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N°848 – Décembre 2014.

Acide sulfuriqueAmélie Nothomb – Albin Michel.(2005)

La télé-réalité est un produit moderne de la télévision, hérité des États-Unis qu'on n'est pas obligé d'aimer. On peut y voir une incursion acceptée dans la vie privée autant qu'une louable tentative de réconcilier des gens qui semblaient séparés à jamais, une exhibition malsaine ou un phénomène de société qui connaît un succès populaire sans précédent. Elle met en oeuvre une compétition qui n'est pas autre chose que celle qu'on peut observer dans la vraie vie, révèle des talents, suscite des rencontres, génère des succès, des déboires, des échecs. Il n'est donc pas extraordinaire qu'un écrivain s'empare de ce concept pour le traiter à sa manière.

Le titre de ce roman évoque un liquide destructeur, le vitriol. La fin en donne toutefois une signification bien différente. Il met en scène, dans un futur lointain, un camp de concentration inspiré par la télé-réalité où des humains qui ont fait l'objet de rafles y mènent une vie déplorable. Non seulement ils y sont mal nourris, insultés et battus par des tortionnaires, les « Kapos », mais tous les jours ces derniers choisissent deux prisonniers qui seront tués devant les caméras. Pannonique, une belle jeune fille, est une de ces prisonnières et Zedna une de ces Kapos qui en est amoureuse. Avec ce rôle, Zedna qui est finalement une ratée, peut enfin se donner de l'importance et pour connaître le véritable nom de la prisonnière qui n'est pour tous qu'un numéro matricule (CKZ 114), mais aussi pour la posséder, elle transgresse la consigne et lui fait passer des barres de chocolat que la prisonnière partage avec ses compagnons d'infortune. Pire, elle n'hésite pas à précipiter dans la mort tous les prisonniers qui sont autour d'elle. En sauvant l'un d'eux, Pannonique prend donc au sein du groupe l'importance d'une véritable divinité qu'elle confirme d'ailleurs quand elle se glisse dans le rôle d'une victime expiatoire.

Comme il s'agit d'une émission de télévision à large audience, les caméras espionnent en permanence les kapos et surtout les prisonniers. Cela commence à dériver dans le sens du sordide et certains médias s'en indignent de sorte que de plus en plus de gens souhaitent la regarder. Non seulement personne ne réagit devant l'horreur mais, en quelque sorte, on ne redemande et les producteurs proposent au public de désigner lui-même les prisonniers qui seront mis à mort. Cela n'a pour effet que de faire exploser le sacro-saint audimat ! Je ne dévoilerai évidemment pas l'épilogue que je trouve surprenant, inattendu et même décevant, mais il se peut qu'une nouvelle fois je n'ai rien compris.

Ce roman est une fiction, certes, mais qui rappelle par bien des côtés les véritables camps nazis qui eux étaient une triste réalité. Certes la mise en scène qui nous est offerte ici est poussée à l'excès mais, toutes choses égales par ailleurs, j'y ai vu quelques ressemblances avec notre société actuelle qui, dans le monde du travail notamment (mais pas seulement) ne fait de cadeaux à personne. Notre société se caractérise bien plus souvent par la volonté de détruire son prochain que par celle de faire montre de la charité ou de la solidarité. L'auteure, qui reste maître du jeu et de son roman, donne à Pannonique un rôle de plus en plus important dans ce camp et par rapport aux autres membres du groupe à cause de l'amour qu'elle inspire à Zedna, ce qui fait de ce triste personnage du début quelqu'un qui, au fil des pages s'amende et devient plus humain. Les téléspectateurs eux-mêmes changent dès lors que cette série s'interrompt. J'espère qu'elle ne se trompe pas, mais franchement je n'en suis pas aussi sûr qu'elle, tant le voyeurisme, l'instinct grégaire, le caporalisme, l'abus d'autorité qui sont les composantes ordinaires de toute société et qui sont ici mis en évidence ne sauraient être regardés comme une simple vue de l'esprit.

Ce roman a d'ailleurs fait l'objet d'une polémique et rappelle dans une certaine mesure les expériences de Stranford et de Milgram qui mettent en évidence les pulsions sadiques et meurtrières qui caractérisent l'espèce humaine. Je n'ai pas beaucoup d'attirance pour les écrits d'Amélie Nothomb comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire dans cette chronique, je les trouve inégaux. Je dois préciser cependant que ce livre contient des pistes de réflexions intéressantes sur la culpabilité par exemple. J'ai apprécié les développements que fait l'auteur sur ce concept du divin même si ce costume est, à l'évidence, trop grand pour Pannonique malgré le contexte du camp qui est un véritable enfer. J'ai également goûté les développements que fait l'auteur sur le rôle que les hommes peuvent donner à Dieu, le tenant pour responsable des malheurs de ce monde et se donnant ainsi le droit de l'insulter. le phénomène de l'émergence d'un chef par rapport au groupe (à travers le personnage de ZH 911)est également bien observé. La mise en évidence des capacités de résistance que l'être humain possède en lui (notamment la faculté de rire de tout ou d'opposer la beauté de la musique à la barbarie) est bienvenue. Quant au voyeurisme d'un public avide de sensations fortes, la preuve n'est plus à faire ! Elle a même esquissé une réflexion sur les relations qui peuvent exister entre l'écrivain et ses lecteurs. Malheureusement ces thèmes sont restés, à mon avis, quelque peu en friche. C'est peut-être dommage !

