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À bord de la "Catherine", sur l'Atlantique, le commandant Benoit espère être bientôt de retour à Nantes afin d'y retrouver sa femme et son fils. Négrier, c'est pour eux qu'il se livre à ce commerce dégradant. Une mer déchainée mettant à mal le brick, l'équipage n'est pas peu soulagé de poser enfin un pied à terre. Accueilli par van Harp, un négociant blanc d'Afrique, qui se propose de le remettre à flot, le commandant peut enfin commercer avec lui. Et les affaires semblent plutôt bonnes d'autant que la guerre entre petits et grands Namaquas a repris, ces derniers venant directement livrer leurs prisonniers aux négociants. C'est ainsi que Benoit repart avec pas moins de 32 nègres, 19 négresses et 11 négrillons. Parmi eux, une force de la nature, le chef des petits Namaquas: Atar Gull qui vaut à lui seul 100 guinées et qui devrait lui rapporter 500 livres en Jamaïque... Encore faut-il y arriver !

Librement adapté du roman d'Eugène Sue, publié en 1831, cet album vaut son pesant de pesos ! Fabien Nury nous offre un scénario implacable et maîtrisé de bout en bout. Une fresque singulière traitée avec force qui nous emmène des fonds de cale de la Catherine au coeur des plantations en passant par le marché aux esclaves, en compagnie d'Atar Gull, le chef des petits Namaquas devenu esclave. L'auteur traite ainsi de l'esclavagisme considéré normal, de la supériorité affichée des Blancs qui se croient moraux. L'on assiste à de terribles scènes. Atar Gull, assoiffé de vengeance contre ceux qui l'ont un jour assujetti, est un personnage fort, parfois sournois et surtout impitoyable. Au même titre, finalement, que tous ces Blancs. le trait épuré, épais et sobre de Brunö et les couleurs de Laurence Croix magnifient cette sombre tragédie. de la nuit crépusculaire aux chaleurs des plantations en passant par le flamboyant des flammes, les atmosphères se suivent et ne se ressemblent pas.
Un album fort, saisissant et profondément sombre...
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Celui-ci ne fait pas partie du lot. C'est un article spécial.
C'était le chef des "petits namaquas" depuis que son père avait été capturé et vendu.
Il vient d'être pris à son tour.
Il s'appelle Atar Gull.
Au bas mot, un étalon pareil rapportera bien 500 livres !
Vous avez vu ces muscles, cette taille.
A la Jamaïque, il pourra être vendu comme "mandingo"...
Cet album est inspiré d'un très sombre et ambigu roman d'Eugène Sue qui, à sa sortie en 1831, fit scandale et heurta par son cynisme, sa cruauté et sa lucide amertume.
La haine, plus forte que l'amour, ne laissant place à aucune pitié, à aucun autre sentiment, engage, insidieusement, implacablement, ce récit sur le versant de la désespérance et de la mort.
Atar Gull est un personnage maudit qui, dans son profond malheur, par sa vengeance, prononce lui-même sa malédiction.
Le scénario est écrit par Fabien Nury.
Les dessins sont réalisés par Brüno à qui l'on doit le très original "Nemo".
La couleur, qui ajoute réellement au récit, est de Laurence Groix.
L'alliance des trois est une véritable réussite.
Le graphisme, dont la forme parfois faussement un peu naïve cache la véritable audace, est un écrin façonné juste à la taille de cette adaptation si justement écrite.
Les personnages sont tranchés.
Ils sont souvent pathétiques, parfois inquiétants.
Ils semblent être le revers de l'humanité.
Pourtant la cruauté de cet ambigu récit réside dans le flou qu'il peut y avoir entre l'endroit et le revers....
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Bande dessinée d'après le roman d'Eugène Sue. Scénario de Fabien Nury. Dessin de Brüno.
En Afrique, le conflit entre les petits et les grands Namaquas a pris un nouveau visage avec la traite des noirs. Désormais, la tribu victorieuse livre les vaincus aux blancs qui les embarquent dans des vaisseaux qui partent vers les colonies américaines. Voilà qui fait bien l'affaire des négriers pour qui l'homme noir n'est qu'une marchandise : ils se pensent tellement supérieurs et mieux éduqués, ces avides commerçants : « Ils ont enfin renoncé à manger leurs prisonniers pour pouvoir nous les vendre. » (p. 12) Chez les petits Namaquas, c'est la désolation. Mais Atar Gull, le jeune fils du chef, reste ferme. « Moi, Atar Gull, je ne pleurerai jamais. Jamais. » (p. 4)
Les années passent. Sur son bateau, le capitaine Benoît ne pense qu'à en finir avec ce commerce immonde pour enfin retrouver son épouse restée en France. Mais alors que ses cales sont pleines de cette précieuse marchandise humaine, son navire est abordé par Brulart, pirate qui veut tirer parti du conflit entre les petits et les grands Namaquas pour remplir doublement ses cales et ses poches. Parmi les esclaves qu'il a volés, il y a Atar Gull, nouveau chef des petits Namaquas. Il est grand, puissant et fier. L'esclavage ne l'avilit pas et il porte sa noblesse avec arrogance.
La traversée est longue et semée de périls. À l'arrivée à Port-Royal, en Jamaïque, la précieuse cargaison a souffert. « 17. Sur la bonne centaine au départ de l'Afrique. Il était temps qu'on arrive. » (p. 44) Atar Gull et les Namaquas survivants sont vendus à Tom Will, propriétaire de la plantation de Greenview. Les esclaves constituent la dot de sa fille. Sur les terres de Jamaïque, Atar Gull se montre un travailleur exceptionnel et un esclave obéissant. Étonnant de constater comme le chef des Namaquas est devenu docile. Jusqu'au jour où il découvre, pendu à un arbre, son père, l'ancien chef de la tribu, qui avait été capturé des années plus tôt. Atar Gull jure de venger son père et il ne laisse rien se mettre en travers de son projet. Avec l'aide de nègres marrons qui ont fui leurs maîtres, ceux que l'île appelle les « empoisonneurs », il met en oeuvre une terrible machination. Son objectif est d'asservir son propre maître. « Maintenant, Tom Will n'a plus que moi au monde… et je souhaite que cela dure. » (p. 73)
