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3,77

sur 274 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pas besoin de mille pages pour marquer les esprits : Joyce Carol Oates n'y va pas pas quatre chemins pour conter l'horreur de la violence humaine.

L'entrée en matière est surprenante. après avoir parcouru le premier chapitre, on a un doute : c'est avec les mêmes mots que débute le deuxième chapitre! Une erreur d'impression? Non, quelques mots différent et d'autres détails arrivent. Même chose pour les deux chapitres suivants : un exercice de style? Cet artifice donne finalement du relief à la scène inaugurale, et la transforme en obsession, en rumination inévitable que génère tout drame, pour reconstruire ce que l'histoire aurait pu être si….

Le rapt de l'enfant et l'accident de sa mère sont alors mis de côté pour que l'on passe du côté de la victime. Sans pudeur, L'auteur décrit avec précision et méticulosité le fonctionnement du prédateur, qui va formater son butin, le rendre conforme à son désir pervers, avec cruauté et jamais une once de compassion. C'est à la limite du soutenable.
Curieusement après avoir décrit le calvaire du petit garçon avec luxe détails, six ans s'écoulent et l'on comprend bien que la fin de cette relation dévastatrice est proche. L'enfant a perdu son charme, il est temps de le remplacer. C'est alors que l'auteur décrit avec adresse le ressenti de ce presque adolescent, des sentiments contradictoires faits de haine et d'un attachement proche du syndrome de Stockholm.

Pendant tout ce temps, six ans, la mère panse ses blessures physiques, celles de l'âme sont beaucoup plus tenaces et l'image de la petite main qu'il n'aurait pas fallu lâcher est là, bien présente et obsédante. La reconstruction d'un corps crée des douleurs avec lesquelles on peut vivre, la souffrance d'une absence quotidienne est beaucoup plus délétère.

L'issue de ce récit dense et riche, laisse par contre un sentiment d'inachevé, comme si l'auteur déléguait au lecteur la mission de s'en débrouiller; C'était déjà le cas avec Mudwoman.

C'est donc une construction assez originale que nous propose Joyce Carol Oates, avec ce début répétitif, puis deux périodes espacées de six ans et une fin pas vraiment finie….Au risque de ne garder le souvenir que des moments les plus pénibles.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Roman coup de poing, que ce Daddy Love. Pas d'enjoliment ni de fioriture, surtout pas de dentelles. Assez rapidement, le malaise s'installe : un enfant et sa mère angoissent parce qu'ils ne se rappellent plus où ils ont garé la voiture. Pourtant, on le sent, le pire reste à venir ! Pour ceux qui n'ont pas lu le résumé, je ne révèle rien qu'on ne découvre pas aussitôt, le jeune sera kidnappé.

Ça déboule à la vitesse de l'éclair mais, en même temps, on revient longuement sur les moments précédents le drame. J'y trouvais quelques redondances, surtout quand les chapitres s'enchainent et se répètent à la fois. C'est qu'ils racontent le même épisode mais à travers le point de vue (pas toujours évident) de l'enfant, de sa mère, d'un narrateur externe qu'on suppose être celui du monstre.

Puis, enfin (je me suis senti mal de le penser, d'attendre ce moment !), ça y est. le jeune Robbie est enlevé, l'action décolle.

Les chapitres suivants étaient mouis, mouis. Ils alternaient entre Daddy Love (le monstre) qui explique un peu comment il procède avec chaque nouvel enfant qu'il «récupère» puis la mère, Dinah, qui essait de remonter la pente psychologiquement et, surtout, mentalement. En effet, en plus de surmonter sa culpabilité, elle doit subir plusieurs opérations (la résistance qu'elle a offerte au monstre était brutale…). Sur le coup, je m'en foutais un peu mais heureusement qu'ils étaient là, ces chapitres avec la mère, sinon ça aurait été affreux.

Je trouvais plus intéressant tous les chapitres suivants sur Robbie, maintenant appelé Gideon Cash. Six ans après le drame, que devient-il ? Comment vit-il ? Quelles séquelles en garde-t-il ? Toutefois, la question que je me posais vraiment était : que s'est-il passé pendant ces six années ? Très peu de réponse, malheureusement. Quelques indices dévoilés ça et là, et dont on peut douter parce qu'ils sont livrés par le monstre.

Puis, enfin, le terrible moment. Celui où le garçon commence à changer beaucoup, à ne plus ressembler à un enfant mignon mais à un adolescent pubère. Cet âge critique où les autres petits de Daddy Love « disparaissaient »… Robbie/Gideon s'en sortira-il vivant ?

