un livre qui se dévore en une traite.
Il est facile a lire et c'est une histoire qui captive.
Pour moi un de mes préféré de Nothomb
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Livre certes assez triste mais quel talent!!! Histoire très loufoque mais pleine d émotions. Une écriture parfaite qui passe du style familier au style plus soutenu, qui passe des états d âme du tueur au description.
livre inclassable dans notre littérature. Cet écrivain est d ailleurs un ovni dans ce monde complexe et pourtant magnifique qu'est la littérature.
Livre absolument à relire car cela fait un petit bout de temps que je l'ai lu.
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Lecture aisée de l'histoire d'Urbain, tueur de vies puisque la sienne n'existe plus.
Plus d'émotions, plus de ressentis, plus de raisons d'être, alors... tuons plus qu'il ne faut, froidement, en attente de la récompense sensuelle qui couronnera ses gestes professionnels puisque c'est avec discipline et rigueur qu'il accomplit l'Acte.
Cela durera jusqu'au jour où son chemin de tueur à gages croisera celui d'une famille dont il percevra un peu l'intimité. Notamment celle d'une jeune fille dont le geste lui prouvera qu'une femme est aussi capable que lui d'accomplir ce qu'il réalise quasi quotidiennement.
Il la tuera.Elle le hantera.
Une histoire d'amour posthume se créera.
Histoire bafouée par la lecture du journal intime de celle qu'il surnommera Hirondelle et qui s'était muée en meurtrière alors qu'elle exigeait de l'auteur de ses jours la restitution de ses écrits personnels.
De Urbain, il deviendra Innocent, ce qui n'est pas innocent...
"Un fou mélange les pages", à nous d'en trouver l'ordonnance réelle, la frontière est mince entre normalité et anormalité.
Roman plaisant et remuant.
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C'est l'histoire d'un Pape (en fait non, il s'agit d'un coursier mais on ne connaît pas son nom. Lors de ses différents métiers il se fera appeler Urbain et Innocent, alors faisons simple). Tout d'abord coursier, il est démis de ses fonctions après avoir renversé un homme en moto. Par un beau hasard, il va devenir tueur à gages à Paris. Facile pour lui, il n'a plus de coeur, il n'a donc aucun sentiment, et plus aucun de ses sens ne fonctionne. Seuls les sensations inconnues avant cette période peuvent générer chez lui une réaction.
Sur fond de Radiohead, on suit donc notre petit Pape, qui tue, tue et re-tue. La méthode ? Deux balles dans la tête. Rapide, facile, sans dégâts. Hommes, femmes, enfants, tout y passe. Et il y prend goût, car tuer chez lui est jouissif (dans le sens propre du terme, of course).
Un jour, il reçoit pour ordre de tuer une famille entière et de récupérer une liasse de documents. Un ministre, sa femme et leurs trois enfants. La seule nouveauté, c'est que les cibles se trouvent à la campagne, il va falloir enfourcher la moto et rouler pendant deux heures au petit matin pour surprendra la famille au petit-déjeuner : « les croissants chauds, ce sera moi ». Madame dort, facile. Les deux garçons aussi, facile ! Et l'adolescente, où est-elle ? et le Pôpa, où est-il ? Notre Pape se dirige vers la salle de bains, où il entend du bruit… Une scène de ménage bien étrange, la demoiselle tient un flingue qu'elle braque sur son père, l'accusant de lui avoir volé son journal intime… et de l'avoir lu en plus. PAN PAN ! Feu le Ministre. La mission de notre fast-killer n'en est que plus simple : il assassine froidement la jeune fille et croise son dernier regard ; la jeune fille semble satisfaite, presque prête à mourir !
Retour à Paris et remise de la paperasse. Sauf qu'entre-temps, notre Dieu-tout-puissant a lu le journal et le garde (et tombe amoureux… !). Mais le commanditaire veut aussi ce journal. Pourquoi ? Mystère ! Quel est le rapport entre cet homme et cette ado ? Pourquoi Pape se retrouve-t-il enfermé dans une geôle, à dévorer les écrits de la belle nommée Hirondelle et pourquoi se prépare-t-il à une mort lente et douloureuse ?
Mais surtout, qu'y avait dans ce foutu journal ???
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Ce court roman se lit en un rien de temps et est oublié aussi vite... L'écriture est alerte, certaines tournures bien léchées, le ton guilleret, le rythme soutenu. Mais le propos? Jamais cet homme qui se découvre, tel un chemin de Damas, une vocation de tueur à gage dont le carnet de commande est miraculeusement surchargé à un point où ça devient caricatural, jamais ce personnage ne m'a rejoint, interpellé, ou même tout simplement intéressé. le tout m'a paru comme un exercice de style tout à fait vide. La fin ironique à souhait ne réchappe pas l'ensemble. J'avais pourtant tellement aimé « Stupeurs et tremblements »...
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