J'ai repris la lecture de la série de manga Bakuman après plus d'un an d'arrêt. J'avais adoré cette histoire de deux lycéens japonais, Akito et Moritaka, qui veulent se lancer dans la création de mangas pour le compte du magazine Jump. Ces deux-là étaient si crédibles, si attachants. Pourtant, ce neuvième tome, Fierté et talent, m'a laissé une drôle d'impression. Je croyais que c'était à cause de cette longue pause, à cause de certains personnages que j'arrivais difficilement plus à situer, à me rappeler. Bref, que j'en étais la raison. Mais non, je n'accrochais pas. Et c'est rendu au tome suivant que j'ai compris : l'histoire était trop éclatée (à mon goût). Certains diront que c'est pour le mieux mais pas moi. Par exemple, la rivalité entre Akito et Iwase prend un tournant trop personnel, et cette dernière reporte son amour (son affection, son obsession ?) trop facilement sur d'autres hommes de son entourage. le mariage entre Akito et Kaya prend beaucoup de place, quoique les romantiques diront qu'ils ont adoré ce passage. Et pas seulement qu'eux. Je n'ai rien contre, la vie privée des personnages est tout à fait pertinente et passionante. À sa place. Seulement quand cette place devient très (trop ?) importante, elle en retire à la création de mangas et c'est la raison pour laquelle j'avais accroché dès le début de la série. Et je suppose que c'est pareil pour d'autres lecteurs. Surtout et enfin, Akito et Moritaka agissent comme des enfants gâtés. Je veux bien croire que leur but est d'égaler un mangaka célèbre et qu'ils sont prêts à tout pour y arriver mais là… ouf ! Ils agissent comme des divas. Mais bon, peut-être l'avenir leur donnera-t-il raison. Je n'ai à redire aux dessins, ils sont toujours aussi réalistes et les expressions des personnages permettent toujours de bien saisir leurs émotions. J'apprécie l'attention aux détails. EN terminant, un nouveau-venu s'ajoute à la galerie de personnagee : l'assistant dessinateur Orihara. Il crève… la case ? Il est très drôle, énergique, j'espère qu'on le reverra régulièrement.
Commenter  J’apprécie         280
Dans ce tome, on retrouve le duo d'auteurs Muto Ashirogi en plein travail sur leur manga "Cours, Tanto". Un gag manga à destination des plus jeunes. Seulement, le scénariste Takagi commence à avoir des difficultés à trouver de bons gags, ce qui inquiète fortement le dessinateur Mashiro. D'autant plus, qu'il reste persuadé qu'ils ne sont pas faits pour dessiner un manga humoristique et qu'ils ne pourront jamais rivaliser avec Eiji avec ce genre-là. Lors d'un interview télévisée, Eiji annonce que Muto Ashirogi est son principal rival mais qu'il ne lit plus son manga. Mashiro pense alors, de plus en plus, à demander l'arrêt de leur série...
Encore un très bon volume, qui nous plonge vraiment dans les coulisses de l'édition. On s'attache facilement aux personnages, autant qu'aux auteurs qu'aux éditeurs et on est toujours surpris par les rebondissements de l'histoire.
Commenter  J’apprécie         20
le duo Muto Ashirogi essaie tant bien que mal de se motiver à écrire un manga pour lequel ils n'ont aucune estime. de plus, la pression s'accélère lorsque Eiji, qui les considère comme ses rivaux, ne daigne même plus lire leur manga.
Entre frustration et envie de réussite le duo se retrouve dans une impasse.
Une suite plutôt sympa qui permet de faire avancer l'histoire vers un possible succès de nos deux héros.
Commenter  J’apprécie         20
Alors la je suis juste stupéfaite. Je n'étais pas du tout pour que le duo commence le gag manga, et je commencée même à doutée du nouveau responsable éditoriale.
Les coulisses du manga sont de plus en plus rude pour Saikô et Shûjin, surtout qu'ils ont des responsabilité maintenant... Surtout Shûjin ! Enfin voila un tome qui se fini bien et qui donne très envie de lire la suite.
Commenter  J’apprécie         20
Les planches sont toujours aussi bien dessinées. L’ensemble est dense, mais jamais fouillis. Il en résulte une lecture particulièrement riche qui vous fera dire qu’avec Bakuman, vous en avez vraiment pour votre argent !
Lire la critique sur le site : Sceneario
- Je suis heureux de vous avoir à mes côtés ! Et je regrette sincèrement d'avoir pensé que vous étiez un bel enfoiré narcissique aux cheveux longs qui me force à dessiner chaque fois grâce à des appâts !
- C'est ce que tu pensais ? Cela dit, tu as vu juste, alors...
- Mais, mon petit Akito, quel plan de vie a-t-on quand on est mangaka ?
- C'est simple : il me suffit d'avoir une série à succès, et c'est le jackpot, beau-papa !
Le duo a acquis de l'expérience... Jusqu'à présent, il a manqué de chance c'est tout! J'en suis persuadé !
"Quoi ?! C'est Eiji qui va dessiner deux séries en même temps !?"