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3,77

sur 2559 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Le nouveau Nothomb ne m'a pas embarqué et pourtant ce court récit se basant sur la relation plus ou moins romancé de l'auteur avec sa famille et plus particulièrement son père je pensais que j'allais beaucoup aimé celui-ci.

Mais j'ai malheureusement vite déchanté, j'ai trouvé ici le récit plutôt brouillon alors que dans certains récits j'aime la plume d'Amélie Nothomb mais ce n'est pas le cas ici.

Je suis plutôt étonnée car j'étais tombé il y a quelques années sur un reportage suivant l'auteur de retour au Japon et j'avoue que je suis resté collé à la télévision car je trouve qu'Amélie Nothomb est vraiment une femme intrigante et très intéressante à suivre.

J'ai du coup du mal à comprendre l'attribution du prix Renaudot sur ce livre mais encore une fois il en faut pour tous les goûts.

Ici le récit pour moi est trop court pour que l'attachement aux personnages et au liens familiaux puissent se faire.
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Un peu déçue par ce trentième roman d'Amélie Nothomb.
Il se lit facilement, comme les autres ; je comprends tout à fait qu'elle ait voulu rendre hommage à son père récemment décédé mais l'histoire ne m'a vraiment pas passionnée. J'ai préféré l'évocation de son enfance, dans le manoir de la famille Nothomb où les nombreux enfants se battaient pour pouvoir manger à leur faim, on était en période de guerre.
Comme d'habitude, c'est trop court et pas assez approfondi.
Mais je lirai quand même, par curiosité, son prochain roman en 2022 !
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C'était dernièrement à un cercle de lecture.
Il m'avait dit :
- « Alain, c'est une nouvelle Amélie Nothomb, plus intime, qui parle de son père »
- « Tu vas te réconcilier avec elle ! »
Alors j'ai cru ce monsieur et que ce livre était d'un meilleur cru.
Qu'Amélie apportait du sang neuf à ce roman « Premier sang ».

Le début commençait bien, mais page après page c'est là que tout s'est gâté. Lorsque l'histoire du papa d'Amélie tourne à la mauvaise fable rocambolesque et qu'il n'y a plus aucune crédibilité pour moi, sur la vie de Monsieur Nothomb père.
*

Amélie Nothomb qui a cependant le sens de la narration, est retombée très vite dans la caricature.
Je n'y crois plus. Je ne crois plus aux vacances du jeune papa d'Amélie chez son grand père Nothomb. Celui qui vit dans un manoir lugubre comme dans les contes. Un homme fantasque qui préfère la poésie à son travail d'avocat. Un triste poète qui ne peut pas et ne veux pas bien nourrir sa famille.
Un homme très égoïste, qui se sert en premier grassement de la soupe et laisse les maigres restes à ses enfants, comme on le ferait à un chien.
Un homme avec une tripotée d'enfants braillards, sales, méchants et affamés qu'il a eu avec plusieurs femmes et de plusieurs mariages.
Si bien que le papa d'Amélie enfant, se retrouve avec des oncles et des tantes âgés de deux à trois ans de plus que lui…

Je n'y crois plus ! Je me suis perdu !...

C'est tout de même à la page 84, que j'ai refermé le prix Renaudot 2021.
Je suis encore dépité, encore désenchanté.
*

Bon sang ! je me suis fait encore avoir !

