligné qu'elle a allégé volontairement certaines violences , et je la comprends évidemment . le sujet est très dur et pour que l'histoire et le personnage soient aimés par une plus grande communauté de lectrices et lecteurs, il le fallait sûrement ...
Pour finir je dirai que le petit Nathan m'a émue jusqu'aux larmes et que le livre mérite d'être lu pour avoir une petite part de vérité de cette réalité obscure ...
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Ouf.
J'arrête là.
Je suis presqu'à la fin, mais je ne peux continuer.
Trop de violences, de blessures, et puis la scène du viol est insoutenable.
Enfin pour moi.
Ce petit garçon tapi sous le lit de ses parents qui vit ce viol, c'est épouvantable.
Il n'y a pas assez d'horreurs, il faut en plus lire des scènes de violence extrême.
De toute façon, je n'ai pas apprécié la lecture globalement.
J'ai trouvé les persos très caricaturaux, le très méchant mari, la pauvre victime qui n'arrive pas a protéger son fils, la voisine bienveillante, l'amoureux d'avant qui vient à la rescousse. Beaucoup de lieux communs. Un manque de finesse.
Attention je ne me permets pas de juger ces femmes aux prises avec ces épouvantables
pervers narcissiques, l'emprise terrible qu'elles vivent, la sidération, la torture et parfois la mort. J'ai lu beaucoup sur ce fléau qui rend une femme dépendante de ces hommes malades mentaux.
Bah oui, appelons un chat un chat, ce sont des malades ces sales types.
Mais c'était des essais, des livres de psychologie, voire de psychiatrie.
Je n'avais jamais lu un roman traitant du sujet.
Et bien voilà, c'est fait, et ce fut une lecture bien pénible.
Je regrette cette lecture si douloureuse.
J'ai mes raisons.

PS : Désolée Magali, je ne te suis pas pour ce livre-là :-)


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Daniel a toujours était là pour Valentine dès le premier jour! Lui, contrairement à sa mère Marie et à d'autres, ne l'a jamais abandonné et puis c'est le père de Nathan, son fils alors elle ne peut imaginer le quitter. Pourtant cet homme la détruit à petit feu, elle a beau faire de son mieux, régulièrement la tension monte et la violence prend le dessus. Valentine a honte alors quand un nouveau couple emménage en face, la jeune femme va enfin s'évader un peu, se voir dans les yeux de Suzette comme une femme et non une victime jusqu'au jour où elle ne pourra plus cacher la vérité à sa voisine mais enfin Valentine ne sera plus seule! Pourtant en parallèle la violence va prendre une autre dimension et la tension s'exacerber!

Il faudrait être insensible pour ne pas être touché par ce roman, le sujet est tellement fort qu'on ne peut être que bouleversé avec cette lecture. L'autrice aborde le drame des violences conjugales sous toutes ses coutures à travers tous ses personnages, Valentine la victime et tout ce qui se joue pour elle, pourquoi elle fait le choix de ne pas se confier ni celui de partir, Nathan, cette petite victime collatérale qui grandit entouré de tensions, de craintes, Daniel le bourreau et tous les autres les voisins, la maitresse qui comprennent mais ne font rien jusqu'au jour où certains prendront le risque d'aider la jeune femme. le rôle des associations aussi est mis en avant avec toute la complexité d'aider les victimes de violences conjugales et ce parcours du combattant qui peut être le leur.

Un roman riche et intense où la tension monte crescendo jusqu'à être presque trop forte. Cette lecture vous happe pour vous faire vivre de multiples émotions, vous ne pourrez que trembler en tournant les pages, qu'espérer sans trop y croire, essayer de retenir vos larmes qui ne pourront s'empêcher de couler! L'autrice nous rappelle que la violence n'a pas de classe sociale, pas de victime type, nous sommes tous concernés alors ouvrons les yeux!

Même si ce livre est un roman et ne s'inspire de faits réels, la violence conjugale est malheureusement une triste réalité! Quand elle ne tue pas, elle détruit de nombreuses vies, celle de ces femmes mais aussi celle des enfants témoins contre leur gré de cette spirale infernale. Ne fermons pas les yeux!
Lien : https://leslecturesdemamanna..
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GROS COUP DE COEUR.
On ne la remarque pas cette jeune femme si éffacée ,qui conduit son petit bonhomme de 6ans : Nathan ,à l'ecole,tous les matins.Un petit " homme"trop sage aussi.La maîtresse ne dit rien,elle est intriguée, elle sent que quelque chose ne va pas chez Nathan et sa maman.
Valentine ,c'est son prénom, suit le même rituel tous les matins, sauf deux jours par semaine ou elle travaille au rayon librairie d'une grande surface et où enfin un sourire se dessine sur son visage.Elle est dans son élément, elle adore lire ,mais ces quelques heures de répit la verront reprendre le chemin de sa maison ,la peur au ventre avec une seule question:Quelle va être l'humeur de son mari lorsqu'il rentrera? Si sa journée à été mauvaise ,elle sait qu'au moindre faux pas ,les coups vont pleuvoir.Elle encaisse,ne dis rien,protégeant au maximum Nathan.
Petite ,elle a été abandonnée,elle n'a pas de famille.
Son seul rayon de soleil est son petit bout de chou: Nathan.
Puis ,un jour un couple de personnes âgés emménage dans l'appartement en face: Guy et Suzette.
Petit à petit des liens chaleureux se tisseront entre eux ,en restant très prudents le mari ne tolère aucun contact avec les voisins et n'accepterai pas que sa femme en ait,c'est un monstre ,il domine et manipule complètement Valentine.
Mais un jour une imprudence lourde de conséquence va stopper les rares moments de bonheur au goûter après l'école, lorsque Suzette avait préparé un excellent gâteau ou des crêpes dont Nathan raffolait.
La suite,à vous de la découvrir, ce roman ,gros coup de coeur pour moi m'a fait trembler,pleurer ,.
on sent monter la tension jusqu'au drame.
Un fait de société: Les femmes battues,difficile à traiter mais abordé dans un bon style où toutes les émotions transparaissent et sont traduites avec beaucoup de psychologie.
Un dénouement peut-être un peu trop " feel-good" ou tout se finit bien un côté " conte de fée ",mais que ça fait du bien après avoir tellement tremblé, au côté de Valentine !
Vous l'aurez compris,j'ai adoré ce roman même si parfois certaines scènes décrites étaient terriblement angoissantes .Je le recommande +++++.⭐⭐⭐⭐⭐.
Un roman choc qui soulève bien des questions.
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