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3,29

sur 1478 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je précise d'emblée que je ne suis pas du tout une fine connaisseuse de l'oeuvre d'Amélie Nothomb, et je ne vais donc pas m'aventurer à comparer ses romans les uns aux autres faute de points de repère. Ma seule incursion jusqu'ici dans l'univers nothombien a été la lecture des « Catilinaires » il y a plus de vingt ans (oufffff... tant que ça...) et après tout ce temps, il m'en reste un vague sentiment de malaise. Ce « Journal d'Hirondelle » est arrivé dans mes mains par hasard, et je me suis dit qu'il fallait vérifier si celui-ci faisait bien les choses.
Or doncques, nous avons un quidam qui apparemment souffre beaucoup de sa dernière rupture amoureuse, au point qu'il souhaite ardemment ne plus rien ressentir. Et il y arrive. Mais, enfermé dans sa carapace étanche à tout sentiment, il est néanmoins en manque de sensations. Fortes, les sensations. Car pour se sentir à nouveau vivant, il a désormais besoin d'éprouver des choses extravagantes. C'est donc tout naturellement qu'il devient tueur à gages. Un sociopathe glacial qui tue pour se sentir revivre, c'est extrême et paradoxal. Et quand, ô miracle, il tombe à nouveau amoureux, cela devient (auto)destructeur.
Métaphorique et amoral, ce court roman teinté d'absurde est une histoire dans laquelle l'amour, au-delà de la rationalité, est à la fois ravageur et rédempteur. le coeur a ses raisons...

Une hirondelle ne fait pas le printemps,
Pour moi, ces quelques pages n'ont pas l'épaisseur d'un roman.
Lu à tire-d'aile, ce texte ne me laisse point de souvenir marquant.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Le problème avec Amélie Nothomb, c'est une adhésion totale ou un rejet du même tonneau chaque année. Et pour moi ce "Journal d'Hirondelle" est à classer dans la deuxième catégorie. L'histoire de ce trentenaire qui décide de changer de job (il est coursier) et devenir tueur à gage avait tout pour nous allécher. Hélas, aucune empathie avec le héros, les fans de Nothomb me targueront de ne pas apprécier à sa juste valeur le style percutant ?, déroutant ?, humoristique ?, cynique ?, moi je n'y vois qu'ennui, arnaque annuelle (pas toujours il est vrai), et je rendrai grâce à la singulière Amélie de nous concocter des romans courts.Passez votre chemin.
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J'ai du mal à trouver quoi dire au sujet de Journal d'Hirondelle... Ce roman m'a semblé encore plus "bizarre" que tous les autres romans d'Amélie Nothomb que j'ai lus, et pas forcément dans le bon sens du terme. Je dirais même que j'ai moyennement apprécié, contrairement à ce que laissait présager la quatrième de couverture. Tant pis ! Vu le nombre de livres qu'elle écrit, ils ne peuvent pas me plaire à chaque fois...
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Assez déçue par ce Nothomb-ci.
Je suis "tombée dedans" avec Les prénoms épicènes puis je me suis délectée de Barbe bleue.
Mais le charme n'a pas opéré avec ce Journal d'Hirondelle.

Urbain, devenu tueur à gages après une rupture amoureuse douloureuse, prend tant de plaisir à tuer ses cibles qu'il en jouit de plaisir quelques minutes après. Lorsqu'une nouvelle mission lui est ordonnée, tuer une famille complète, enfants compris, il est d'abord enthousiaste.
C'est sans compter sur la découverte du journal intime de l'adolescente de la famille, dont il tombe éperdument amoureux, post-mortem.

L'histoire est déjà un peu spéciale, mais c'est une belle allégorie de la dépression post rupture et du nécessaire temps de deuil afin d'être capable d'aimer à nouveau.
Je n'ai pas retrouvé le style enlevé et ironique des autres romans lus... Peut-être que l'auteure était elle-même dans une période difficile, ce qui se ressent dans son écriture plus sombre et lourde... Ou peut-être s'est-elle tout simplement essayé à une nouvelle façon d'écrire qui, ma foi, ne lui convient pas très bien, d'après moi. Ou alors c'était son style "d'avant", je l'ignore, les deux autres romans dataient d'après 2010.

