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3,7

sur 15345 notes
J'ai lu ce livre grâce aux conseils de mon père, qui lui aime beaucoup Amélie Nothomb à ce que j'ai cru comprendre.
Il m'avait fait un bref résumé de l'histoire, qui m'avait donné envie de découvrir le livre pour comprendre pourquoi il était si convaincu que ça allait me plaire, mais je ne m'attendais pas à une histoire comme celle-ci.

Effectivement, contre toute attente, j'ai adoré ce bouquin. Etant donné qu'il est très court, je l'ai lu en une soirée.
J'ai vraiment accroché avec l'humour de l'auteur, qui par moment m'a fait ricaner toute seule dans ma chambre. Notamment lors des quelques passages où l'on nous fait le bref récapitulatif de la vie professionnelle du personnage principal. Qui, il faut le savoir, au départ, lors de son enfance voulait devenir Dieu, si ça peut permettre à quelques-uns de voir le style de l'auteur ...!

En bref, j'ajoute ce livre à mes coups de coeur et j'ai déjà commencé à le conseiller à certaines personnes et j'en fais tout autant avec toutes les personnes qui lisent cette critique et n'ayant pas encore lu le bouquin.

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Ah, les tribulations d'Amélie-san au pays du soleil levant ! Quel bonheur ! Voilà un petit roman bourré d'humour et d'esprit, où l'on suit la descente aux enfers de la narratrice qui, âgée d'une vingtaine d'années, va faire l'expérience de ce qu'on appelle le « choc des cultures » aux côtés de M. Haneda, Dieu fait homme, de M. Omochi, l'ogre de l'entreprise, de M. Saito, bon mais « pusillanime », et de Mlle Mori, son si joli bourreau. Car bien qu'étant née et ayant vécu les cinq premières années de sa vie au Japon, Amélie-san n'a pas été familiarisée au monde du travail japonais, qui dispose de codes (et exigences) bien différents de ceux de l'Occident… Voilà donc notre jeune femme qui croule sous les photocopies, puis sous les chiffres et, enfin, sous le papier toilette et les essuie-mains. Quelle histoire ! Et d'autant plus qu'Amélie-san ne lésine pas sur l'autodérision et l'auto-flagellation pour ne pas heurter la bonne entente nippo-belge, dit-elle, ce qui donne tout son côté humoristique au récit. Voilà donc le programme de ce roman joliment intitulé « Stupeur et tremblements », pour faire référence à la façon dont les Nippons, jadis, devaient s'adresser à leur empereur… Si ce n'est pas parlant…
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Comment vous dire...

Je me suis régalée de cette découverte de l'écriture de l'auteure que je craignais le plus de lire, depuis des années.
Lors d'un challenge proposé par une amie, je viens de finir de lire ce roman en quelques heures à peine et je me suis vraiment régalée.
L'auteure décrit la société japonaise mais surtout les entreprises nippones et le rapport avec les Occidentaux. Certes, il y a de l'humour mais je reconnais aussi la part de vérité dans les propos d'Amélie Nothomb.
Mais tout cela reste léger grâce à l'ingéniosité de la plume !

Une excellente lecture !
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J'ai longtemps rechigné à la lecture d'un roman de la prolifique Amélie Nothomb. le côté apprêté du personnage médiatique (grand chapeau et fruits pourris...) m'irritait et me laissait supposer un produit marketting . Finalement j'ai ouvert celui-ci , en partie aussi parce que j'aime beaucoup la culture japonaise . Et bien oui c'est une véritable écrivaine et j'ai pris plaisir à cette lecture d'un récit plein de verve , d'autodérision et d'une perception juste de la société nipponne .
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Jusqu'à présent,  ma rencontre avec Amélie Nothomb n'avait guère été fructueuse,  j'étais restée assez imperméable à son style et son succès.
Avant de déclarer forfait je voulais tout de même lire ce roman autobiographique largement plébiscité.