Brulart est une terrifiante figure grise. Les broderies de sa redingote lui font comme un squelette sur la silhouette. Son nez exagérément busqué et son regard à demi fou le placent parmi les monstres. Par quelques brèves incursions dans son passé, on comprend que cet opiomane est presque un mort-vivant, un être retranché du monde. À l'opposé, lui faisant face, se tient Atar Gull. Avec son corps massif, son visage dur, ses pupilles blanches et les marques qui ornent ses joues, le puissant chef des Namaquas est un personnage vivant et magnifique. Mais seule sa haine le maintient en vie. Si on l'en prive, il ne sera qu'une coquille vide et désespérée.
En camaïeux de bruns et marron, les dessins sont très puissants et montrent des visages très expressifs dans un monde résolument dur et violent. L'image se veut brute et animale. À la fois très sensuelle et très brusque, elle oppose sans cesse les êtres et les choses. Un des contrastes les plus saisissants est celui qui réunit le doux pastel de la robe de l'héritière de la plantation de Greenview à la peau nue, noire et brillante de l'esclave dépossédé de tout, même de lui-même. Dans la première partie qui se déroule en mer, Brüno propose de superbes marines : en version 7° art, ces représentations d'ordinaire très classiques ont quelque chose de particulièrement novateur, avec un dynamisme superbe.
L'histoire d'Atar Gull est celle d'une haine inexorable et d'une vengeance si patiente qu'elle confine à la folie pour ses deux acteurs. On est bien loin du mythe du bon sauvage qui se civilise au contact de ses maîtres. Ici, le sauvage est brutal et il ne se civilise que pour se venger et pour retourner contre ses bourreaux tous leurs pseudo bienfaits. Je ne sais s'il faut prendre le parti de Tom Will qui perd tout sous les mains meurtrières d'Atar Gull ou s'il faut prendre en pitié l'esclave qui n'avait rien demandé, mais qui, refusant de se soumettre, ferme son coeur à la bonté. le sous-titre est lourd d'ironie tragique. Impossible d'y croire, dès le début. Et la première de couverture de cette superbe bande dessinée donne immédiatement le ton : nous allons rencontrer des êtres terribles, sans pitié.
Je n'ai pas réussi à trouver le texte d'Eugène Sue que j'ai lu il y a très longtemps. Mais je le recommande au même titre que l'oeuvre de Nury et Brüno.
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Bruno a l'art de dépeindre des personnages charismatique, forts et puissants, rien qu'avec la prestance, leur regard, les contrastes de lumière sur leur corps, la force du trait. L'intensité de cette bande dessinée est absolument remarquable, le jeu des couleurs accentue les tensions, alourdit les atmosphères, dramatise le récit, les cadrages, le gros plans, le choix des couleurs, tout participe à la force du récit. L'histoire de cet esclave est tirée d'un roman d'Eugène Sue, le résultat est impressionnante, magistral et terrible. Les options d'interprétations de Bruno et Nury ne pouvaient être meilleures. Un traitement efficace, tranchant, beau et effroyable à la fois, cette bande dessinée est une pure merveille.
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C'est l'histoire d'un prince, d'un roi. Réduit à l'esclavage, vendu, volé, acheté...son destin est empli de sang, de fiel et de douleur mais la vengeance est un plat qui se mange froid et Atar Gull l'a bien compris.
Nury adapte ici un roman de Sue parue en 1831 et qui avait fait scandale à l'époque. Rien de très étonnant à cela! Nous sommes à la fois dans une critique forte de l'esclavagisme mais nous sommes aussi à mille lieues du mythe dit "du bon sauvage" de Rousseau.
Dans cette histoire, pas de gentil. Chacun a des motivations (bonnes ou mauvaises) mais la pitié est donnée avec parcimonie et pas toujours là où on l'attend. Les personnages sont très très loin d'être manichéen mais sont admirablement cernés et retranscrits.
L'histoire est bien rythmée, alternant trois grandes phases narratives bien construites et très efficaces.
Côté dessin, Bruno fait un travail magistral (le duo se reformera par la suite pour l'excellente série Tyler Cross)! Son trait synthétique très caractéristique s'adapte admirablement à l'histoire en permettant de montrer beaucoup sans tomber dans le caricatural ou l'obscène.
La mise en couleur est également très bonne.
Un sans faute!
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C'est dur ! La vie d'un homme réduit en esclavage et qui garde au fond de lui une haine tenace et qui parviendra à se venger... Tout est montré dans cette BD : de la façon dont sont capturés les esclaves, comment ils sont transportés vers l'Amérique et comment ils sont traités ensuite.... et pourtant, ici il est question d'un "gentil" maître.
Il n'y a aucun sentiment positif dans ce récit.
C'est assez glaçant. Encore une BD qui me donne envie de lire le texte original.
Et j'aime beaucoup le dessin, ces formes assez simples et ces aplats de couleurs me chatouille agréablement la rétine.
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Atar Gull est le fils du roi de la tribu des Petits Namaquas. Enlevé par ses ennemis jurés les Grands Namaquas, il est vendu à un négrier et embarque pour la Jamaïque. En cours de route, le bateau est arraisonné par des pirates et la « cargaison » change de main. Après un voyage épouvantable, seuls 17 des 100 esclaves arrachés à leur terre natale arrivent en vie à bon port. Atar Gull est vendu à Tom Will, un planteur paternaliste qui traite ses esclaves plus « humainement » que nombre de ses confères. Devenant rapidement le serviteur attitré de Will, il l'accompagnera jusqu'à son dernier souffle. Mais sous l'empathie affichée à l'égard de son maître, l'esclave n'aura de cesse de mettre en oeuvre une implacable vengeance…

