Les prénoms épicènes

Le propos comme les thèmes centraux – qui sont la vengeance et l'obsession de Claude, l'amitié de Dominique et de Reine empreinte d'un tant soit peu de trahison et de la haine fatale entre père et fille – auraient mérités d'être plus développés.
Étant fidèle à elle-même,  Amélie Nothomb nous livre une histoire courte et acidulée que l'on appréciera selon le même degré que celui que l'on porte à son autrice.
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Lors de chaque rentrée littéraire, un nouveau roman d'Amélie Nothomb est généralement présent. Cette année, il s'agissait d'un roman prénommé « Les prénoms épicènes ». Ayant déjà été déçue par la lecture de ses romans, c'est sans apriori que je lu celui-ci afin de pouvoir m'immerger le plus possible dans le récit.
Et, à mon grand étonnement (comme je l'ai dit je ne suis pas une fan absolument de l'auteure), j'ai passé un agréable moment 😊
J'ai trouvé l'écriture fluide, ou les actions s'enchaînent à merveille sans nous laisser le temps de nous ennuyer, avec un dénouement final imprévisible. J'ai cependant eu l'impression que l'histoire n'était pas totalement exploitée, que cela manquait de profondeur. L'histoire aurait donc mérité, à mon sens, d'être plus long que 150 pages.

Je n'irai donc pas dire que c'est un chef d'oeuvre littéraire, mais ce roman accrocheur m'a permis de passer un bon moment de lecture. Mais ce n'est certainement pas celui que je retiendrai de cette rentrée littéraire 2018.

L'auteure nous embarque une nouvelle fois dans ses thèmes de prédilection. Relation père-fille, enfance marginale en pleine conscience, amour et haine. L'histoire est juste improbable. le rapport entre Épicènes, donc une partie du titre, et cette histoire reste introuvable pour moi (juste le nom du père et de la mère)
De la à dire que le titre est pour ce livre un objet 100% marketing....
Les pages autour du verbe « to crave » auront été pour moi le seul intérêt de cette heure de lecture!

Les prénoms épicènes / Amélie Nothomb
Tout d'abord une définition : les prénoms épicènes sont ces prénoms qui sont à la fois masculins et féminins, comme Claude et Dominique.
Dès l'entame on est dans le vif du sujet : avec Amélie Nothomb, cela ne traine pas ! Reine encore dans le lit de Claude lui annonce ex abrupto qu'elle préfère se marier avec Jean Louis, son autre amant. Claude ne décolère pas et décide de concocter une vengeance dans la durée. Avec patience et minutie, il rencontre de façon vaudevillesque Dominique, une jeune femme un peu naïve. Nous sommes en 1970 à Brest. le mariage est vite bâclé, une relation toxique hautement improbable s'instaure avec à la clef une fille qui naît en 1974 après pas mal de problèmes de couple, prénommée Épicène, qui follement adorée de sa mère est autant détestée de son père. C'est là que les choses vont encore plus se gâter…
C'est un roman plaisant à lire, léger, avec de bons dialogues, un style alerte et minimaliste pour ne pas dire expéditif, où se joue une partie de poker - menteur entre tous les personnages.
Cependant, ces personnages manquent trop de consistance : totalement caricaturaux, ils sont transparents, sans physique décrit : on ne voit pas à quoi ils ressemblent. On sait juste que Claude est un malade, Dominique une gourde et Épicène une surdouée ressemblant physiquement à son père et à sa mère dont on ne voit pas à quoi ils ressemblent. En fait rien n'est décrit, ni les lieux ni les personnages. Et puis on a vraiment l'impression par moment de lire une médiocre bande dessinée tant il y a d'invraisemblances dans cette histoire.
Finalement, un très court roman de peu d'intérêt si ce n'est celui de distraire durant deux heures. L'idée de départ était originale mais le résultat est un peu trop simpliste : les thèmes de la vengeance, de la haine et de la tromperie y sont trop schématisés et menés à l'extrême de façon trop burlesque pour être crédibles tout comme les personnages qui en sont les vecteurs.
En bref, à lire dans l'avion ou le train. Pour passer agréablement le temps.

On retrouve ici le style d'Amélie Nothomb, identifiable entre tous. Cette histoire ne m'a pas particulièrement plu, peut-être parce qu'il s'agit d'une histoire de haine et non d'amour...
Claude aborde Dominique à une terrasse de café et lui propose de l'épouser dans l'heure. Ces deux êtres aux prénoms épicènes auront, bien entendu, une fille qu'ils appelleront Epicène. Cela pourrait être une histoire banale mais un réel déséquilibre des sentiments existe au sein de cette famille. Claude n'aime pas sa femme et hait sa fille. En retour sa fille le hait également.
Cette histoire de haine a eu du mal à m'atteindre contrairement au roman précédent de l'auteure 'Frappe-toi le coeur'. Je ne dois pas être sensible à ce thème. Comme toujours, le livre se lit très vite, mais au lieu d'avoir eu l'impression d'avoir dégusté un bonbon, un léger goût amer me reste en bouche cette fois-ci.