Lecture en demi teinte,  je n'ai détesté ni adoré. Il se lit très vite,  j'ai aimé l'humour caustique de l'autrice, ce n'est donc pas la forme qui m'a posé problème. 
Après cette lecture j'en viens à me demander si je ne manque cruellement pas de second degré. Car c'est bien le fond de ce roman qui m'aura laissé un goût amer et je n'ai pas réussi à dépasser l'inimitié ressentie envers les personnages et leur comportement odieux.  On peut parler de choc des cultures mais la bienveillance devrait être universelle.

Ce roman me réconcilie toutefois avec Amélie Nothomb.
Peut être lirai-je finalement un autre de ses livres ?
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Amélie a passé les premières années de sa vie au Japon. Ce pays est pour elle un peu son paradis perdu. A l'âge adulte, elle décide d'y retourner et réaliser son rêve : travailler pour une entreprise japonaise, et ce sera Yumimoto.
Ce roman raconte donc son année passée chez Yumimoto. Une lente descente aux enfers, bien plaisante pour le lecteur grâce au ton décalé et léger avec lequel Amélie raconte ses déboires.
Entre les tâches ridicules et les tâches impossibles, les prises d'initiatives mal venues et la relation troublante et trouble avec sa supérieure Fubuki Mori, Amélie nage de bévue en déconvenue, et, pour notre plus grand plaisir, nous dévoile la face cachée du Japon, l'envers du décor.
C'est léger, c'est drôle, ça se lit - et se relit - d'une traite.
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Mon deuxième roman d'Amélie après Pétronille et toujours cette même exaltation à découvrir une partie d'Amelie. Si Pétronille m'avait beaucoup plu pour son côté très intimiste, ici j'ai eu de fameux fous rires et ressenti beaucoup d'admiration pour cette occidentale amoureuse du Japon qui détient les clés de la répartie, de l'imagination, de la détermination et de l'empathie. Un vrai régal de lire Amélie Nothomb. Je deviens fan, vivement un troisième roman !
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Mon premier roman d'Amelie Nothomb... et le meilleur pour moi..
L'histoire est prenante... vraiment originale... la vision du mond edu travail au Japon est vraiment etonnante..voir effrayante.
Je me suis vraiment régalée en le lisant. le style, le ton tout est parfait, les situations sont decrites avec un melange de derison, d'humour et d'ironie..
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Fraîchement débarquée dans le monde merveilleux et tant attendu de la multinationale japonaise Yumimoto, la jeune Amélie déchante bien vite. de consignes absurdes en réactions démesurées, son quotidien est riche en rebondissements et péripéties. D'abord embauchée comme interprète, elle est rapidement reléguée au rang de comptable puis, devant son incapacité manifeste à remplir cette tâche, elle est nommée dame pipi en chef des toilettes du quarante-quatrième étage – inutile de préciser que ce poste n'a pas d'équivalent dans aucun autre des nombreux étages de la tour Yumimoto. Sa fascination pour le vide et son cynisme décapant lui permettent de tenir son poste jusqu'au bout, de ne pas perdre la face dans cette société où le travail est la clé de voûte de la vie de chacun : elle partira avec honneur, à la japonaise, en démissionnant comme il se doit.
Un livre sur le choc des cultures ou sur l'absurdité des métiers du capitalisme? Question difficile à établir. Certes, certains codes décrits par Amélie Nothomb dans son roman sont définitivement propres à la culture nippones, obligation de s'auto-flageller pour expliquer sa démission par exemple, d'autres événements sont étrangement proches de ce qu'on peut rencontrer dans des entreprises occidentales. Quand Amélie-san ose remplir une tâche pour un autre département sans l'aval de ses supérieurs hiérarchiques directs, c'est la crise diplomatique, le déshonneur, l'affront le plus total – la valorisation de l'esprit d'initiative, débat récurrent dans nos entreprises internationales.
Stupeurs et tremblements met en lumière les comportements aberrants qui sont pourtant monnaie courante dans les entreprises : salariés sacrifiant leur vie, leur sommeil et leur fierté sur l'autel de la productivité et de la réussite chiffrée, managers abusant de leurs positions pour martyriser de pauvres employés subalternes, tâches abrutissantes répétées à l'infini jusqu'à épuisement… Amélie Nothomb relève toutes ces « petites » choses avec humour, bon sens et rationalisme : on en rigole, on réalise à quel point c'est hallucinant de vivre comme ça, de vivre pour ça – et pourtant c'est bien ce qu'on fait.
Loin de dénigrer totalement l'entreprise dans laquelle elle se trouve et le quotidien qu'elle subit, Amélie Nothomb n'hésite pas à passer sa propre personnalité, ses propres réactions et ses propres actions au crible de son regard impitoyable – ce qui ne fait que renforcer le sentiment d'aberration absolue. Amélie-san semble en effet donner le meilleur d'elle-même, ne subir que le pire de ce que l'entreprise peut lui donner, et pourtant, sa fierté est au niveau zéro, elle continue à nous faire croire que tout est de sa faute, que c'est elle qui n'est pas à la hauteur de l'honneur qui lui est fait. C'est là que le choc des cultures est le plus présent, le plus visible : l'individu au Japon n'est défini que par sa performance au travail. le travail bien fait est la norme, il n'est pas récompensé. le moindre manquement par contre, la moindre défaillance est fustigée, reprochée, jusqu'à la déchéance professionnelle de l'individu qui a osé la commettre. La remise en question de l'entreprise, de ses codes et de sa hiérarchie n'est pas acceptable, même pas envisageable – et c'est seulement sur la fin qu'Amélie commence à émettre quelques critiques par rapport aux abus qui lui sont imposés.
C'est un récit prenant et drôle, qui remet en perspective notre façon de vivre et de travailler au quotidien. Une littéraire rêveuse dans un monde capitaliste et hiérarchique impitoyable : un antagonisme impeccable où l'ajustement n'est ni possible ni permis. Seul l'humour est permis pour rendre la situation supportable, en attendant de pouvoir en sortir. Un bel exemple de l'absurdité de notre système actuel.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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Nous plongeons dans l'expérience en entreprise d'Amélie. Pas n'importe où : au Japon. Et c'est parti pour le choc des cultures !

