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3,25

sur 1119 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Comme beaucoup de lecteurs et lectrices, la rentrée littéraire signifie l'arrivée du dernier roman d'Amelie Nothomb.

Je viens de le terminer. J'ai vécu un grand moment de solitude, je ne savais pas si j'avais aimé ou pas. J'ai mis un certain temps à me décider.

Je constate qu'il y a plus de points points négatifs que positifs.

En effet , nous sommes dans récit autobiographique , elle nous raconte , avec sa plume subtile, l'art d'utiliser , un vocabulaire riche, le triste sort qu'elle a vu il y a 40 ans. Une histoire de fiction et de réalité qui ne font qu'un, Cette métaphore entre elle et les oiseaux, un amour fort entre eux.

L'histoire avec un conte chinois , trés intéressant. A ce moment tout part en cacahuète, je me suis demandée pourquoi je continuais la lecture, proche de l'arrêter, mais ma conscience m'a dit de persévérer.

La deuxième partie est beaucoup plus touchante, elle raconte avec sobriété, le triste évènement qu'elle a vécu, sa descente dans l'anorexie. Pourquoi elle a cessé de s'alimenter, une sorte d' exutoire pour reprendre le cours de sa vie.

Nous retrouvons cette forte liaison qu'elle entretient avec sa soeur.

La troisièmes partie , dévoile sa relation avec son père, les multiples déplacements vécus en tant que fille de diplomate .

Le décès de ce dernier devient un psychopompe, la fonction est d'accompagner l'âme des morts vers leur dernière demeure.

En fait , après moultes réflexions ce roman est une triste déception, compliquer à lire , une lecture pêchue, qui ce lit comme un roman philosophique.

Attention cela reste mon ressenti.

Je vous laisse le plaisir de le découvrir.
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Ca fait quelques années déjà que, le jour de la sortie du nouveau roman d'Amélie Nothomb, je cours l'acheter chez mon libraire.

Comme chaque année, la quatrième de couverture est un grand mystère. Seules les interviews et émissions télévisées lèvent quelque peu le coin du voile.

L'idée d'un roman autobiographique, après le magnifique "Premier sang" de la rentrée 2022, m'enthousiasmait beaucoup.

Et le commencement m'a ravi. Un magnifique conte japonais mettant en scène une grue blanche fait une entrée en matière assez alléchante.

J'ai bien aimé découvrir les pérégrinations familiales au gré de la carrière de Pierre Nothomb : Japon, Chine, New York, Bengladesh, Birmanie, etc. le fil rouge, pour l'enfant Amélie Nothomb, ce sont les oiseaux. Amélie Nothomb dépeint les différents pays à travers leur gent ailée.

Hélas, je me suis tellement ennuyée, là où Amélie était enthousiaste, passionnée...

C'est dommage parce qu'il y a des choses intéressantes à savoir, notamment sur le traumatisme d'Amélie, sur ses réactions post traumatiques, sur son lien très fort avec son père.

J'ai trouvé quelques très belles phrases, des moments de grâce.

Je suis arrivée au bout, mais j'ai traîné ce roman comme un boulet.

Il plaira à d'autres que moi et je m'en réjouis. L'an prochain, je serai une des premières à acheter le nouveau roman d'Amélie Nothomb et, cette fois, peut-être à le chroniquer.



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Après un pavé roboratif et tellement romanesque, comme La ville introuvable de Yu Hua, il n'est pas mauvais d'enchaîner avec un texte court, n'est-ce pas, histoire de retomber sur terre. Alors, pourquoi pas Psychopompe, le nouvel opus d'Amélie Nothomb, la stakhanoviste belge, laquelle a depuis longtemps prouvé qu'elle était experte en concision, accordons-lui ce talent, si tant est que cela en soit un ? En l'occurrence, il est appréciable que ce livre soit aussi bref car il part déjà dans tous les sens et il n'est pas certain que cela aurait été supportable sur 200 ou 300 pages. Qualifier Psychopompe de roman semble un abus de langage, à moins qu'Amélie ait ajouté une certaine dose de fiction à ce récit très personnel, ce qui est possible mais peu probable. L'écrivaine revient donc sur son enfance, au gré des déménagements de son père ambassadeur, et expose sa passion pour les oiseaux, une sorte de fièvre aviaire dont elle essaie d'expliquer in fine la relation avec l'écriture car n'est-ce pas, "écrire c'est voler" (sic). Et sinon, on a droit à quelques pages sur sa période d'anorexie, sur sa fascination pour le Japon et sur la conception de quelques uns de ses romans récents. Sans oublier son père et la connivence post-mortem qu'elle entretient avec lui. Psychopompe ressemble à une sorte de lettre à ses lecteurs, où elle révèle des éléments de vie intime, un mélange de psychologie et de pompe, qui n'est pas la raison du titre du livre, pas de méprise. Si les plupart des textes d'Amélie se lisent vite et sans déplaisir, en laissant une trace plus ou moins longue, son petit dernier, de par son égocentrisme encombrant, n'est pas loin de susciter un ennui poli et embarrassé.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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N°1808 – Décembre 2023.

