Petite soeur, mon amour

J'aile beaucoup Oates mai celui-ci n'est pas son meilleur et m'a fatiguée. Trop de tout, Oates qui fait du Oates en n'y allant pas dans la dentelle. J'ai trouvé les personnages caricaturaux et pas de subtilité ni de finesse ni finalement d'émotion. Trop....

Malheureusement cette histoire est trop calquée sur la réalité de Jon Bennet Ramsey. Tous les faits sont les mêmes sauf la fin, mais on ne connait pas la vérité sur ce meurtre tant médiatisé . Bonne lecture quand même.

Pas le livre que j'ai préféré de Madame Oates. Mais toujours cette écriture que j'adore. L'histoire d'une famille américaine qui fout la trouille ! Une mère qui va faire de sa fille une bête de cirque, enfin une patineuse. Un fils, c'est lui qui écrit, laissé pour compte, il n'est pas l'enfant idéal attendu, pourtant c'est pas faute d'y avoir mis le prix pour en faire un parfait américain, un père bellâtre, coureur, sosie de Schwarzenegger, absent, car il doit réussir professionnellement. Une peinture au vitriol d'une société américaine à vomir, tout dans la façade, le paraître. C'est peut-être une satire. C'est violent, y a du fric partout, des médics, des abréviations pour des nouveaux symptomes, maladies, une médecine ubuesque. Tout ça finit mal bien sur, la petite fille est assassinée (l'histoire est tiré d'un fait divers qui a visiblement bouleversé l'Amérique. Aucun souvenir). Par qui ? Je vais prendre un Prozac, ça changera rien à ce monde mais au moins j'en aurai rien à cirer !

Bliss,petite patineuse qui a remporté tous les prix de patinage, a été assassinée.Pourtant tout le monde l'aimait.Son frère Skyler,psychotique,un peu jaloux de son succès.Sa mère prête à tout pour faire de Bliss une star:maquillage outrancier,tenues sexy,produits dopants.Ses fans qui l'adulent jusqu'à l'obsession.Tout le monde aime Bliss ,mais trop d'amour peut tuer...

Au départ un fait divers,une enfant de 6 ans assassinée, Joyce Carol Oates s'emploie a le reconstituer à sa manière...

L'histoire était intéressante, que le frère de la victime soit le narrateur était un concept original mais au bout de quelques pages entres retours en arrière (pas forcement utile) et notes de bas de pages cela m'a énormément perturbée dans ma lecture. Un petit plus pour la fin !

L'idée de départ de cette histoire est intéressante mais arrivée à la deuxième moitié de ce livre, j'ai décroché et donc je l'ai abandonné car beaucoup trop long et le style est pour ma part trop lourd.
De plus, les annotations en bas de page de l'auteure m'ont fait perdre le fil de l'histoire et cassent également le rythme. Aussi, le narrateur m'a dérouté à cause de ses écarts avec le sujet principal et aussi, avec ses apartés rendant l'écriture de ce récit saccadée.
En conclusion, vous l'aurez compris, j'ai été déçue par cette lecture qui aurait pu me plaire mais au final m'a ennuyé au fil des pages.
Lien : http://univers-des-livres.ov..

A partir d'un fait divers transposé, ce roman montre un tableau pathétique et dérangeant des Etats-Unis, un pays malade de sa religion, de sa famille et ses névroses avec une médication à outrance des jeunes.
Critique de l'univers psychiatrique, du culte de la compétition, de la réussite à tout prix, de la TV et du paraître, tout cela à travers Skyler, le jeune narrateur qui a failli perdre la raison, l'estime de lui-même et presque la vie.
L'écriture, ici, est très importante : elle mime ce que le personnage ressent, il n'est qu'une note en bas d'une page blanche, ou, au contraire, les notes prennent toute la place pour des remarques ironiques sur son sort.
Le dernier livre de cet auteur confirme son grand talent de romancière avec une évolution toujours intéressante.

Voilà, malgré que le style soit particulier, mais intéressant, et que je me questionne sur ce qui s'est véritablement passé, j'ai passé le cap du tiers (p.224) du roman et j'ai décidé d'abandonner, mais avec regret.
C'est loin d'être mauvais, mais le style est très particulier. Je trouve que parfois Oates sautait du coq à l'âne, me perdant un peu dans certains détails. de plus, même si on sait l'intrigue principale dès le départ, je trouve que cela traîne en longueur pour le côté enquête. Je me suis par contre attaché avec Skyler, et c'est pour cela que je dis que j'abandonne avec regret cette lecture. Pour la mère, je dois dire qu'elle m'est antipathique, et je me questionne si les autres personnages seront davantage présents dans le reste du roman. Bref, je dois le rendre à la bibliothèque, mais j'ai l'impression que c'est un roman qui se lit à petite dose. J'ignore si je m'organiserai pour en poursuivre la lecture, car je passais parfois de passages où je n'étais point capable de le mettre de côté à certains passages plus ardus. Je crois que oui, car ça me semble assez bouleversant comme lecture. Puisque je n'ai pas terminé ce livre, je ne le mets pas à la lettre O de mon challenge ABC, ce qui signifie qu'il ne se trouve dans aucun challenge.
Lien : http://paysdecoeuretpassions..

Inspirée d'un fait divers des années 1990, cette fiction évoque le meurtre de Bliss, une petite fille championne de patinage artistique, soeur aimée et jalousée de son frère aîné Skyler, le narrateur. Après dix ans de drogues, psychiatrie et soins médicaux, Skyler évoque la disparition de Bliss comme une sorte de thérapie. Se dévoilent alors une famille dysfonctionnelle et l'horreur ordinaire.
Le seul bémol a été toutes les notes (qui font partie du livre) fatigantes à déchiffrer (couleur de la page, caractères trop petits)

Cette année, une fois encore, Joyce Carol Oates n'a pas eu le Nobel de littérature, alors qu'on la dit dans la course depuis au moins trente ans : ça ne l'empêche pas de faire partie de la poignée d'écrivains américains vivants qui comptent aujourd'hui. Preuve en est ce roman qui, tout en s'inspirant d'un fait divers ayant secoué l'Amérique au milieu des années 90, va très loin dans les perspectives qu'il ouvre, faisant vaciller le sol sous les pieds du lecteur captivé, remué, voire perturbé dans ses certitudes.
La suite : http://lepandemoniumlitteraire.blogspot.com/2010/11/petite-sur-mon-amour-de-joyce-carol.html
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