Atar Gull est l'adaptation d'un roman d'Eugène Sue publié en 1831. Une oeuvre d'une violence et d'une modernité incroyable. L'auteur des mystères de Paris offre avec ce roman l'un des ouvrages les plus choquants de son époque. Loin de faire d'Atar Gull le bon sauvage épris de liberté qui, une fois affranchi, accède au paradis après avoir subit les pires tourments, il préfère le transformer en psychopathe prêt à tout pour se venger. Son esclave n'est pas Spartacus, il ne souhaite pas fédérer ses pairs et entrer en rébellion. Tout ce que veut Atar Gull, c'est faire payer à son maître son comportement inhumain. de victime, il va se transformer en bourreau, tuant la fille de Tom Will, empoisonnant ses bêtes et ses esclaves, allant même jusqu'à provoquer la mort de son propre fils pour parvenir à ses fins. Sournois, individualiste, impitoyable, d'une rare intelligence, Atar Gull est un personnage terrifiant. Au bout du compte, il n'y pas grand monde à sauver dans cette histoire. Des chefs de tribu aux négriers, du pirate au maître esclavagiste en passant par les esclaves eux-mêmes, tous les protagonistes sont d'infâmes salauds. Sans doute Sue a-t-il voulu dénoncer avec ce roman le paternalisme, une forme de racisme habillée avec les beaux habits de l'humanisme. Et force est de reconnaître qu'il a frappé fort !

Avec un tel sujet, difficile de proposer un dessin hyper réaliste qui rendrait l'horreur des situations insupportable. A l'inverse, le choix du franco-belge « gros nez » à l'ancienne aurait été proprement ridicule. Avec le dessin synthétique de Brüno, c'est un parfait compromis qui est trouvé. le découpage, très cinématographique, alterne à merveille les séquences violentes et les pauses quasi contemplatives, en mer ou sur la plantation. Les couleurs crépusculaires, flamboyantes, jouant sans cesse sur le contraste entre ombre et lumière, magnifient l'ensemble. du grand art !

Atar Gull est un album d'une grande puissance. Violent, sans concession, d'une insondable noirceur (sans jeu de mot !), il coupe le souffle comme un crochet à l'estomac. En matière de BD traitant de l'esclavage, ma référence absolue restait Les passagers du vent. Il me faut aujourd'hui reconnaître qu'Atar Gull fait au moins jeu égal avec le chef d'oeuvre de Bourgeon.

