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3,25

sur 1119 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Cela ne vous plaira pas de lire ces lignes. Je n'ai pas apprécié ce roman. Je tiens à préciser que cet avis n'engage que mon opinion personnel consécutif à ma lecture de cette ouvrage qui est loin d'être le chef-d'oeuvre que décrivent les premiers lecteurs de ce texte.

Un texte, c'est comme cela que je définirais ce que j'ai entre mes yeux. 22.000 mots à peine, un prix exorbitant, une petite heure de lecture, mais d'un ennui indéfinissable. Je ne suis parvenu à apprécier l'égocentrisme de l'auteur qui, à travers une thématique bien précise, l'Oiseau, n'est pas parvenue à me convaincre.

Alors oui, cet ouvrage permet de poser des questions sur le sens de la vie que nous visons et de celle que nous engendrons au fil de l'Evolution, et je dois bien admettre que j'apprécie habituellement ces introspections. Mais à la condition que l'auteure parvienne à s'oublier, ce qui n'a malheureusement pas été le cas.

Amélie Nothomb se met en scène à partir de son vécu, et c'est précisément à ce niveau que cela coince. Je ne parviens pas à comprendre pourquoi je devrais me prendre d'affection pour une vie, pour des pensées qui ne sont pas les miennes. L'auteure débite son histoire, son passé, sa façon de voir les choses en délaissant totalement le lecteur, en ne lui laissant pas le choix de subir sa vie, probablement basés sur des souvenirs trop lointains pour être parfaitement justes et représentatifs de la jeune fille de 11-12 qu'elle était à l'époque.

C'est assez déstabilisant de lire un texte sur un morceau de son existence, mais écrit 40 années après l'avoir vécu. Ce texte, qui se veut être authentique ne l'est finalement pas, car il est empreint de l'expérience acquise par Nothomb au fil des décennies. Les perceptions qu'elle insuffle à elle-même, la narratrice, sont alors faussées. et n'expriment certainement pas les pensées de cette jeune adolescence trimballée à travers le monde de par la profession du père de famille.

Cependant, il arrive parfois que cette expérience littéraire ne réponde pas à nos attentes, que notre enthousiasme initial se transforme en déception. C'est ce qui m'est arrivé avec le livre intitulé Psychopompe. Malheureusement, cette lecture n'a suscité aucun plaisir.

La lecture reste une expérience magique et transformative, et il suffit de tourner quelques pages pour découvrir un univers qui saura nous captiver et nous transporter vers d'autres horizons.
Lien : https://leparfumdesmots.blog..
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Permettez-moi un jeu de mots que je reconnais facile, mais c'est vraiment ce qui me vient d'emblée à l'esprit : psychopompeux ! Ou plus exactement une suite indigeste de réflexions égocentrées dans laquelle le lecteur se perd, des souvenirs d'enfance qui n'ont d'intérêt que pour l'auteur, le récit ennuyeux d'une anorexie et une écriture une fois de plus bâclée. J'ai fait l'effort de lecture, heureusement pour moi le texte est court.
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Nullissime ! On s'embête de la 7ème à la dernière page (le conte du début est intéressant). Madame Nothomb devrait passer à autre chose que l'écriture pendant quelques années, le temps de retrouver la belle créativité de ses début. Ce livre est barbant car il s'agit exclusivement d'une ode d'une personne narcissique à elle-même (peut-il en être autrement d'ailleurs ?).
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Ce nouveau roman nous donne à voir une Amélie Nothomb tripartite : oiseau, psychopompe et écrivain. En elle, ces trois réalités font une, acquises au fil des épreuves de la vie.

Au-delà de ce fil conducteur, difficile de résumer ce roman. Comme souvent - et comme Nothomb l'admet elle-même - on a le sentiment que l'autrice ne connaissait pas le sujet de son oeuvre en la débutant et elle ne semble le trouver que dans le dernier tiers ou quart du roman, avec .

Il faut rendre à Nothomb ce qui lui appartient : son oeuvre se lit toujours aisément, dans le style fluide qui lui est propre, ponctué de références qui plairont aux formés en lettres classiques. Tant par sa brièveté (env. 150 pages) caractéristique que par son style, le roman se lit en moins de deux heures. Cela reste une qualité qui n'est pas négligeable.