La prolifique Joyce Carol Oates ne craint pas les sujets tabous, délicats, sensibles. Et il faut bien que quelqu'un le fasse, autant que ce soit une auteure de talent. Elle réussit toujours à écrire sur de tels sujets sans que ça paraisse déplacé ni troublant. Ceci dit, Daddy Love est un roman qui marque et dont on sort un peu ébranlé. J'ai l'impression que j'attendrai un peu avant de me lancer dans un autre des siens.
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Ce livre est perturbant, tragique, déconseillé aux âmes sensibles, surtout aux jeunes parents .

Quoi de plus terrible pour une mère aimante de voir son enfant de cinq ans kidnappé : Robbie Whitcomb, dans un centre commercial , celui de Liberty - ville à Ypsilanti dans le Michigan ?.

Aux mains d'un sadique…, homme monstrueux , ravisseur technicien du kidnapping , collectionneur de petits garçons, violeur, violent , soumettant ses petites victimes à des abus sexuels immondes , des maltraitances psychologiques intenses ….exerçant sa force brutale, punissant , battant , enfermant dans une sorte de cercueil , : «  La vierge de Bois » détestant les garçons faibles , geignards et soumis.

Et pourtant , paradoxalement , cet individu est un homme charmant du nom de Chet Cash, pasteur itinérant de L‘Église de l'Espoir Éternel , dont les prêches enflammées subjuguent les foules, attirent l'admiration.

Quelle dérision !

Désormais Robbie se nomme : Gideon, terrorisé , maltraité , bâillonné parfois, Daddy Love ne supportant aucun comportement rebelle ….

Cherchant constamment dans sa folie à soumettre Gideon à sa volonté —— éprouvant un frisson sexuel , bien reconnaissable ….
Je me refuse à continuer à décrire ce calvaire , le fonctionnement de ce prédateur …ses désirs pervers , sa cruauté , ses combines …
L'auteure n'y va pas de main morte pour nous conter ces horreurs, méticuleusement, avec précision, sans pudeur elle nous décrit l'insoutenable.

Elle s'empare, comme à son habitude , de thèmes dramatiques, insupportables, odieux, complexes avec lucidité , elle suggère l'horreur avec finesse et intelligence.
Cette lecture est dérangeante, obsédante, terrifiante ….
Un roman coup de poing .
Les chapitres concernant Robbie, maintenant appelé Gideon Cash sont très intéressants , il change peu à peu …. Une descente aux enfers finement analysée, un lent calvaire, pourtant il ne perd pas son intelligence aiguë …
S'en sortira t - il vivant ? .
Et que devient - on après six années d'intimité aux côtés d'un monstre ? .

J'ai refermé ce livre avec un frisson d'horreur et je me demande comment on pourrait se reconstruire après une telle épreuve ? .

Il n'y a que la grande Joyce . C . O pour oser s'attaquer à des sujets aussi graves.
Je ne conseille pas ce livre , en temps que maman, c'est la première fois à propos de cette grande femme de lettres, dont j'ai lu beaucoup d'ouvrages .
Trop éprouvant vraiment , on en ressort très ébranlé, du moins , en ce qui me concerne .
Mes vives émotions m'empêchèrent à plusieurs reprises de continuer ma lecture …..
Je rendrai cet ouvrage sans regret à la médiathèque.