Un dernier mot pour féliciter l'éditeur d'avoir publié cette histoire en un seul volume. L'album est en effet découpé en deux chapitres de 44 pages qu'il aurait été facile de publier en deux tomes à quelques mois d'écart pour avoir davantage de rentabilité. En choisissant le One Shot plutôt que le diptyque, Dargaud respecte le travail des auteurs et offre au lecteur une histoire complète qu'il peut dévorer d'une traite sans avoir à attendre impatiemment la suite et sans passer deux fois à la caisse. C'est suffisamment rare pour être souligné.



Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Je retrouve le fameux duo de Tyler Cross dans ce one-shot, déniché gratuitement lors de la bourse aux livres de ma biblio. Et je suis bien contente de l'avoir découverte ! Atar Gull ou le destin d'un esclave modèle... enfin pas si modèle que ça vu comment il se venge. Atar Gull est fort, fils du chef de son clan puis devenu chef lui-même mais il va se retrouver dans le prochain cargo négrier après une guerre de clans. C'est l'histoire très dure de l'esclavage et surtout d'un homme prêt à tout pour rentrer dans les rangs. Mais un beau jour, au domaine sur lequel il travaille, un élément va bouleverser sa vie rangée d'esclave "de luxe". Les traits sont épurés, simples, carrés et durs. le peu de détails offre un cachet supplémentaire à l'histoire. Sacrée bonne découverte !
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Une histoire à lire d'une traite

Le tandem Nury (scénario) et Bruno (dessin) -sans oublier la mise en couleurs de Laurence Croix- est décidément, formidable.
J'avais été enthousiasmé par les deux volumes de "Tyler Cross" et là encore, avec leur adaptation de l' "Atar Gull" d'Eugène Sue, on atteint des sommets.
Sue, tout en visant l'écriture d'un roman maritime, va pourtant bien au delà.
"Atar Gull" est d'abord une dénonciation de la traite négrière, mais aussi une charge d'une formidable misanthropie. Tout le monde est coupable ou presque et les bonnes actions ne rachètent jamais rien pour ceux qui ont été corrompus par la barbarie de l'esclavage. Les tribus africaines qui pourvoient en bois d'ébène, les marchands, les maîtres, voire les esclaves eux-mêmes...
Symbole de ce dérèglement, Atar Gull, pourtant initialement victime, finit par ne plus susciter de sympathie, consumé par son sadique appétit de destruction.

En dehors de la fin un peu tronquée et de quelques détails, cette BD est remarquablement fidèle au roman, tout en proposant une adaptation d'une cohérence et d'une limpidité qui forcent le respect. Une fois de plus, le découpage du récit et la composition sont parfaits. le dessin de Bruno colle tellement à ce récit terrible, qu'il est difficile d'imaginer une version plus pertinente désormais.

************************************
Attention, pour ceux qui sont tentés de découvrir (veinards !) cette BD : ne pas lire la suite qui contient des spoilers.



Une BD magnifique pour un texte terrible (que je vous conseille fortement par ailleurs Atar-Gull .)
Indispensable !
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Je trouve que ce récit est particulièrement bien construit et en trois temps comme une redoutable mécanique dans la mise en place du scénario. On suit tout d'abord le destin d'un commandant de navire marchand qui va malheureusement croiser la route d'un pirate. Puis, il y aura le temps du propriétaire de la plantation où sont acheminés les esclaves africains.

Bref, à travers le portrait de 3 négriers, on va suivre en parallèle la route du fils d'un roi de tribu africaine. Il va se révéler petit à petit et notamment dans la dernière partie de l'histoire. Il faut dire qu'au début, on se pose des questions sur l'absence du personnage qui porte le nom de cette bd. Encore une fois, Fabien Nury se révèle être un excellent scénariste.

Le thème est celui de la traite des esclaves d'origine africaines et de leurs affreuses conditions de vie. On arrive à cerner les enjeux politiques et commerciaux ainsi que l'état d'esprit des colonisateurs. C'est assez bien retranscrit dans le contexte historique de l'époque. J'ai bien aimé celui qui se qualifiait d'esclavagiste humaniste. Il est vrai qu'il peut y avoir bien pire mais quand même…

J'ai sans doute un peu regretté la froideur d'Atar qui est bien plus inspiré par la haine que par l'amour. Dans le registre de la vengeance, il va aller très loin ce qui procure un certain malaise au vu des sacrifices accomplis. On ne le comprend pas. La fin est également bien inspirée et fait le lien avec le prologue. C'est une oeuvre originale dont la seule faiblesse est sans doute le trait graphique.

Note Dessin: 3.5/5 - Note Scénario: 4.5/5 - Note Globale: 4/5
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