PsychopompeAmélie Nothomb – Albin Michel.

Amélie Nothomb publie son traditionnel roman annuel, c'est le 32°.
Le titre m'évoque la mort ou plus exactement le passage de l'âme des défunts et l'ombre de Charon, d'Hermès, d'Orphée… le livre débute par une fable nippone un peu triste qui révèle l'amour de l'auteure encore enfant pour les oiseaux. Ainsi voit-on défiler au fil des pages un catalogue ornithologique qui s'enrichit au gré des différents lieux de résidence de son père, diplomate. Ce sera un peu le fil d'Ariane de ce roman même si sa progression passe par des contours assez inattendus. de nouveau elle nous parle d'elle, de sa vie, de sa famille, ce qui est souvent le propre de l'écrivain et j'avais apprécié cette démarche notamment à l'occasion de « Stupeur et tremblements » et de « Premier sang » . Ici , j'ai eu un peu de mal à la suivre mais j'ai lu jusqu'à la fin, par respect pour la démarche de l'auteur et surtout pour m'en faire une idée précise et ainsi pouvoir parler valablement.
C'est bien écrit, ce qui favorise une lecture à la fois rapide et agréable, mais j'ai eu du mal à suivre son cheminement créatif entre ses malheurs d'adolescente, son agression sexuelle en Inde, sa découverte du latin et du grec ancien et d'Hermès, dieu messager aux pieds ailés qu'elle assimile à l'Esprit Saint qui, dans la religion chrétienne se matérialise par une colombe et dont elle s'imagine l'héritière. Elle évoque son appétence pour « l'ivresse du vide » que le vol, selon elle, procure.et confie au lecteur sa fascination pour le mot « psychopompe », pour son étrange consonance et ses connotations mortuaires notamment dans le contexte du Bangladesh où la souffrance, la faim côtoient la mort, d'où pour l'adolescente qu'elle était alors, une dangereuse anorexie. Puis elle évoque le Mékong qu'elle voit comme l'incarnation du Styx, s'imagine en « cheval de Troie » ou, filant la métaphore de l'oiseau, volant et chantant, affirme, comme l'indique laconiquement la 4° de couverture, qu' « écrire, c'est voler ». Tout en respectant l'avis de l'écrivain, je ne suis pas sûr de l'accompagner sur ce terrain, pas plus d'ailleurs à propos de tout ce qu'elle dit sur l'écriture qu'elle compare en ce qui la concerne à l'exploration « d'un univers aviaire » ni sur son cursus de femme de lettres, quant à prétendre que l'oiseau est lui-même un psychopompe...
Je n'ai peut-être rien compris mais ses considérations augmentées de références mythologiques et littéraires, qui certes ne manquent pas d'intérêt, m‘ont paru assez éloignées du sujet. En revanche, j'ai apprécié l'hommage qu'elle rend à son père disparu en 2020, mais qu'elle s'autoproclame psychopompe dialoguant avec lui post mortem ne m'a pas convaincu même si, comme elle l'avoue, ses écrits « incorporent la mort de plus en plus ».
Un peu décevant quand même.
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Oiseaux, mort, anorexie.
Un roman très intime, qui parle d'elle , retour sur elle-même, sur l'oiseau ( ref. Petronille). C'est toute sa vie, très dense. Mon passage préféré c'est sa relation avec son père, sur la mort, sur les échanges avec la personne décédée.
C'est un livre de réflexion plus qu'un roman. Un livre qui la dévoile encore plus mais peut-être trop spirituel pour moi. Un beau roman sur la nature, l'amour des oiseaux et de son père.
Un mot spirituel.
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Un patchwork à la recherche d'un fil conducteur...

