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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une auteure que j'ai encore très peu lue… une erreur à corriger !
J'aime son écriture aux mots choisis, précisément irremplaçables,
une écriture de l'intime qui sait faire résonner en moi les émotions des personnages.
On découvre ici sur une année la chronique d'une famille en deuil où tout bascule et s'effrite,
où les certitudes sont ébranlées,
et où chacune des vies s'entremêle aux autres dans des sentiments inextricables :
Combien un père, un époux pèse-t-il sur le destin de chacun ?
Comment se défaire de ce qu'on lui doit ?
Comment accepter les révélations qui surgissent ?
En quoi doit-on lui rester fidèle ?
Que doit-on honorer ou désavouer ?
Les personnages sont denses, riches de pensées complexes, des portraits qui nous mènent au-delà des apparences.
J'ai apprécié ces héros, aussi attachants qu'irritants, toujours portés par un regard d'indulgence.
Leur quotidien banal est traversé des plaies américaines : les agissements policiers, le racisme comme une norme, seul angle que j'ai trouvé trop caricatural… mais je connais peu les US…
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On ne spoile pas quand on dit qu'il y a une mort, puisque le mot est dans le titre.
Cette mort est le noeud du livre, il y a un avant et un après.
Contrairement à ce qui est dit dans la 4° de couverture, la mort du père n'est pas le déclencheur du cataclysme dans la vie de ses enfants et de sa femme, c'est un révélateur. le père était le grand inhibiteur (je parodie Dali). Sa femme était sous son boisseau, petite poupée fragile aux mains liées. Les enfants, de peur de déplaire à papa sont passés complètement à côté de leur vrai moi. Et voilà. Maintenant, ils peuvent vivre, évidemment, au début ça fait mal de vivre, mais finalement, ils ne s'en sortent pas si mal.
Et quels beaux portraits : celui de l'épouse, qui grâce à un homme pas du tout de son milieu, latino qui plus est, artiste, découvre l'amour libérateur. de femme en fourrure et en tailleur, elle devient hippie à la tresse indienne. Virgil, le fils marginal et solitaire, s'épanouit dans la rencontre de l'autre, Beverly concocte perfidement son dossier de divorce, Lorene, la mauvaise devient un peu plus bonne (enfin, on espère) et Thom, le fils ainé héritier du père, pour qui le mariage a perdu son sens, jette l'éponge.
Mais comme à l'habitude Joyce-Carol dresse un portrait révélateur de l'état des lieux de l'Amérique. On a tout (et beaucoup d'autres choses) : La ségrégation (avec les plaisanteries sur les nègres) le comportement de la police envers les personnes de couleur, les erreurs judiciaires, la corruption, la place de la femme au foyer, mais aussi la recherche médicale et les essais sur les animaux jusqu'à la connaissance pointue des maladies nosocomiales.
J'ai été gênée dans la première partie par l'abondance des parenthèses, c'est un effet de style intéressant, mais il y en a trop je trouve. Et J'ai de beaucoup préféré la deuxième partie, après le deuil, quant tout le monde s'est repris en main et a bifurqué sur une autre route beaucoup plus intéressante. Et finalement, ces mille pages ont passé très vite.
« La nuit, le sommeil, la mort, les étoiles » … Je pourrai compléter Whalt Whitman par le chemin…
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Le livre part en trombe au premier chapitre, puis les évènements se calment, le temps de faire connaissance avec toute la famille. Personne n'est vraiment présenté sous son meilleur jour, à part la mère, sorte de sainte, symbole de la parfaite mère américaine d'une certaine classe aisée. La première partie peut parfois paraître longue, mais n'abandonnez surtout pas. C'est que dans la deuxième partie, tous les pions sont en place pour que chacun vive enfin son deuil. Une mention spéciale à la révélation progressive de la mère, qui trouvera enfin son destin de femme. C'est magnifique !
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Comme toujours c'est avec bonheur que je me suis plongée dans ce livre de JC Oates.
Rares sont les auteurs qui vous embarquent dans leur histoire dès la première page. A peine entamée la lecture Oates vous donne l'envie de savoir ce qui anime les personnages, ce qui les lie, les oppose...
Elle parvient à merveille à les faire évoluer psychologiquement d'où un récit particulièrement vivant.
Elle excelle dans la description des regards, des expressions du visage, de simples gestes qui permettent au lecteur d'entrer dans l'intimité profonde de chacun et ainsi de mieux interpréter leurs propos, leur comportement.
E
Bref, encore un grand roman de Joyce Carol Oates !
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