Agréablement surprise par le dernier Nothomb !
Mon avis : http://www.leslecturesdelily.com/2018/11/les-prenoms-epicenes-ecrit-par-amelie.html
Lien : http://www.leslecturesdelily..

Court mais captivant et efficace...
L'histoire d'un salaud et de sa non relation avec sa fille.
J'ai aimé voir évoluer Epicène qui sort grandie d'une relation filiale qui aurait du la détruire.
Elle prend sa vie en main et porte sa mère à bout de bras.
Pas le meilleur livre de l'année peut-être mais très agréable distraction...

Je ne lis pas forcément tous les ans le nouveau Nothomb mais j'essaie récemment de m'y mettre plus sérieusement à chaque rentrée littéraire. J'adhère cependant plus volontiers et plus facilement à ses romans auto-biographiques, les autres étant pour la plupart bien souvent trop biscornus ou intellectuels pour moi. Cependant, Les prénoms épicènes m'a captivée. C'est souvent qu'Amélie Nothomb fait des références que je ne saisis pas toujours, notamment à la mythologie. Elles handicapent alors ma lecture et en deviennent lourdes. Mais ma dernière lecture de l'auteure s'est alors montrée bien plus clémente et douce avec moi. Douce n'est peut être pas le bon terme car ce roman court ne manque pas de rebondissements cruels. L'auteure a, une nouvelle fois, torturé ses personnages sans ménagement. de son esprit est alors sorti le plus grand manipulateur de tous les temps qu'on adore détester. Les personnages détestables sont remarquables d'inventivité pour malmener les autres, les proies en sont d'autant plus fortes.

Les prénoms épicènes se lit un peu comme le tout dernier court métrage d'un réalisateur surdoué qu'on connaît depuis longtemps mais qui parvient à nous surprendre toujours autant aujourd'hui. Avec sa réalisation tirée à quatre épingles et ses décors pointilleux, le court métrage étonne par son efficacité qui tient dans quelques minutes. Les images s'impriment sur la pellicule les unes après les autres avec une facilité incontestable.

J'accorde ★ ★ ★ ☆ ☆ à Les prénoms épicènes. Je n'ai pas le niveau pour apprécier pleinement un roman d'Amélie Nothomb, pour savoir lire entre les lignes et encore moins pour en faire une critique digne de la qualité de son récit. J'ai aimé ne pas avoir rencontré de difficulté particulière à apprécier l'histoire de Claude et Dominique. Mais à ne pas vouloir faire cette fois dans l'intellectuel, Amélie Nohomb nous raconte alors une histoire peut être un peu trop facile. Elle n'est reste pas moins un très bon moment de lecture.
Lien : https://lirecestboireetmange..

Rentrée littéraire #2

Après avoir été une véritable aficionada d'Amélie Nothomb dans les années '90, j'avais retenté ma chance en 2016 avec "Riquet à la houppe" et n'en étais vraiment pas sortie convaincue.

Deux ans plus tard, après quelques avis positifs concernant ce dernier-né, selon l'adage "il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis", je me suis relancée à la conquête d'Amélie Nothomb.

Et bien m'en a pris! J'ai vraiment retrouvé l'Amélie de ma/sa jeunesse! L'histoire est, comme bien souvent, assez improbable et tirée par les cheveux mais la magie de l'écriture prend et convainc le lecteur. On y retrouve l'univers d'Amélie Nothomb tant dans le fond que dans la forme - les personnages sont truculents et le style toujours aussi emporté et fougueux.

C'est l'histoire de Claude qui rencontre Dominique - les prénoms dits épicènes - mais pas uniquement. C'est une histoire à divers tiroirs: une histoire "d'amour", des personnages qui sont un plaidoyer sur "le paraître et faire paraître", une histoire de filiation où l'image du père est abominable alors que la relation mère-fille est portée aux nues mais il s'agit surtout d'une histoire de vengeance, ce plat qui se mange plutôt bien froid que chaud!

Toujours des relations intrafamiliales ou de couples perturbées quand on fréquente cette auteure, avec des personnages écorchés vifs puis morts....Une lecture agréable mais ce roman n'est pas le plus caustique de l'écrivaine et l'intrigue est un peu trop facilement décelable.