Premier sang

#Chronique : Premier Sang d'Amélie Nothomb - Éditions Albin Michel​

« Il ne faut pas sous-estimer la rage de survivre. »
Amélie Nothomb

Découvrez mon avis sur ce récit intime :
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Bonne lecture à tous !
Les lectures de Lily​

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Un roman d'Amélie NOTHOMB, ça ce reconnait immédiatement, d'abord à son épaisseur.
Ensuite à sa plume.
J'ai eu du mal à entrer dans son style, à la limite entre l'enfantin et le suranné mais au final, on rencontre un personnage beaucoup plus complexe que son apparente simplicité ne nous laisse l'imaginer.

Je ne me remettrai jamais de l'extase que j'ai traversée en lisant Hygiène de l'assassin ou même du plaisir extrême de Stupeur et tremblements.
Pourtant, depuis j'ai été bien souvent déçue par les derniers opus d'Amélie Nothomb, au point même d'abandonner Soif en cours de route.
Premier sang renoue avec le plaisir de lire Nothomb. Comme toujours le style est érudit, agréable, les mots judicieusement choisis et bien que la verve manque un peu de la répartie légendaire de l'auteur, l'histoire est savoureuse... bien que trop courte.
Cette histoire aurait mérité d'être approfondie, étendue, on a l'impression d'assister à un récit entre amis. C'est intimiste mais on reste un peu sur sa faim.

J'adore l'écriture de Amélie Nothomb ; dans ce livre, Amélie Nothomb rend hommage à son père Patrick que nous découvrons dans une tranche de sa vie allant de son enfance jusqu'à ses 28 ans. A six ans, il est envoyé le temps d'un été dans sa famille paternelle, les Nothomb, vivant dans les Ardennes. Il dira que c'était les meilleures vacances de sa vie … alors même qu'il a mourut de faim, qu'il se faisait enfermer dans les toilettes par les autres enfants, et j'en passe. Mais il a tant aimé « faire parti d'un groupe d'enfants » dira t il, qu'il voudra y retourner le plus vite possible. Ensuite Patrick grandi et s'intéresse aux femmes. J'ai moins apprécié la fin du livre. Patrick tombe amoureux, épouse une jeune femme, à des enfants mais est envoyé à faire la guerre. J'ai vraiment un peu décroché la fin que je moins apprécié.

Un livre et un sujet très personnels, car il s'agit du récit d'un moment de la vie du père d'Amélie Nothomb. Je devrais donc conclure : un livre émouvant. Mais ce n'est pas vraiment le sentiment que j'éprouve au moment de refermer le livre. La faute, probablement, à l'écriture au scalpel du roman qui crée un décalage. Un sujet trop personnel? Difficile sans doute d'être à la fois proche et loin du sujet. Bref, un livre intéressant à lire, mais -en première lecture - que je ne rangerai pas parmi les meilleurs livres d'Amélie Nothomb. Dommage.

Ca ne fonctionne pas toujours avec Amélie Nothomb, et cette fois c'est un raté pour moi. Très bien écrit comme toujours, mais le récit ne m'a pas embarquée, je me suis ennuyée ferme. Cela ne m'empêchera toutefois pas de continuer à lire les romans de cette autrice.

Une écriture toujours aussi agréable. Cette fois Amélie Nothomb nous dévoile la vie de son père avec en fil rouge une irrationnelle peur du sang. La narration à la première personne nous plonge dans les pensées de Patrick dès sa plus tendre enfance et souvent avec un ton un peu pincé sans rire.

Il n'est plus nécessaire de présenter Amélie Nothomb, qui au fil des années, a su imposer sa patte d'écrivaine et son style unique.

Dans « Premier Sang », elle nous offre un beau moment d'intimité en nous livrant les mémoires fictives de son père, Patrick Nothomb. Décédé en pleine crise sanitaire, elle raconte avec émotion dans une interview qu'elle n'a pas pu se rendre aux funérailles ni sur la tombe de son père.

Écrivaine dans l'âme, elle a fait de son écriture un exutoire et la magie ne peut qu'opérer auprès du lecteur, décrochant ainsi, le Prix Renaudot en 2021.

On se glisse avec elle dans la peau de son père Patrick, un enfant qui grandit sans figure paternelle, élevé par ses grands-parents. Cherchant sans cesse à être aimé, on découvre un garçon plein de fougue et de malice, qui n'hésitera pas à défendre ses convictions tout au long de sa vie.

Ce roman se lit d'une traite, on le découvre à différentes étapes de sa vie et on l'accompagne avec plaisir sur ce chemin fourmillant de promesses.

Un roman rempli d'espoir débutant sur une scène d'un peloton d'exécution ? C'est ce que je vous propose de découvrir en rejoignant l'univers d'Amélie Nothomb.
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Livre très court, le fait que ce soit l'histoire du père de Nathalie Nothomb et qu'elle ait écrit avec « je » m'a un peu perturbé, c'est l'histoire d'un père, consul belge au Congo, d'habitude très taiseux qui devient un genre de Sherazade en parlant tous les soirs à ses preneurs d'otages pour éviter qu'ils ne tuent les otages du Congo

Un bel hommage à son père, sans doute parfois bien personnel pour en comprendre toutes les subtilités. Retracer l'histoire de quelques souvenirs, parfois futiles, dans un ordre chronologique est une idée qui m'a bien plu. Malgré sa transcendance, Amelie Nothomb garde une plume plutôt agréable et facile à lire.