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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Suite de la papeterie Tsubaki. Nous retrouvons notre jeune femme écrivain public et sa nouvelle famille: son mari et la fille de celui-ci.
Ce roman, agréable à lire, et doux, a néanmoins été une déception. J'avais été sous le charme du premier roman, mais celui-ci s'est traîné. Il n'y avait plus l'attrait de la nouveauté. Il y a moins de personnages aussi et j'ai regretté qu'on voie si peu Madame Barbara. J'ai aussi eu du mal avec le couple formé et sa manière de vivre, que j'ai du mal à comprendre (peut-être une différence de culture).
Bref, un moment pas déplaisant mais je n'ai pas été emballée.
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C'est vrai, que la vie est douce à Kamakura. Un peu trop, pour le coup. Il aurait peut-être fallu que je fasse d'abord le tour de la Papeterie Tsubaki pour apprécier pleinement ce qui en semble' la suite.
Non pas que ce soit désagréable à lire, j'ai beaucoup aimé les' differentes situations qui poussent les clients à avoir recours aux talents de Popo (sans blague, il y a mieux Comme surnom pour une jeune femme ) comme écrivaine publique. Les clients de la papeterie ont beaucoup plus de relief que la narratrice, ce qui colle avec son caractère, certes, mais qui au fil des pages m'a lassée.
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Alors que j'avais dévoré et adoré La Papeterie Tsubaki, me voilà assez déçue par La République du bonheur. D'abord, l'intrigue reprend exactement là où elle s'était arrêtée, sans vraiment de transition, si bien que j'ai eu du mal à m'y replonger car j'avais oublié beaucoup d'éléments ou de personnages. Ça a un peu brouillé ma compréhension au début.
Et puis surtout, là où La Papeterie Tsubaki invitait à l'oisiveté et à la contemplation, La République du bonheur est plus portée sur l'histoire d'amour, marital ou maternel. Peut-être n'est-ce que moi mais je ne me suis pas attachée à Mitsuro et QP et leur histoire ne m'a pas intéressée outre mesure, et par ricochet, celle de Hatoko non plus. Jai trouvé que certains thèmes étaient survolés (Lady Baba) et d'autres beaucoup trop présents (Miyuki). Quelques respirations m'ont été offertes par les clients de la papeterie mais ils m'ont semblé trop peu nombreux et bien fades. Bref, alors que dans La Papeterie Tsubaki, j'étais assise avec Hatoko sous les cerisiers à sélectionner le papier et l'encre adéquats, j'ai lu La République du bonheur en "spectatrice" et suis finalement passée à côté. C'est dommage.
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La vie à la Kamakura se poursuit, Hatoko continue son rôle d'écrivain public à la papeterie et cherche son nouvel équilibre en tant qu'épouse et mère.
Malgré un sentiment d'apaisement retrouvé à la lecture de cette suite, j'ai toutefois préféré ma lecture de la Papeterie Tsubaki. le ton est ici plus enfantin, parfois agaçant. Je n'ai pas retrouvé la profondeur implicite que j'avais tant aimé ni même cette pudeur/candeur touchante qui m'a plutôt agacé cette fois chez le personnage principal. Pourtant, Ito Ogawa relève à nouveau, avec simplicité et délicatesse, les sources invisibles du bonheur et de la poésie nichées dans les petits riens du quotidien.
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Lu en 2021. Ce roman fait suite à "La Papeterie Tsubaki". L'ambiance y demeure sensiblement la même que dans le précédent roman, une vie simple de quartier avec son lot de tragédies et de joies, au fil des rencontres, des traditions et des saisons.
Le récit est davantage centré sur les tergiversations de l'héroïne, sa vie conjugale et familiale, que sur ce qui avait fait le ferment du premier volume, à savoir tout l'art de la calligraphie et la fonction d'écrivain public, largement moins présents ici. Une "suite" donc pas forcément nécessaire selon moi, mais lecture néanmoins plaisante.
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Je ne savais même pas que c'était la suite de #lapapeterietsubaki !!!! J'ai baucoup aimé découvrir les aventures de Hatoko !!!!
Elle est très douée pour prendre la plume et retranscrire ce que ces clients veulent dire à leurs destintaires !
Elle a l'art de choisir le plus beau papier et la plus belle plume !!!
Elle est entourée désormais de personnes qu'elle aime...
Une belle famille recomposée !
C'est toujours doux et délicat les romans japonais...

📖La vie est douce à Kamakura. Amis et clients se pressent dans la petite papeterie où Hatoko exerce ses talents d'écrivain public. Tendres, drôles ou tragiques, les destins se croisent sous son pinceau.
Hatoko s'est mariée et découvre, en compagnie de Mitsurô et de sa petite fille, les joies d'être mère au sein de leur famille recomposée : elle enseigne à l'enfant l'art de la calligraphie comme le faisait sa grand-mère et partage avec elle ses recettes des boulettes à l'armoise ou du thé vert fait maison.
Mais si Hatoko excelle dans l'art difficile d'écrire pour les autres, le moment viendra pour elle d'écrire ce qui brille au fond de son coeur.
Après La Papeterie Tsubaki se dévoile une fois de plus tout le talent d'Ogawa Ito pour nous révéler les sources invisibles du bonheur."
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On ne change pas une recette qui gagne, hélas.

J'avais bien apprécié La papeterie Tsubaki, manifestement, je n'ai pas été le seul, puisqu'à l'évidence l'éditeur a demandé à l'auteur de réécrire la même chose. le challenge a été relevé, de façon très professionnelle, puisque la chose se lit sans déplaisir. Il reste cette légère sensation désagréable de s'être un petit peu fait rouler dans la farine, ou de perdre son temps, il y a tant à lire...