«  Mais Gideon avait appris que Daddy Love n'aimait pas qu'un de ses fils «  pleurniche » .
En particulier, Daddy-Love punissait Fils quand il pleurait .
Le faisait entrer de force dans le terrible «  Coffre - Fort » qui l'emprisonnant comme une momie et pendant si longtemps qu'il ne pouvait s'empêcher de mouiller sa culotte comme un petit bébé , ce qui lui faisait honte et dégoûtait Daddy Love. ..
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Daddy love c'est l'histoire d'un prédateur sexuel, celui qui arrachera un enfant de 5 ans à sa famille pour le manipuler, en faire son esclave et l'abuser.
Voilà ce que nous raconte Joyce Carol Oates dans ce roman glaçant et terrifiant, dont la 4 ème de couverture raconte tout ou presque ( pour une fois j'avais omis de la lire..)
Deux parents désespérés et perdus d'un côté , un type abject avec une façade respectueuse de l'autre et un gamin de 5 ans, terrorisé, devenu la proie d'un monstre.
Que dire de ce roman? Je l'ai lu certes et je ne sais si j'ai bien fait. Beaucoup d'ignominie, des détails sordides, une histoire ignoble dont l'auteur dissèque tous les détails.
Un livre que je ne pourrais conseiller. A vous de voir si vous avez envie d'entrer dans l'univers de ce détraqué, totalement pervers.
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Pour le challenge solidaire, je découvre cette auteure avec cet ouvrage que j'avais vu peu épais. Je regarde le résumé et j'hésite. Je dois être honnête, la thématique prend à la gorge. D'autant plus que j'ai eu la bonne idée de regarder quelques avis des Babelionautes.. je tends la main et je le prends quand même sinon je ne la lirai jamais.
Commence alors une lecture qui durera 2 jours mais dont j'ai l'impression de passer une semaine dessus. Pas à cause de sa nullité, au contraire, c'est bien écrit, savamment réalisé avec un sentiment profond de descente aux enfers dans la tête de ce Daddy love. C'est ce que j'ai ressenti : une lourdeur au coeur pour les parents, la peur de lire et comprendre ce que vit Robbie/Gideon, avancer dans le livre et voir jusqu'où pouvait aller la cruauté de ce malade (c'est dur, ça révolte comme jamais et ça retourne l'estomac). Si un livre peut faire ressentir tout ça, c'est que Joyce Carol Oates est douée. Cependant, après avoir lu des chapitres à la tension si insoutenable montant crescendo, je suis surprise de cette fin abrupte. le devenir de Robbie était important à mettre en valeur pour apaiser la lecture et moi, la lectrice ! J'ai fait ma part solidaire en lisant ce livre, je vais me lire un roman tout doux après ça pour sauver mon âme. Ayez le coeur bien accroché, il n'y a que ça que je peux vous conseiller pour Daddy love !
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Encore une auteure que je ne connaissais pas, malgré sa prolifique carrière d'écrivaine. Je me devais de choisir un O pour mon Challenge ABC, et c'est vers elle que je me suis tournée. de toute façon, j'aurais pu écrire cette première phrase pour tous les ouvrages lus dans ce défi, puisque je m'étais également donné comme mandat que de choisir des univers littéraires que je ne connaissais pas, à une exception près.
Une entrée en matière un peu déroutante. C'est que les premiers chapitres se suivent…. Et se ressemblent étrangement. Dès les premiers mots du deuxième chapitre, on se demande si nous ne sommes pas dans l'excellent Jour de la marmotte. Mais chaque, quelques mots différents, quelques souvenirs différents, quelques informations différentes. Bizarre, mais efficace. Oates y narre la journée de l'enlèvement. Oates nous donne des éléments sur l'enfant, sur la mère, sur le père, sur les impressions des gens autour. Et puis, elle nous parle de cet homme, de ce monstre… comment il s'y prend, comme il traque, comment il oublie qu'on ne vole pas l'enfance à un petit être. Il se sent habité d'une mission. Daddy Love… Daddy qui est loin de s'avoir aimer.
Un livre nécessaire, qui nous raconte l'horreur. Une plume simple, mais direct, sans détour. Un exercice de style sur l'horreur. Je ne peux dire si j'ai aimé ou pas. le sujet est délicat, difficile. Une oeuvre à lire, assurément, mais dont on ne sort pas indemne.
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Je ne suis pas du tout d'accord avec la 4e de couverture "Avec Daddy Love, Oates emmène son lecteur aux frontières de l'horreur." On n'est pas du tout à la frontière mais EN PLEIN dans l'horreur : l'horreur de la pédophilie, du sale type méthodique qui programme enlèvement et victimes, l'horreur de la la mère qui culpabilise d'avoir lâché son enfant, l'horreur de l'enfant que le monstre a réduit à sa merci et formaté à ses désirs... et l'horreur de l'après : que peut devenir un enfant ainsi asservi pendant des années par un pervers sexuel ?
Bref, pas vraiment une lecture plaisante, mais bien ficelée et perturbante.
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Robbie, 5 ans et sa maman sont sur le parking d'un centre-commercial d'une ville américaine, ils cherchent où ils ont pu garer la voiture. A un moment, Dinah lâche la main de son fils, elle est percutée par la voiture de l'homme qui enlève son fils. Il s'agit de "Daddy love" qui, en vrai, est un prédicateur d'une église américaine. Il enlève des jeunes garçons, leur fait subir les pires choses puis s'en débarrasse quand ceux-ci sont "trop vieux "pour lui. Un roman très américain, très réaliste et vraiment dérangeant. Ce qui est intéressant c'est qu'on a différents points de vue, celui de l'enfant, celui du pédophile, celui des parents. Malgré tout, ce thème n'est pas hyper original et je n'ai pas tellement aimé. de cet auteur, je recommande "j'ai réussi à rester en vie"et sans doute d'autres romans car elle a beaucoup beaucoup écrit.
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Ce livre est, à mon sens, survendu dans les médias. Il est vrai que Joyce Carol Oates est une auteur renommée, qui a maintes fois prouvé son talent. Mais ici, cela n'a pas pris -du moins, avec moi.