A l'évidence, l'auteure veut faire passer un message et pour cela use d'un style simple, sans fioriture, logique et même emprunt d'une certaine froideur mais néanmoins facile à lire. J'ai été quelque peu surpris par ce roman mais, celui-ci refermé, j'avoue avoir été interpellé par le sujet traité. Il est d'actualité à cause du concept de la télé-réalité mais surtout parce qu'il met en lumière des facettes détestable de l'espèce humaine qui ne demande qu'à se révéler.

©Hervé GAUTIER – Décembre 2014 - http://hervegautier.e-monsite.com
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Un roman assez court qui fait réfléchir sur la société dans laquelle on vit. Société qui n'hésites pas à créer des jeux de téléréalité tous plus abjects les uns que les autres. Une lecture que j'ai beaucoup appréciée et que je conseille à tout le monde ! Ca ne fait de mal à personne de remettre en question notre bonne vieille société adorée !

Cette lecture est pour moi une relecture puisque "Acide sulfurique" fût mon premier livre d'Amélie Nothomb. J'avais, à l'époque était séduite par la couverture que je trouvais très jolie, très esthétique. J'en ai apprécié l'image et les couleurs. Ensuite cette phrase intriguante en 4ème de couverture "Vint le moment où la souffrance des autres ne leur suffit plus : il leur en fallut le spectacle". Je ne savais absolument pas de quoi ce livre allait parler et pourtant, j'avais très envie de le lire !

Et aujourd'hui, en ayant gardé un bon souvenir, j'ai eu envie de me le remettre en mémoire afin de pouvoir vous en donner mon avis.

Ce roman est une merveilleuse critique de notre société créatrice de programmes de télé-réalité en tout genre. Certes, Amélie Nothomb va un peu loin en imaginant une émission nommée "Concentration" (ayant le même principe que les camps du même nom, imaginés par Hitler), mais dans le fond, elle a raison, nous n'en sommes pas si loin après tout quand on voit ce qui s'invente maintenant ! Au plus ça choque, au plus ça fait d'audience ! Nous, humains, sommes curieux. Voir le malheur des autres nous réconforte...

Ici, il faut avouer que ça va loin ! Si au départ, ce sont les "Kapos" qui décident chaque jour qui doit mourrir (selon différents critères), la donne change lorsque le public est appelé à contribution. Et oui, c'est ça la démocratie ! de chez vous, avec votre télécommande, vous pouvez décider qui envoyer à la torture ! Elle est pas belle la vie ?! Cette personne ne vous reviens pas ?! Votez contre elle, c'est si facile !

Et oui, et même ceux qui s'insurgent face à une émission aussi ignoble ne peuvent s'empêcher de regarder. "Pour voir jusqu'où ça peut aller". Et oui, on critique, mais on regarde quand-même. Faut bien avoir un sujet de discution pour la machine à café, non ?! Et oui, comme elle est bien faite notre belle société ! On ne sait plus jusqu'où aller pour divertir !

Mais qui est en cause ici ? Les créateurs de l'émission ? le gouvernement qui laisse faire ? le public qui regarde ?! Je pense que chacun a son idée sur la chose, mais honnêtement, vous croyez qu'une émission qui ne fait pas d'audience va continuer ?! J'crois pas non... Les coupables sont vites trouvés, même si tout le monde se renvoie la balle !

Bon, à côté de ça, notons le côté humain mis en évidence dans le camp même. L'épreuve soude. Les prisonniers se rapprochent pour essayer de supporter la vie qu'ils mènent. J'ai été touchée par la relation entre Zedna (qui est kapo) et Pannonique (prisonnière). On sent que quelque chose se passe et au fil des pages, on se demande comment ça va évoluer. J'ai d'ailleurs été ravie de la tournure des choses entre ces deux personnages.

Amélie Nothomb nous donne ici aussi l'importance d'un nom. Il nous porte autant qu'on le porte. Notre nom, c'est notre identité. Nous le retirer, c'est déjà une façon de nous déshumaniser.