Mais promis juré ! Je ne perdrai plus mon temps.
Il y a tant, mais tant d'autres romancières, qui ont de belles histoires à écrire et à raconter.
Des romancières sobres, sans chapeau, sans fan-club, ne bénéficiant pas de ce battage médiatique « nothombélien », qui ont de magnifiques plumes et qui me permettent de continuer d'aimer la belle littérature.
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Bof, bof. Certes A. Nothomb a l'écriture assurée. Peut-être en joue-t-elle pour figurer à chaque sortie de livre dans les différentes listes de prix littéraires à recevoir. Elle obtiendra le Renaudot pour celui-ci. 100 pages pour nous parler de l'enfance de son père, enfant posthume, dont la mère s'est débarrassé pour vivre sa vie de femme indépendante en le confiant à ses parents de l'aristocratie (militaire) belge. Enfant surprotégé qui fera connaissance de sa famille paternelle, les Nothomb à l'âge de 11ans. Un autre grand-père (encore un militaire retraité) poète (raté) à ses heures, qui élève à la dure une flopée de gosses dont les derniers sont plus jeunes que son petit-fils, Patrick, père d'Amélie.
Elle utilise le « je » pronom personnel, pour donner vie et ressentis à ce père qui a choisi la voie diplomatique et en a fait sa carrière qui l'a conduit du Congo Belge (où il fut otage en 1964), en Chine, en passant (entre autre) par la Birmanie et le Japon.
Dans la dernière partie du livre, elle s'attarde sur la prise d'otages (évaluée à 1600 personnes, dont plus de 500 belges), qui a duré 3 mois à Stanleyville (aujourd'hui Kisangani) au Congo, dirigée par une bande de rebelles. Son père était dans ce groupe, et probablement, il a éprouvé la crainte d'être sacrifié. Déjà père de deux enfants, un des rebelles lui aurait demandé si il aurait d'autres enfants, sa vie épargnée. Amélie sera la troisième et dernière enfant du couple Nothomb.

Lien : https://www.babelio.com/conf..
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Amélie Nothomb ne sait ou ne veut vraiment pas écrire des livres de plus de 200 pages. Celui-ci est à peine 170 pages (imprimé en gros) et l'histoire contée casse juste là où ça semble devenir intéressante. le sujet est bien connu : il s'agit en fait de la biographie un peu romancée du père d'Amélie, Patrick Nothomb, un diplomate belge. Je ne l'ai moi-même connu que superficiellement lorsqu'il était ambassadeur à Rome et qu'il organisait chaque mois un petit concert dans sa résidence pour les compatriotes dans la capitale italienne. C'étaient des belles soirées, où il était important d'avoir l'opportunité d'être admis sur le toit-terrasse qui offrait une vue fantastique sur le Forum Romanum. Patrick Nothomb est décédé en mars 2020, et ce livre est apparemment un hommage d'Amélie à son père. En substance, dans ce roman, elle décrit son enfance difficile et ses premières années diplomatiques, racontées par lui-même. C'est sympa, c'est sûr, et finalement aussi intéressant car le père Nothomb a apparemment joué un rôle dans les années difficiles qui ont suivi l'indépendance de la colonie du Congo belge. Mais, comme je l'ai dit, c'est là que l'histoire se termine soudainement. Bien sûr, c'est en effet un bel hommage d'une fille reconnaissante, mais en tant que lecteur/lectrice, vous restez vraiment sur votre faim.
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Amélie Nothomb raconte un épisode de la vie de son père, alors qu'il était consul à Stanleyville et une partie de son enfance, en se mettant à sa place comme si c'était lui qui racontait. Ce dernier roman ne m'a pas autant intéressée que certains précédents. Dommage. Pour ma part il ne méritait pas le Médicis......
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Bon ben euh… Toujours pas emballé par la Nothomb.
Elle a toujours une aussi belle écriture, évidemment, mais le thème choisi, d'aucuns parleront du père, je parlerai de la famille désargentée et de la déchéance de la noblesse belge, me laisse froid.
S'il n'avait pas été signé par une grande plume, qui aurait apprécié ce livre ?
Je me pose la question…
Le roman a reçu un prix littéraire, grand bien lui fasse, cela ne me fera pas l'aimer.
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Amélie Nothomb quitte à nouveau la fiction pour la biographie. Après elle, voici son père. Son enfance, orphelin de père à la naissance, élevé par ses grand-parents et ne voyant que trop peu sa mère, splendeur fuyante.

Puis vinrent les débuts diplomatiques mouvementés (euphémisme) en tant que consul belge au coeur de la rébellion Simba à Stanleyville.

