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3,77

sur 275 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
JC Oates est un écrivain prolifique ... et mon curseur a une fâcheuse tendance depuis quelques livres à pencher vers le négatif,  ce roman n'y échappe pas .

Robbie, 5 ans ,  est enlevé sur le parking d'une grande surface , sa mère est accidentée en voulant arrêter la voiture du ravisseur . Ce premier chapitre est répété presque mot pour mot au second , et une tentative au troisième chapitre m'a fait douter de la bonne santé mentale de l'écrivain .

Bien entendu, ce roman qui traite de la pédophilie ne peut laisser indifférent, l'auteur montre bien les failles de cette société américaine puritaine , au visage liftée et aux entrailles pourries .

La description de la perversité du prédateur sexuel met mal à l'aise bien sûr mais la façon de traiter l'histoire de cet enfant en particulier en sautant 6 années de captivité est dérangeante .

J'espère que mes prochaines lectures de J.C Oates me réconcilieront avec elle !
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Je n'ai jamais lu Oates et je ne l'aurai pas fait si ce n'avait été pour le challenge Solidaire de cette année 2021. Absolument pas le style d'auteur que j'apprécie.
Mais elle a un tel fan-club, qu'il fallait bien que je la découvre au moins par moi-même. le plus petit volume disponible à la médiathèque concernait une affaire de pédophilie. J'ai beaucoup de mal à lire des romans sur ce sujet. Je ne comprendrai jamais cela, ni pourquoi c'est si peu dénoncé (même si les choses évoluent quelque peu ces derniers temps)
Quel parent n'a pas eu l'angoisse de perdre son enfant, de vivre cette fin du monde ?
Dinah vit un cauchemar lorsque son fils Robbie, 5 ans, est enlevé sur le parking d'un centre commercial par un homme qui parvient à l'assommer par derrière à coup de marteau.
Elle arrivera malgré tout à se relever pour courir derrière la voiture du ravisseur qui fera alors demi-tour pour l'écraser, la trainer sur plusieurs mètres et la laissera comme une "pitoyable chose cassée".
Les premiers chapitres sont la répétition, à peu de chose près, du traumatisme de la mère.
Je dois dire que j'ai eu un peu de mal avec le principe de cet effet : on se demande si l'auteur ne « bogue » pas un peu.
Les chapitres suivants s'intéressent à Chester Cash, le pédophile. C'est un pasteur, prédicateur charismatique, qui bouge de ville en ville. Il profite de ses mouvements pour repérer ses jeunes proies et les enlever. Il les tue lorsqu'ils deviennent ados et qu'ils le dégouttent alors.
Lorsqu'il kidnappe Robbie, il l'emmène dans sa ferme isolée dans la campagne du New Jersey, et il devient Daddy Love qui le conditionnera pour en faire son jouet, son esclavage.
Je veux bien croire que l'auteur veuille dénoncer les actes de pédophiles à l'esprit dérangé, mais je n'ai franchement pas adhéré à son texte. Heureusement il n'y a pas de voyeurisme ni de côté macabre mais je suis passé à côté du récit.
De plus, comme la chute de l'histoire restera incompréhensible pour moi, je ne garderai pas de souvenir impérissable de ce livre.
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D'habitude j'aime les livres de Joyce Carol Oates et comme d'habitude j'ai acheté celui-ci sans me poser de questions. Mal m'en a pris. La pédophilie est certes un sujet difficile à aborder, mais Joyce Carol Oates sait comme peu d'écrivains s'attaquer aux problèmes de société et notamment ceux de la société américaine sous ses aspects les plus sordides sans pour autant tomber dans le glauque. Pourtant de mon point de vue ici, elle est passé à côté du sujet. C'est à la fois édulcoré (il ne faut pas trop toucher à la religion) et malsain. J'ai failli abandonner, mais lorsque je commence un livre, je le finis. Qu'il s'agisse du personnage de ce pseudo pasteur ou de celui de Robbie, , surtout à la fin, j'ai eu du mal à comprendre quel était son propos, si ce n'est de s'emparer d'un sujet dont il fallait parler , même si je l'ai sentie mal à l'aise au point que son style s'en ressentait.
En y repensant, m'est revenu à l'esprit le film "La nuit du chasseur" qui bien que ne traitant pas de pédophilie mais d'un être largement aussi pervers que Daddy Love, a su restituer la terreur de ces enfants pourchassés par le Mal d'une façon bien plus magistrale. Une grosse déception.
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Deuxième livre que je lis de Joyce Carol Oates (après Nous étions les Mulvaney). J'ai retrouvé les mêmes défauts : trop d'utilisation de l'italique, trop de parenthèses inutiles. Se rajoute à cela dans ce livre un choix peu pertinent pour désigner les personnages : la mère de l'enfant enlevé sera appelé Maman ou Dinah (sans que ces différentes désignations n'apportent quelque chose au récit), et le même problème se retrouve, dans une moindre mesure, pour le personnage de Daddy Love (ou papa ou Chet ou le Prédicateur). L'atmosphère est bien décrite mais le style n'est pas plaisant et ne m'a pas donné envie de poursuivre après 120 pages.
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Bon... par quoi commencer ? Tout d'abord, la quatrième de couverture ne dévoile pas le début ou même les deux tiers du livre mais bien son intégralité ! Sans doute parce que ce n'est pas tant l'intrigue ou la situation qui fait la particularité de ce livre mais plutôt l'acharnement de l'auteur à décrire des situations et des sentiments de façon extrêmement précise et détaillée.
Alors oui, l'enlèvement, les traumatismes psychiques et physiques du couple formé par les parents, les diverses étapes de reconstruction chirurgicale de la mère... tout cela est très TRES réaliste. Mais c'est là que pour moi le bas blesse, car l'horreur n'est pas tant dans la situation (les lecteurs férus de thriller en ont vu d'autres et les rapts et meurtres d'enfants sont légions dans ce type d'ouvrage), mais dans la description de cette dernière.
Quel est l'intérêt de nous décrire par le menu les sévices fait à l'enfant ? Pourquoi insister par deux fois sur le sang qui coule de l'anus d'un garçonnet de 5 ans après un viol ?
Honnêtement certaines scènes sont à la limite du supportable. Et là je m'interroge : quel est l'objectif de l'auteur ? Je referme ce livre en ne comprenant pas ce qu'on a voulu me raconter. J'ai parfois même eu l'impression de lire un manuel à l'attention d'un pédophile débutant.
Certain trouveront sans doute que je suis passée à côté de l'histoire, peut-être...
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