En bref, une lecture facile et courte qui fait réfléchir sur plus d'un point !
A lire sans hésitation !!!
Lien : http://bourrasque-de-seve.bl..
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Il faisait partie des quelques Nothomb que je n'ai pas lu. Je l'avais téléchargé il y a quelque temps et ce matin, tombée du lit aux aurores, voilà que je tombe aussi sur lui dans la foulée... Pourquoi pas, voyons voir... ne me souvenant plus quel en était le thème je décide de ne pas rechercher sur Babelio ou ailleurs de quoi il retourne et de m'en aller à sa découverte, et puis, sortant de la lecture de l'Art de lire je ne pouvais mieux mettre en application le conseil d'Emile Faguet, de lire les critiques après et non avant la lecture. La première ligne me fait le même effet quand sous la douche, je m'attends au sortir de l'eau de la douchette et que m.... j'en reçois une subite trombe du pommeau ! « Vint le moment où la souffrance des autres ne leur suffit plus ; il leur en fallut le spectacle ». Comme dit la chanson "Six heures du mat j'ai des frissons..."
Babelio dans un récent message posait la question du livre dont la première phrase nous a marqué. Bingo ! Après une telle mise en bouche, plus aucune hésitation à avoir, je saute les pieds joints sur la chose.
Très vite le thème apparaît : fiction pour dénoncer les horreurs de la télé-réalité, le voyeurisme entretenu et la cruauté des gens, et par là montrer du doigt les dérives de notre société. Je n'en dirai pas plus sur le contenu, les critiques sont très nombreuses à l'avoir fait et bien fait.
Par contre concernant mon ressenti, je dirai que j'ai d'emblée été très mal à l'aise par le parallèle qu'elle fait avec les camps nazis. Cela m'a beaucoup dérangée de comparer ce type d'infantilisation à une victimisation et m'est apparu quelque peu outrageant (et ce jusque dans l'intitulé de l'émission "concentration".
Ensuite, il m'a semblé que ce sujet propre à notre époque moutonnière, était un peu rabâché, mais d'un autre côté la fiction aidant à comprendre nos plus terrifiantes réalités, celle-ci a au moins le mérite d'exister.
Quant à la forme, je ne me suis nullement régalée, en dehors de la première phrase dont j'ai parlé, je n'y ai pas trouvé beaucoup de subtilités de langage, par contre pas mal de lieux communs et de clichés... la fin est prévisible et décevante, mais peut-être avait elle aussi passé le style à l'acide sulfurique préalablement.
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Grand lecteur des livres d'Amélie Nothomb, "acide sulfurique" n'était pas encore passé entre mes mains.
C'est un livre qui m'a marqué. Une histoire profondément choquante. Il est ici question d'une émission de téléréalité : "concentration". Une émission odieuse, indigne et meurtrière. Une émission dont le principe se calquait sur les camps nazi. C'est très dur et surréaliste. En effet, à chaque page, je me demandais "mais ce n'est pas possible, une autorité, des associations, quelqu'un va s'en offusquer et faire cesser tout ça". Nothomb signe un livre fort et nous fait réfléchir sur la téléréalité, qui, bien que n'étant pas (encore) si extrême, ne devrait pas entrer dans les normes...
Un excellent roman.
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Du Nothomb comme on les aime, une verve fraîche et acérée, un verbe parfaitement maîtrisé, le goût des huis-clos inextinguibles, des échanges savoureux à vous fouetter le sang...
Et puis une petite dose de réflexion philosophique comme madame Nothomb sait si bien les expédier : ici l'importance du mot, du nom ou de l'appellation ; là l'humanité versus la bestialité ; ici encore la mesure de l'être profond.

