La Fileuse d'argent

Pour le mois de la fantasy, le club lecture de @collibris nous a proposé après un vote de lire La Fileuse d'Argent, une fantasy qui nous plonge plutôt une ambiance de contes.
Le début a été un peu difficile, j'ai eu du mal à me mettre dedans. C'est un roman où il y a peut d'action et peu de dialogues parce que plusieurs des personnages racontent l'histoire selon leur point de vue. Je les aient trouvé tous attachants, j'ai ressenti énormément d'amour dans ce livre. Les liens entre les personnages sont très fort. Les "gentils" comme les "méchants" ont un vrai caractère, on les visualisent très bien et ils sont tous super intéressants et intriguants.
On voit que l'histoire est bien réfléchir, chaque action ou choix a une raison d'être et tout se goupille petit à petit pour en faire une très belle histoire pour laquelle il vallait la peine de s'accrocher.
J'ai du mal à le caser en coup de coeur parce qu'il n'y avait pas assez d'action pour moi en général mais j'ai vraiment beaucoup aimé et j'en garde une très bonne impression

Waouh !!! La Fileuse d'argent est une magnifique histoire, j'ai adoré l'univers créé par l'auteure ! L'intrigue est à couper le souffle, les femmes et leur intelligence sont mises à l'honneur. Bref ne passez pas à côté de ce livre c'est une pépite !!!

Dans ce roman on suit 3 femmes, Myriem, fille de prêteur qui reprend l'activité de son père mais qui va avoir des ennuis avec le roi de l'hiver, Wanda qui travaille pour échapper aux violences de son père alcoolique mais également pour aider ses frères et enfin Irina, fille de duc que son père veut marier à l'actuel tsar, un homme brutal.
Ce roman nous transporte au coeur de l'hiver, le décor du roman est très bien construit à mon goût. Les changements de point de vue des personnages peuvent surprendre car ils ne sont pas spécialement annoncés mais on s'y retrouve facilement suivant la façon dont est construite la narration. J'ai vraiment adoré suivre les destins de ces 3 femmes qui viennent s'entremêler, ce sont toutes les 3 des femmes fortes sous l'influence d'hommes et j'ai aimé leurs différentes évolutions.
Je recommande vivement ce roman même si comme moi vous n'avez pas spécialement l'habitude de lire ce genre d'ouvrage, malgré une écriture dense (peu de dialogue) j'ai aimé me replonger dans ce roman aussi souvent que possible !

Lien : https://www.instagram.com/p/..

J'ai beaucoup apprécié cette lecture, je le recommande ! J'ai également adoré le livre déraciné de cette autrice. Je vais me pencher sérieusement sur ses autres romans . le seul petit point qui a empêché que ce rendu ce roman soit un coup de coeur est qu'il manque de romance à mes yeux.

Livre surprenant. Des personnages attachants une histoire à tiroirs bien ficelée, bref, un bon moment.
Dans une province slave, Myriem, Wanda et Irina sont trois jeunes femmes aux vies compliquées par des pères loin d'être à la hauteur, embarquées dans une histoire fantastique où leur plus grande force sera leurs caractères affirmés tout le long d'un hiver bien trop long.
Maintenant, on peut toujours y trouver quelques défauts, comme la mise en avant de sa religion et le fait d'avoir multiplié les personnages narrateurs dans la 2ème partie du roman, mais on pas besoin de lui en tenir rigueur, bien au contraire.
Naomi Novik mérite bien (encore une fois) les critiques élogieuses pour ce roman. Je le conseille vivement.

"La fileuse d'argent" est un roman que j'attendais avec impatience de lire car j'avais beaucoup apprécié "Déracinée" de la même autrice, Naomi Novik. 
Cette fois encore, nous nous embarquons pour l'univers des légendes, un peu à la façon de "L'ours et le rossignol" de Katherine Arden (j'ai trouvé pas mal de ressemblances, entre le monde slave, le roi de l'hiver, etc.... ). Nous suivons ici principalement (mais pas que...) trois jeunes femmes, la fille du prêteur, Miryem, Wanda qui viendra l'aider et tiendra un rôle important par la suite de "lien" entre deux mondes, et Irina, la jeune noble qui va épouser le nouveau tsar. Ces trois points de vue restent les principaux car l'intrigue tournent surtout autour d'elles mais l'autrice s'intéresse  avec beaucoup d'habileté aux points de vue secondaires comme celui de la nounou d'Irina ou du jeune frère de Wanda, ce qui apporte une richesse dans le développement des personnages. J'ai trouvé que le procédé était très bien maîtrisé.
(suite )
Lien : https://imaladybutterfly.wor..