A la fermeture, le roman m'a laissé avec un haussement d'épaules perplexe. J'ai plutôt eu le sentiment de sortir d'une longue interview de l'autrice, voire d'un monologue réflexif inopiné, que d'un roman. Pour qui connait l'oeuvre de Nothomb, peu de nouveauté dans les sujets et les anecdotes mentionnés. Comme souvent avec cette autrice, je crains déjà le moment où un client me demandera : "de quoi parle ce roman ?".
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Amélie Nothomb nous refait le coup de sa propre mise en scène et de ses faux souvenirs. Pourquoi ? Parce qu'il y a toujours des lectrices et des lecteurs qui sont prêt(e)s à croire tout ce qu'elle écrit. En ce moment, comme à chaque rentrée, promotion programmée sur toutes les chaînes de radio et télé, tous les magazines littéraires ou non. La machine est bien rodée, des années que ça dure. A l'instant, au moment où j'écris ces lignes, sur France-Culture, gros déballage sur la fin de vie de son papa.On entend presque les larmes couler sur le micro. Amélie ne cesse de cultiver son image "gothique" à coup de drames personnels invérifiables, au bout d'un moment, forcément ça fait vomir. Et vous même ? Jusqu à quand tiendrez vous ?
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Première lecture de cette auteure pour moi. Je ne m'attendais pas à grand chose, j'ai eu raison.
Difficile de résumer le livre, il pars dans tous les sens. Nothomb nous raconte son enfance, principalement son obsession pour les oiseaux et sa frustration ne pas pouvoir voler.
Au fil des pages nous nous rendons compte que tout ça n'était qu'un prélude pour nous parler de son rapport à l'écriture et aux expériences de spiritisme qu'elle entrerait avec son père défunt.
Je pense que ce livre peut plaire à un publique, mais un publique déjà conquis par l'auteure. Ce n'est pas un roman ni vraiment une autobiographie, j'ai plutôt eux l'impression de lire une sorte de chronique.
A tenter pour les amateurs de Nothomb
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Ayant adoré « Frappe toi le coeur » d'Amélie Nothomb, je me suis laissée tenter par son titre de la rentrée littéraire, toujours en lecture audio par la fabuleuse voix de Françoise Gillard (audible).

Très déçue de ce livre, je ne m'y suis pas du tout retrouvée et il ne m'en reste déjà qu'un vague souvenir.

Amélie Nothomb nous parle de son amour pour les oiseaux et déjà le court texte m'ennuie. Elle fait un vague parallèle avec un conte ? J'ai l'impression qu'elle cherche à meubler ce livre qui à vrai dire n'en est pas un.

A la moitié du récit, elle évoque son anorexie, son père, la mort. Malheureusement, j'étais déjà tellement ennuyée que j'ai écouté une fois encore ces passages sans rien en retenir.

Perplexe face à l'idée de départ, ça part dans absolument tous les sens. J'ai trouvé ça long alors que le texte fait à peine 150 pages. C'est un cuisant échec.

J'ai voulu faire un résumé : de quoi parle ce livre ? Je n'en sais rien. J'ai été totalement indifférente à ce « roman » que je ne conseille pas.
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Plus on avance et plus je suis déçue...Il est loin le temps de l'Hygiène de l'assassin.
Au début l'histoire commence de façon très attrayante. Mais il ne s'agit en fait que d'un conte (que j'ai maintenant envie de lire).
Ensuite il n'est plus question que d'ornithologie. Alors oui j'aime bien les oiseaux mais de là à en lire une histoire...
Et enfin vient la mort, du milieu du roman à la fin il n'est plus question que de ça. La mort est un devient un sujet récurrent pour l'auteure.
Je ne suis pas sûre de vouloir encore la suivre sur cette voie.
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Le dernier livre d'Amélie Nothomb que j'avais lu (Premier Sang) m'avait laissé un doux sentiment et m'avait rappelé ce que je pouvais aimer chez Nothomb.
Avec Psychopompe, c'est exactement l'inverse qui s'est produit. Passé la petite fable racontée en tout début de livre, j' ai eu le sentiment de lire un essai non-abouti, ronflant, pédant et pseudo-philosophique, qui m'a très sincèrement épuisé.
Et c'est bien dommage, car Amélie Nothomb se livre ici comme elle ne l'avait peut-être encore jamais fait. Mais il a pour moi été impossible de passer au dessus de la couche metaphorique/philosophique pompeuse qui enrobait le tout. Un vrai regret.
Si vous voulez lire un Nothomb pour la première fois, ne commencez pas par celui-ci.
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Elle est un grand écrivain, ce n'est plus à prouver. Mais même les grands écrivains peuvent se rater, et c'est le cas ici. Ça commençait pas trop mal, son histoire avec les oiseaux est plutôt mignone. Mais ensuite elle tente de partir dans des reflexions philosophiques, sur sa vie aussi, mais que je ne vois vraiment pas où elle a voulu aller sur ce coup. Ensuite elle nous raconte un épisode très délicat et douloureux de sa vie, son viol lorsqu'elle était enfant. C'est très court, mais intense, et c'est à peu près la seule chose bien racontée dans ce livre. Je regrette néanmoins l'impression que le livre, le roman, tout ce qu'elle raconte avant et après ne serve que d'enveloppe pour raconter cet épisode. Finalement je ressors de cette lecture avec un grand goût d'inachevé, comme si elle avait voulu faire quelque chose, nous dire quelque chose, faire passer un message mais qu'elle n'était jamais allée au bout. Alors évidemment, Amélie Nothomb sait écrire, on le sait, il n'y a pas grand reproche à faire à la forme. C'est vraiment le fond, le contenu que je trouve raté sur ce coup.
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