Il y a un peu de Bénigni dans tout ça, mêlé (qui l'eut cru ?) à du Maupassant, un roman qui aurait pu être une pièce de théâtre, des mots débordant de leurs propres significations, un regard sévère sur un fait de société qui fait polémique, l'un des meilleurs de la dame au chapeau, je vous l'assure !
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Une téléréalité sur les camps de concentration ? Pourquoi pas ?
Dans ce roman au ton cynique , l'auteur comme à son habitude livre une satire du monde contemporain , ici il s'agit de son voyeurisme morbide , de la banalité de la violence et de sa mise en scène , ...
Un roman court et précis , qui vise juste et fait penser .
J'aime beaucoup le style d'Amélie Nothomb , ses personnages ambigus et inquiétants et son ton sarcastique .
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Le meilleur de Nothomb et une claque monumentale a la télé poubelle qui ne sait vivre qu'avec le malheur d'autrui exploité sans aucune honte , ni scrupule . Dans ce contexte qui rappelle fortement les camps de concentration , l'on est saisi par la hargne sans pitié , par la charge virulente que Nothomb qui d'habitude est mesurée et gentille envoie à la face des producteurs de la lie télévisuelle. Avec Marche ou créve , Running man , Battle royale , voila la réaction du monde des lettres à la vague nauséabonde de la télé poubelle. C'est court , incisif , percutant et d'une puissance rare . Indispensable!
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Je ne savais pas du tout quel était le sujet de ce livre et la façon dont l'auteur a réussi à mêler les camps de concentration à la télé-réalité est intéressante. Bien sûr, on a du mal à croire au départ qu'il est possible de laisser une telle chose arriver : regarder des êtres humains se faire enfermer dans un camp et assister derrière sa télévision à leurs tortures quotidiennes. On a très vite envie de voir une rébellion de la part des téléspectateurs ou de la part des kapos. le seul espoir semble résider en Pannonique, une des captives, à travers le lien qu'elle créé avec la kapos Zedna. C'est d'ailleurs l'une des seules "douceurs" dans ce roman, le reste offrant une vision du monde et de l'homme plutôt horrifiante.
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Amélie Nothomb est un maître dans l'art de nous montrer la noirceur de l'âme humaine, de nous plonger dans l'horreur, de mettre à nu les pensées des hommes qu'ils paraissent bons ou méchants, nous démontrant que tous nous cachons des monstres en nous.

C'est cette faculté de décortiquer le cerveau humain qui me plaît énormément chez elle. Même si parfois l'horreur et le dégoût deviennent insoutenables, il m'est impossible de ne pas être attirée par ses récits.

La télé-réalité vous connaissez, j'imagine? Alors imaginez un nouveau jeu qui s'appellerait « Concentration ». Imaginez un jeu qui atteint le summum de la folie. Imaginez des gens qui feraient n'importe quoi pour augmenter le taux d'audience, même aller jusqu'aux pires horreurs. Jusque-là cela pourrait ressembler aux jeux de télé-réalité les plus trashs… Mais c'est encore pire que ça, l'auteur nous emmène encore plus loin dans la folie humaine.

Maintenant que vous vous représentez bien le tableau, imaginez ce que cela pourrait donner avec ces quelques mots-clés supplémentaires: camp, nazisme, extermination totale, morts. Je vous laisse mettre les pièces du puzzle ensemble et supposer ce qui se passe dans ce livre et dans ce jeu. Je ne vous le décrirai pas car cela ne se décrit pas. Si cela vous intrigue et si vous avez le coeur bien accroché, lisez-le et faites-vous votre propre opinion.

Demandez-vous comment vous auriez réagi, comment vous vous seriez comportés (tant en tant que participant qu'observateur). Dans quel camp auriez-vous été?

C'est l'histoire d'une égérie qui se prend pour une sorte de dieu et qui décide de combattre le tyran. C'est l'histoire d'une Kapo qui découvre d'une façon bien étrange l'attirance et l'amour. C'est l'histoire d'organisateurs qui feraient n'importe quoi pour devenir les numéros 1. C'est l'histoire de journalistes qui tout en s'indignant font le jeu des organisateurs. C'est enfin l'histoire d'hommes et de femmes qui luttent pour leur survie et dont le seul objectif est de ne pas mourir.

Ce livre m'a interpellée, retournée comme une crêpe, indignée, dégoûtée, horrifiée, touchée et même fait rire par moments. Difficile d'admettre que je suis passée à deux doigts d'un coup de coeur devant l'horreur qui nous est décrite. Pourtant c'est bien ce qui s'est passé! S'il n'y avait pas eu quelques longueurs à certains passages, il serait rentré dans cette catégorie haut la main.

Du grand Nothomb, aussi bon que Hygiène de l'assassin et Cosmétique de l'ennemi, un livre qu'il faut lire si on est fan de l'auteur, mais à éviter à tout prix dans le cas contraire.
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"Acide sulfurique": un titre qui prend tout son sens après la lecture du livre.
"Concentration" est une nouvelle émission de tv-réalité. Elle est semblable à celles qui passent sur nos écran "pour de vrai", à quelques différences près: les candidats ne sont plus volontaires mais enlevés dans la rue. Ils vivent ensuite dans les mêmes conditions que les prisonniers des camps de concentration. Il y a deux équipes: les prisonniers et les geôliers, appelés les "kapos".
ça fait froid dans le dos!
Pour relancer l'audience de cette émission, les responsable décident de faire participer le public: il doit voter pour le candidat qui sera non pas éliminé en quittant le jeu, mais exécuté...
"Acide sulfurique" est bien entendu un pamphlet de notre société, Amélie Nothomb pousse ici à l'extrême les déviances de ces émissions tv, mais ça a le mérite de faire réfléchir!
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