La Fileuse d'Argent, c'est un univers de fantasy terriblement original, extrêmement complet, il nous fera voyager à travers la beauté de sa magie et nous fera partager une histoire d'une densité époustouflante, tout en intensité !
Lien : http://elo-dit.over-blog.fr/..

La Fileuse d'argent est un très bon roman, une oeuvre de fantasy unique. J'ai trouvé cette histoire vraiment originale même si elle m'a un peu fait, sous certains points, à Game of Thrones. Les Stariks me font un peu penser aux marcheurs blancs. de même, l'ambiance du livre en général, qui décrit un monde cruel et miséreux, m'a quelque peu rappelé certains épisodes de GOT. Mais cette histoire est loin d'être un plagiat de la série au succès phénoménal. Naomi Novik a réussi à créer un monde unique et original, que j'ai apprécié découvrir.

L'histoire est menée d'une main de maître et nous propose de suivre les aventures de plusieurs personnages, aventures qui évoluent jusqu'à ne faire qu'une. Cet ouvrage met en scène des personnages peu communs dont on se prend facilement d'affection en dépit de leur froideur manifeste. Enfin, le suspense est bien présent. On se demande bien comment va évoluer cette histoire. Mes attentes ont été comblées car j'ai souvent été agréablement surprise par la tournure magique des événements.

Toutefois, j'ai eu un peu de mal à me laisser vraiment transportée par ce roman. La narration est toujours très plate, dénuée de sentiments et de sensations, sauf à quelques rares moments. Cette monotonie m'a parfois fait perdre le fil de ma lecture, d'autant plus qu'il y avait tout de même pas mal de longueurs. Au bout d'un moment, j'ai fini par sauter pas mal de passages.

La Fileuse d'argent a été une bonne lecture dans l'ensemble. Je trouve que ce roman est plein de belles qualités. D'ailleurs, je pense que je le relirai car j'arriverais peut-être à apprécier davantage ce roman dans quelques années. Etant donné que je lis énormément de littérature Young Adult, la narration de l'auteure m'a un peu déboussolée car j'ai l'habitude de lire des ouvrages où la plume est plus fluide, où la narration n'est pas aussi dense. Je pense également que certains enjeux du roman m'ont échappé car j'ai eu du mal à m'imprégner de l'histoire et à me concentrer sur ma lecture. J'aimerais essayer de le relire pour les saisir.
Lien : http://despagespoursenvoler...

Nous suivons trois jeunes femmes que tout oppose et pourtant leurs destinés vont devenir étroitement liées. La narration se fait à la première personne et chacune de ses femmes va nous raconter son histoire. Les narrateurs sont en réalité encore plus nombreux grâce aux personnages secondaires, ce qui rend le récit très riche et intéressant.
Nous sommes ici dans un récit de pure fantasy, se déroulant dans un contexte historique avec ses rois, paysans et sans aucune technologie moderne. Une connotation Slave est fortement présente, avec l'existence d'un tsar, d'une starine et de paysages enneigés et hostiles.
Vous serez totalement dépaysé par la mise en lumière dans ce monde de la magie, qui est tout d'abord contée sous forme de légende, pour finalement devenir bien concrète lorsque surviennent des êtres surnaturels ou autres demons.
Les femmes sont ici celles qui détiennent l'intelligence et font l'histoire. Sous-estimées au départ du fait de leurs sexes, Miryem saura elle devenir la première preteuse féminine. Irina de son côté, est l'enfant que son père cache car issue d'une union passionnelle et douloureuse. Et pourtant, c'est bien sa filiation qui va lui permettre de monter au plus haut sommet de la royauté. Et puis enfin Wanda, fille d'un paysan pauvre, alcoolique et violent, qui nourrira sa soif d'evasion en apprenant de Miryem, la preteuse capable de changer l'argent en or.
C'est une histoire merveilleuse et complexe que nous compte ici cet auteur que je ne connaissais pas, mais qui a déjà remporté plusieurs prix littéraires. Son écriture présente un langage soutenu et une logique qui demande à l'esprit un effort constant d'attention sur le sens qu'elle donne à ses mots. Ses jolies phases poétiques vous mèneront du fin fond de forêts gelées, aux palais douillets de roi. Comme du temps du moyen âge, les complots et intrigues politiques sont nombreux et viennent se mêler ici à la sorcellerie et la magie.
Certains lecteurs pourront peut-être regretter certaines longueurs, où moi pourtant je n'y ai vu que le génie de l'auteur pour arriver à nous enfermer dans son univers fait de givre et de survie.
Si vous êtes fan de roman fantasy, vous ne pouvez passer à côté de ce petit bijou, qui est une pure merveille tant la plume de l'auteur est originale.
Coup de coeur.
Lien : http://evenusia.canalblog.co..