Bref, pas très convaincue par ce récit-là dont la fin est abrupte et tombe comme un cheveu sur la soupe, de manière quelque peu bâclée, selon moi.
Un Nothomb tout à fait dispensable!
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Qui d'autre qu'Amélie Nothomb pour entrer dans l'intimité d'un psychopathe serial killer? On comprend doucement sa chute mais si peu de pages suffisent-elles pour pénétrer l'inconscient d'un être si perturbé? de mon avis, non. J'ai donc trouvé ce texte trop peu creusé malgré quelques bons rebondissements.
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Décidée à lire toute la bibliographie d'Amélie Nothomb, j'ai acheté tous ses romans et me suis plongée dans Journal d'Hirondelle dont la citation ""C'est une histoire d'amour dont les épisodes ont été mélangés par un fou." m'intriguait. Je l'ai lu d'une traite, comme tous les Nothomb, mais mon avis reste partagé. Je trouve que l'histoire est longue au début, que ça se traîne. Heureusement la fin devient nettement plus entraînante.
Cependant, malgré une mauvaise impression au début du livre, arrivée à la dernière page je l'ai trouvé super. Je dirai donc simplement que ce n'est pas son meilleur livre mais qu'il reste tout à fait convenable et toujours aussi représentatif de l'univers dans lequel nous entraîne Amélie Nothomb.
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Ce court roman se lit en un rien de temps et est oublié aussi vite... L'écriture est alerte, certaines tournures bien léchées, le ton guilleret, le rythme soutenu. Mais le propos? Jamais cet homme qui se découvre, tel un chemin de Damas, une vocation de tueur à gage dont le carnet de commande est miraculeusement surchargé à un point où ça devient caricatural, jamais ce personnage ne m'a rejoint, interpellé, ou même tout simplement intéressé. le tout m'a paru comme un exercice de style tout à fait vide. La fin ironique à souhait ne réchappe pas l'ensemble. J'avais pourtant tellement aimé « Stupeurs et tremblements »...
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Il y a de ça en un royaume fort fort lointain... Non, non je ne vais pas faire plus référencé mais j'aurais pu. Surtout avec un livre qui ne fait qu'énumérer lieux communs, références et... Chansons de Radiohead. Ah oui, tiens. Original. Donc plutôt qu'en un royaume pas si éloigné que ça dans le temps, lieu sacré de l'adolescence, remontons à la période où j'étais fan d'Amélie Nothomb. Il faut de tout pour faire un monde vous savez et je collectionnais ses livres comme d'autres collectionnent les timbres et les petites majorettes (c'est bien les majorettes. Les petites roues, cette douce peinture chromée qui brille à la lumière... Bon, j'en ai pas, plus). le clou fut de rencontrer l'auteur en dédicace et de repartir tout joyeux avec sa petite signature précieuse à l'entrée de mon Robert des noms propres.

Et puis un jour, voilà que je m'éloigne de l'oeuvre d'Amélie.

Le temps a passé, j'ai ressorti des livres avec une soif jamais véritablement éteinte de lire, encore et encore. Une envie surtout de redécouvrir, de re-explorer des classiques aussi variés que le petit prince, 1984, La peur, le Horla, plein de nouvelles De Maupassant et... 2,3 livres d'Amélie Nothomb, tiens. Une interview récente de cette dernière fait encore plus pencher la balance et c'est donc avec une curiosité renouvelée que je me penche sur Journal d'hirondelle et Biographie de la faim.

Constat en demi-teinte.
Biographie de la faim s'avère un passage fondamental dans la Améliethologie (ou Mythologie Nothombienne) puisqu'on revient sur des passages connus de sa vie (et racontés plus en détails dans les très bons Métaphysique des tubes ou le sabotage amoureux) tout en en découvrant d'autres (surprise : notre écrivain a aussi eu une adolescence) pour au final donner un livre plus intéressant que je ne l'avais eu par le passé. Bien sûr on sent que ça tourne un peu en rond, qu'il y a un peu de moments de vide mais dans le même temps des portes sont ouvertes pour d'autres pans de sa vie, d'autres romans et là ça intrigue positivement d'autant plus. Bref, ce roman me donne envie de continuer à lire d'autre Nothomb (tout comme Ni d'Eve ni d'Adam dont j'avais adoré l'adaptation filmée Tokyo Fiancée)...

... Ce qui n'était hélas nullement le cas ici.

Je vais la faire courte, on navigue parfois entre humour noir et décalé (ça c'est bien) et incohérences diverses et variées (est-ce que l'auteur s'est renseigné sur les tueurs à gages un instant ? On finit par se poser la question), le tout enrobé de citations multiples de Radiohead qui finissent plus par lasser qu'autre chose (le personnage principal ne respire et ne vit que porté par la musique du groupe à Thom Yorke. Passé cela, n'espérez pas d'évolution, pas d'ouverture possible alors que dans la vie --et la littérature, oui c'est la vie bordel-- les gens évoluent, se modifient, changent. Ici l'impression constante que tout finit par faire du surplace au final).

On à l'impression d'une opération de promotion déguisée avec en fond sonore régulier Packt like sardines in a crushd tin box et autres Everything in its right place. Même quand on aime Radiohead ou les sardines, l'addition reste salée. Ou bien les sardines. Ou Radiohead, je sais plus. M'enfin Amélie, on peut aimer Radiohead mais dans ce cas là, autant leur dédier tout un livre. Ah, c'est celui-ci ? Je croyais qu'on parlait d'un tueur qui s'amourachait de sa victime (sujet déjà bien banalisé il faut dire) et que cela finissait par le perdre...

Je relativise, la fin ironique relève bien le niveau (et surprend agréablement) mais trop tard le livre est déjà fini.
Tant pis.
Peut-être faudrait-il arrêter de livrer une production annuelle de livres et réfléchir et prendre plus de recul là dessus pour livrer un livre tous les deux ans quitte à le polir au maximum afin que son silex nous vise cette fois plus directement en plein coeur ?
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Bon j'ai vraiment pas été emballé...impossible pour moi d'avoir un semblant d'intérêt pour cette histoire. C'est l'illustration du syndrome Nothomb: on a trop souvent l'impression de lire la copie d'un ( très bon) étudiant en littérature à qui on a imposé un exercice....A réserver aux fans de l'auteure.
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une nouvelle plutôt qu'un roman et sans juger du style, assez décevant(e). Quelques pages supplémentaires avec une énigme davantage développée et bien menée à destination et c'était top. Je l'ai lu après "Le fait du prince" et franchement je retombe de haut. Ou alors, les extraits du journal mentionnés renferment des "indices" mais dans ce cas, ils m'ont carrément échappés.
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