Sans être une inconditionnelle d'
Amélie Nothomb, j'aime le personnage public et j'ai lu ses premiers romans qui ne m'ont pas déplu. Alors de temps à autre, je lis un de ses romans. J'ai entendu dire que celui-ci était un bon cru, et j'ai vu l'auteure le présenter à La Grande Librairie, cela a suffi à me convaincre de lire son dernier opus.
J'ai apprécié de retrouver son style si particulier, on l'entend presque parler à notre oreille, ainsi que son son grand talent de conteuse.
L'histoire de cette petite fille, jalousée par sa mère dès sa naissance, et de la manière dont cette jalousie va influencer ses choix et par là-même l'évolution de sa propre vie, m'a touchée, sans que je me sente concernée toutefois. Il y a toujours un petit quelque chose chez
Amélie Nothomb qui fait que ses personnages semblent être des personnages de conte, une légère irréalité.
J'ai retrouvé également la manière dont l'auteure décortique son propos, le tournant et le retournant en tous sens, jusqu'à en sortir toute l'explication possible, l'analysant jusqu'à la dernière pensée ; rien n'est laissé de côté.
Tout cela m'a beaucoup plu et je me demande si finalement ce ne serait pas une bonne idée de me laisser tenter tous les ans par le Nothomb de septembre.