J'ai choisi de lire Spinning Silver parce que les romans de Naomi Novik me procurent généralement du plaisir. C'est un plaisir simple et chaleureux, réconfortant, celui de vouloir connaître la suite, celui de m'évader dans un monde imaginaire qui me rend heureuse.

Je n'ai pas retrouvé ce plaisir dans Spinning Silver. Je me suis même plutôt ennuyée — ce qui, pour Barthes (1973), n'est pas nécessairement antithétique à la jouissance... mais l'a été ici — en lisant cette nouvelle exploration du conte et du folklore de l'Europe de l'Est signée Naomi Novik.

Il y a pourtant de bonnes idées dans Spinning Silver, à commencer par celle de se réapproprier la figure malmenée du prêteur d'argent juif pour insister sur la nature transactionnelle des relations qui animent les contes de fées. Mais, justement, le texte — qui n'est jamais pour Barthes que la lecture que j'en fais (Desrochers, 2018) — est peut-être trop occupé par ses bonnes idées, par l'engrenage du récit : il ne reste plus beaucoup de place pour le débordement, pour quelque « cela » qui m'aurait fait tomber dans le plaisir.

Dans Le plaisir du texte (1973), Barthes soutient en effet qu'il n'y a pas de degrés dans le plaisir, pas de dialogue. Lorsqu'il vit le plaisir, le lecteur serait réduit à s'écrier : « C'est ça ! [...] c'est cela pour moi » (Barthes, 1973, p. 24). Cette exclamation serait le seul jugement possible devant les débordements d'un texte (Barthes, 1973).

Que serait alors le « cela » d'un texte qui ne m'a pas procuré de plaisir ? Y a-t-il un « ce n'est pas cela pour moi ! » équivalent pour les textes qui ne nous touchent pas ? « Texte frigide » (Barthes, 1973, p. 12) ? C'est trop fort. Je ne suis pas entièrement prête à dire que Naomi Novik ne m'a pas cherchée, qu'elle n'a pas ouvert d'« espace de jouissance » — créé justement pour laisser place à une « imprévision de la jouissance » (Barthes, 1973, p. 12), justement pour me laisser l'espace de jouir ou pas.

J'arguerais qu'il n'y a pas que l'écrivain qui crée l'espace de jouissance : le lecteur aussi doit mettre son corps en jeu s'il veut être touché. Mon corps de lectrice était encore plein de Vérité et amour (Legendre, 2013), quand j'ai commencé à lire Spinning Silver — Claire Legendre ne lui a pas laissé de place.

Spinning Silver ? « Ce n'est pas cela pour moi », certes. Mais surtout : « ce n'est pas cela pour moi maintenant. »

Liste de références

Barthes, R. (1973). Le plaisir du texte. Paris, France : Éditions du Seuil.

Desrochers, N. (2018). SCI6344 : notes du module 1 [Cours en ligne]. Repéré dans l'environnement StudiUM : https://studium.umontreal.ca/

Legendre, C. (2013). Vérité et amour. Paris, France : Grasset.