Des morceaux de réflexions matutinales mis bout à bout souvent sans transition, pourquoi pas. Mais la qualité des dîtes réflexions et l'intérêt pour le lecteur sont très inégaux.
Au positif, j'ai aimé les premières pages concernant l'engouement pour les oiseaux, mais surtout les pages décrivant l'écriture de "Soif" et de "Premier sang".
Au négatif, l'histoire du Cheval de Troie est incompréhensible et les dernières pages sur le retour aux oiseaux, lues en diagonale, tombent comme un cheveux sur la soupe.

Le style Nothomb est toujours aussi concis dans la première partie. Malheureusement il se délite vers la fin, au point que je me suis demandé si elle en était l'auteur.

J'ai vraiment eu l'impression que l'auteur avait ressorti ses chutes de textes qu'elle a désespérément réunies grâce à ce terme de "psychopompe" qu'elle nous sert à toutes les sauces.
Certains passages sont de haut vol et elle semble s'y complaire, même si le lecteur en est exclus...
Bon, sinon il y a "pneu". C'est donc bien du Nothomb !
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On m'a offert ce roman que je n'aurais pas choisi de lire car cette autrice n'a jamais su me toucher.
Dans ce "roman?" Amélie Nothomb revisite son enfance, sa vie et son rapport avec son père. Sa famille a beaucoup voyagé en raison du métier paternel: Laos, Birmanie, Bengladesh... A chaque pays ses oiseaux que la narratrice aime passionnément et qu'elle observe avec beaucoup d'attention.
C'est une érudite, elle a étudié le grec et le latin. le titre de son livre est le nom d'un dieu de la mythologie grecque, si j'ai bien compris car je me suis perdue dans les méandres intellectuels de cette femme qui évoque son passé avec beaucoup de détails...Que j'ai survolés, je l'avoue!
la quatrième de couverture est simple: "Ecrire, c'est voler".
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J aime l écriture concise d'Amélie Nothomb,j aime son vocabulaire j aime en général ses romans mais là je viens de le terminer en ayant l'impression d'avoir lu : une autobiographie, des documentaires sur les oiseaux, un manuel d'écriture et un autre sur le deuil.. tout en pensant qu il est présomptueux de prétendre maîtriser le sujet...mais bon j 'aimùe bien Amélie Nothomb je lirai sans doute son prochain roman en septembre 2024
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Étrange Nothomb!
J'aime le personnage, à la fois fragile et loufoque, tragique et comique. Mais parfois l'écrivain m'agace. Sa découverte des oiseaux ne m'a pas fascinée. Je n'y ai pas trouvé un grand intérêt.
Est-ce pour masquer ce drame, ce viol dont elle est victime alors qu'elle n'est encore qu'une enfant? Elle sera certainement « sauvée » par l'écriture, elle décide sans doute de s'envoler en écrivant.
Je vois dans ce roman une façon de se rapprocher de ce père décédé pendant le confinement et auquel elle n'a pas pu dire adieu.
Je me rend bien compte que j'essaie de trouver des raisons à ce roman que je n'ai pas aimé.
Lien : https://leslecturesdejoelle...
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Un avis sur un livre d'Amélie Nothomb, c'est un peu comme si on me demandait ce que je pense d'un film avec une star quelconque. Rien de neuf sous le soleil. Amélie, permettez que je vous appelle Amélie, se regarde, se souvient, habille ses émotions dans une langue maîtrisée, frôle la mort, et nous demande de la regarder danser, pardon, voler, puisqu'il s'agit d'oiseau cette fois-ci, de la difficulté de s'élever, de retomber sur ses pieds par une pirouette linguistique, retraduire l'Iliade, bigre, rien que ça, comme une thérapie, devenir anorexique, découvrir que dire "je t'aime" est difficile, merci, je ne savais pas cela. En avançant dans l'écriture de cet avis, je le sens un peu vain, inutile tant les fans sont nombreux, à genou devant le narcissisme de la dame, qui promène son chapeau sur les remparts de la cité dans laquelle elle erre, seule et malheureuse.
Moi, j'ai eu une enfance malheureuse, ballottée entre diverses ambassades de pays pauvres, la mort y règne en maître. Je regrette le Japon de mon enfance.
L'agacement gagne ma plume si cela n'était somme toute pas très important
"Fais comme l'oiseau" disait le chanteur, moins d'égo, plus de plumes aide à prendre une "vraie et belle" hauteur, de celle qui grandissent les âmes dans une humilité non feinte.
Ce livre m'a été prêté, je l'ai lu. Quelques passages sur l'écriture confirment mon vécu, merci Amélie de m'avoir éclairé sur le sujet.
Empruntez ce livre si vous avez un trajet en TGV et êtes en panne d'occupation.
Il y a plus égocentrique que vous.
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