Et là encore… si l'autrice possède un grand talent de conteuse… Arrivé bien vite au bout des quelques pages, je me suis demandé… et alors ? La page Wikipédia de l'Opération Dragon rouge aurait-elle suffit ?
Lien : https://www.noid.ch/premier-..
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Aussitôt commencé aussitôt fini dans la foulée. Tel est le talent d'Amélie Nothomb qui sait nous entraîner dans son sillage de conteuse hors pair. Ce livre est une sorte d'hommage à son père décédé en 2020. Personne ne doute que ce dernier a eu une vie intéressante, mais l'ensemble paraît un peu surfait, tant pour ce qui est de son enfance et adolescence chez un grand-père noble désargenté qui ne nourrissait pas ses enfants, que dans la prise d'otages au Congo. Toutefois, la description de l'adolescence du papa avec ses cousins, oncles ou tantes, leur malice, leur sauvagerie, est fort sympathique. de même que les discussions avec les rebelles au Congo. Mais que tout cela est superficiel, bourré d'artifices littéraires, même si on ne s'ennuie pas. Une déception par rapport à "Péplum" ou "Stupeurs et tremblements ", entre autres.
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Chaque année, aux alentours du 15 Août, et depuis une bonne trentaine d'années maintenant, la planète lecteurs a rendez-vous avec un événement incontournable. Tout comme il y a le salon de l'agriculture, le muguet, les feux de la Saint Jean, le réveillon du nouvel an, le festival de Cannes, on a la joie d'attendre la parution d'un nouveau Amélie Nothomb.
Chaque livraison est calibrée comme une poire Belle Hélène : pas plus de 150 pages. Histoire de passer un bon moment lors d'un trajet en métro.
C'est devenu une institution, comme le retour des saisons. Immanquable. Incontournable. Sorte de Beaujolais nouveau deux mois avant la première cuvée.
Et, tout comme le breuvage âpre du nord de la vallée du Rhône, le cru Nothombien varie d'une année à l'autre. Il est parfois ample et consistant (hygiène de l'assassin, stupeurs & tremblements), cruel (Robert des noms propres, mercure, antéchrista, acide sulfurique), vaguement comique (les catilinaires, péplum), jamais totalement ennuyeux.


J'avoue être toujours un peu mitigé lorsqu'il s'agit d'histoires autobiographiques, héritées de la vie trépidante de la jeune Amélie (son père étant diplomate, elle a connu du pays). Paradoxalement, ce sont ses plus grands succès.
Ce Premier Sang relate la jeunesse de son père et on y retrouve tous les thèmes Nothombiens : regret d'une enfance perdue, masochisme, rapport à la nourriture…
Amélie réalise encore la prouesse de citer deux de ses romans favoris : la Princesse de Clèves et la Pitié Dangereuse. Je vous laisse deviner lequel a profondément changé mon rapport à la lecture…
En revanche, il n'est pas question de champagne : aucune bulle du breuvage préféré de la romancière ne vient exploser à la surface des pages. de la même façon, on ne retrouve pas cette obsession de la beauté ou/et de la laideur si chère à l'autrice. du changement dans la continuité.
L'enfance de ce père vénéré vaut le détour, mais je ne peux m'empêcher de regretter les élans un peu extravagants que l'on rencontre dans les romans de pure fiction. Même si la réalité est peinte avec davantage de contrastes que dans la vraie vie, on ne peut pas travestir le passé au risque de s'y perdre. Bref, à mes yeux, une histoire supposée vraie aura toujours moins de force qu'un récit totalement imaginé (enfin, l'imagination se nourrissant d'une certaine façon de voir le réel).
Mademoiselle Nothomb nous offre un chapitre parfait sur la rencontre amoureuse de ses parents, façon Cyrano en double (clin d'oeil au Jeu de l'Amour et du Hasard ?). Il y a de la légèreté dans sa plume, toujours aussi percutante, élégante, si simple et précise (« l'art d'écrire comme personne avec les mots de tout le monde »). Tout fonctionne jusqu'au dernier chapitre, démesurément long, qui relate une prise d'otage dans l'ex Congo belge (tout est véridique, j'ai vérifié). Je mettrais ma main au feu que prochainement Amélie aborde un nouveau thème : le syndrome de Stockholm.
Enfin, à l'ultime phrase, on y apprend qu'Amélie doit d'être en vie (d'avoir été conçue – c'est moins équivoque) à un révolutionnaire africain.
Petit jeu : tentez de déterminer au moins dix personnes auxquelles vous devez d'être au monde.
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