L'auteur s'attaque à un sujet compliqué, pour ne pas dire quasi impossible à retranscrire : suivre un pédophile et une de ses victimes sur plusieurs années, en s'attardant sur leur psychologie. On nous avertit que l'auteur écrit l'impensable, qu'elle ne nous épargnera aucun détail, qu'on ressortira presque traumatisé de la lecture de ce roman-docu-fiction...

Mouais... Alors, soit je suis devenue insensible au sensationnalisme à force de lire et voir des thrillers où se côtoient les plus cinglés et retors des psychopathes, soit j'attendais bien trop de l'auteur.
Car oui, si elle s'attaque indéniablement frontalement à un sujet perturbant, délicat, en poussant l'audace du propos jusqu'à se glisser dans la peau de tous les personnages, pédophile y compris, elle le fait en multipliant malheureusement les lourdeurs et maladresses.
Le roman s'ouvre sur plusieurs chapitres en forme d'exercice de style : réécrire plusieurs fois la même scène, en y apportant d'infimes différences, soulignant combien la mère, l'enfant et les témoins de la scène, à force de la ressasser, peuvent en proposer des versions différentes (sauf que le lecteur, au bout du deuxième chapitre, en a déjà assez).
Suivent ensuite quelques chapitres assez bien construits, où l'on suit le psychopathe dans ses premiers temps avec sa victime : mais alors même que l'auteur s'attache à mettre en scène les techniques psychologiques qu'utilise le psychopathe pour installer son emprise sur l'enfant, Joyce Carol Oates opère à une ellipse de 6 ans, occultant donc tout ce qu'elle avait commencer à analyser !
La suite accumule des longueurs et des clichés qui, s'ils se retrouvent malheureusement souvent dans la réalité de ses situations de kidnapping, paraissent grossiers ici, et mal agencés (l'enfant qui commence à ressentir une dissociation de la personnalité, adopte les premiers comportements de psychopathie infantile -reproduisant ainsi un schéma de "victime devenant violente parce qu'elle a subi des violences", etc.).
Et que dire du portrait des parents, personnages pourtant intéressants et essentiels dans ce genre de triste histoire ? Ils suivent bien sûr les réactions typiques des parents vivant ce genre de tragédies, telles qu'on nous les relate dans les médias, mais l'auteur ajoute un pathos inutile avec les séquelles physiques de la mère (il aurait été bien plus intéressant, quoique déjà vu, de ne s'attarder que sur le traumatisme psychologique, déjà immense). Comme si Joyce Carol Oates avait voulu symboliser sur le corps de la mère le traumatisme et les dégâts que l'enlèvement de son enfant avait causé sur elle : l'idée pouvait être louable, mais le résultat est grossier.

A mon sens, Joyce Carol Oates passe malheureusement à côté de son propos ici, transformant ce qui aurait pu être un roman percutant en un exercice de style malhabile, cumulant les poncifs et clichés pour un sujet qui se pose pourtant en véritable défi passionnant pour les auteurs (rentrer dans la tête d'un pédophile, comprendre les mécanismes opérant dans la relation entre le bourreau et sa victime) -le summum étant sans doute la répétition invraisemblable dans laquelle semble prise Robbie, qui a l'air d'attirer tous les pédophiles du monde ! En tant que psychologue, je veux bien croire à la répétition du trauma, mais là on frise la caricature et le grotesque. L'auteur a voulu une fin perturbante, elle loupe juste sa sortie, et laisse son lecteur sur une note décevante.

Toutefois, malgré une impression amère en refermant ce livre, je salue quelques bons passages, et l'audace de l'auteur d'avoir voulu s'attaquer à un tel sujet. Les âmes sensibles n'en ressortiront pas indemnes, et les lecteurs plus aguerris y trouveront sans doute de l'intérêt, même si ce roman reste en demi-teinte...
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Cette lecture est glaçante et procure un vrai malaise. L'auteur veut faire vivre de l'intérieur une sordide affaire d'enlèvement d'enfant par un prédateur et serial killer.
La souffrance est au coeur du livre, celle de l'enfant et celle des parents particulièrement celle de la mère.
Ce qui est aussi intéressant c'est la dissociation entre le corps et l'esprit pour l'enfant et sa mère mais aussi celle des personnalités de l'enfant et du ravisseur qui vivent dans la duplicité vis-à-vis des autres et d'eux-mêmes.
En prime un réel suspens mais il reste un goût d'amertume devant un roman qui, à mon sens, va très loin en matière de violence mentale et physique.
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