Encore une fois, j'ai été emportée par son écriture. J'étais suspendue à ses mots, à tel point que je l'ai lu d'une traite. Il n'est pas bien long certes mais ça souligne sa facilité à rendre un récit qui pourrait vite devenir ennuyeux en une histoire géniale ! Même si ce qui lui arrive est presque ordinaire, elle a une telle façon de nous le raconter que ça devient une histoire hors du commun.

J'ai également encore aimé toutes les infos qu'elle glisse au sujet des us et coutumes au Japon, sans les dénigrer. Certaines choses sont choquantes et je suis bien heureuse d'être née en France, où même si l'égalité de la Femme n'est toujours pas reconnue, on a quand même le droit d'être heureuse et de rêver.
Amélie a du faire face à ce monde diamétralement opposé à celui des occidentales, elle s'en est pris plein la tête et pourtant elle a gardé le sourire, son humour et sa force de caractère. Je suis admirative ! Je pense que j'aurais pété les plombs !!

J'ai envie de la remercier pour ses partages, et la féliciter encore une fois car parler de soi sans paraître égocentrique, c'est pas facile. Elle y arrive les doigts dans le nez ^^

En cherchant une image de la couverture, j'ai vu qu'ils en avaient fait un film. Je vais tenter de le trouver, voir si c'est fidèle au roman, s'ils ont su garder l'esprit finalement subtil et intelligent d'Amélie Nothomb.

Bisous ♥

Quand au casting, Amélie ne peut être qu'Amélie ^^
Lien : http://lireoudormir.blogspot..
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Stupeur et tremblements

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C'est son septième roman.
C'est son huitième roman.
C'est son neuvième roman.

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