Je me rappelle soudain que le prénom de l'héroine, Hatoko, signifie "l'enfant des pigeons". Un hasard, sans doute.
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Kamakura est une charmante petite ville côtière au sud de Tokyo, c'est là que vit Hatoko dite Poppo. Elle y tient la papeterie Tsubaki, héritée de sa grand'mère, où elle est aussi écrivain public. Cette année est très particulière pour Poppo puisqu'elle vient d'épouser Mitsurô et de ce fait se retrouve maman de la petite Haru. Poppo aime profondément la petite fille, elle prend son rôle de maman très à coeur, et découvre le bonheur d'une vie de famille dont elle a cruellement manqué dans son enfance, ayant été élevée sévèrement par sa grand'mère. Elle est très bien accueillie par ses beaux-parents auxquels elle rend visite avec son gentil époux et son adorable petite belle-fille, elle est acceptée comme épouse et comme maman remplaçante de Miyuri, décédée. Poppo, plutôt solitaire, doit s'habituer à sa nouvelle vie où tout est partagé, l'espace et le temps. Parallèlement, elle continue à écrire des lettres d'amour, de rupture, de souvenirs pour ses clients.

Un roman japonais où le temps passe lentement, où le bonheur se trouve dans le goût d'un mochi, l'odeur des feuilles de thé fraîchement ramassées, la cuisson des boulettes de riz gluant… Un roman d'amour maternel, de bienveillance et de respect. Un roman très facile à lire, sans surprise, sans suspens, ni rebondissement, tout en délicatesse et sensibilité.

La République du bonheur est la suite de la papeterie Tsubaki mais peut se lire indépendamment. N'ayant pas lu le précédent et ne sachant pas qu'il s'agissait d'une suite, j'ai découvert Hatako, des bribes de son histoire, la papeterie, les clients… et j'ai trouvé qu'il manquait quelque chose à ce roman, qu'il était un peu lacunaire. Il m'a manqué notamment des informations sur Hatako pour me permettre de comprendre sa façon d'accueillir ce bonheur familial. de plus, certains personnages reviennent (Le baron et madame Barbara notamment) et leur histoire continue mais le début est dans l'autre roman, du coup je n'ai pas réussi à m'attacher à eux. A mon avis, on apprécie bien mieux ce roman si on a lu le précédent.


Lien : http://www.levoyagedelola.com/
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La papeterie Tsubaki fait toujours le bonheur de ses clients : pour une lettre dont Hatoko pèsera chaque mot, pour un faire-part dont le papier est choisi avec soin et la calligraphie appliquée. En parallèle, avec autant de douceur et d'empathie, la jeune femme construit une famille.
Cette fois encore, Ito Ogawa accompagne le lecteur à la découverte du Japon traditionnel : les temples et les cerisiers en fleur, la gastronomie traditionnelle, les liens familiaux...
La lecture est agréable, mais je n'ai pas été charmée comme je l'avais été par le premier volume. Trop de similitudes...
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Dans ce deuxième tome très attendu, Poppo, notre écrivaine publique préférée, est maintenant mariée à Mitsuro et maman de la petite QP.

L'écriture est toujours aussi douce et agréable à lire, les lignes propres et épurées; c'est avec plaisir qu'on retourne à Kamakura, dans ce quartier où la culture japonaise prospère. En revanche, j'ai trouvé que certains aspects ont rendu le livre beaucoup moins intéressant et authentique que le premier.

En effet, Poppo perd de sa personne maintenant qu'elle est mariée.
Son homme, Mitsuro, semble particulièrement en retrait et distant par rapport à la place qu'il est censé occuper dans sa vie, par rapport à la place qu'il occupe dans les lignes et dans les pensées de notre protagoniste; sans que ce ne soit forcément le but du roman, j'ai regretté voir que poppo soit devenue une figure assez triste de la femme moderne. Certes indépendante, travailleuse et encrée dans ses habitudes et ses principes, elle doit en plus endosser le rôle de jeune maman ainsi que de celui du pilier émotionnel de Mitsuro, qui lui ne semble rien offrir en retour. Oui, Poppo a accepté ce rôle avec grand plaisir, mais que reçoit-elle en échange? Est-ce équitable? Est-ce même une question que se posent l'auteure et la protagoniste?
Leur relation est basée sur quelques miettes de bonheur décrites dans le tome précédent et ne semble ni solide, ni pertinente. C'est dommage, car on ne retrouve plus la Poppo qu'on a appris à connaître dans la Papeterie Tsubaki… son mari aspire un peu sa personnalité et son essence: fini l'amour incommensurable du papier et de la profession d'écrivain publique, finie l'immersion dans la vie des clients, finie la description détaillée des stylos et pinceaux utilisés pour les lettres.

J'ai quand même beaucoup apprécié la relation entre Poppo et la petite QP. Notre protagoniste, bien que profondément blessée par l'éducation à la dure de sa grand mère, décide de briser les traumatismes générationnels en devenant une personne fiable, aimante et de confiance pour l'enfant. Voir naître un lien fort entre les deux, alors que Poppo est tiraillée dans toutes les directions par les autres femmes de sa vie (toute ayant endossé le même rôle qu'elle à présent), est un vrai plaisir.

En conclusion, c'est un joli roman appréciable, mais ce n'est pas une suite nécessaire à l'histoire de Poppo.
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