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4,16

sur 2702 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je referme ce livre, encore sous son charme. Tout à mon émerveillement, je me demande comment rendre grâce en quelques mots à ce roman délicieux.
J'aurais voulu arrêter le reste de ma vie pour le lire sans interruption, n'est-ce pas ce que nous sommes nombreux à rechercher dans la lecture ? N'est-ce pas ce qui arriver trop rarement ?
Quelle délicatesse ! Tout en subtilité.
Ce roman est un roman d'apprentissage. Apprentissage d'un métier, apprentissage de ses émotions, apprentissage de la vie, apprentissage de l'amour, apprentissage des autres car pour s'aimer il faut savoir aimer (et vice-versa).
Popo revient dans la maison où elle a grandi et dans laquelle sa grand-mère l'a élevée avec sévérité, la préparant à reprendre la papeterie et le métier d'écrivain public. Popo le fait presque à contrecoeur, elle a beaucoup de rancune contre cette femme qu'elle n'a pas revue avant sa disparition. Puis, au rythme des saisons et des rencontres avec sa clientèle, Popo renoue avec le bonheur de vivre, le bonheur de l'instant présent et aussi son passé, son histoire. de la colère à l'amour, au fil de la plume.
C'est aussi un des plus jolis textes sur l'écriture que j'ai lu.
Enfin, la sensualité déborde à chaque page. Sensualité pour les mots. Sensualité pour le papier. Sensualité pour les paysages. Sensualité gustative aussi. On referme ce livre et on rêve d'aller dîner à Kamakura. Quel merveilleux voyage ! J'en ai encore des frissons.
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En le lisant, je suis repartie au Japon, j'ai vu passer les saisons, je me suis promenée dans ses ruelles, ses nombreux temples, ses paysages et j'ai profité du charme qui se dégage de cet ensemble. Quel plaisir de se remémorer les saveurs de la cuisine japonaise, ses plats et ses desserts. Je me suis laissée bercer par les mots d'Ogawa Ito où un sentiment de paix, de douceur et de sensibilité imprègne cette histoire.
L'autrice m'a fait découvrir ce métier, elle a su apporter dans ses descriptions des éléments du toucher, de l'odorat et même du goût si précis que l'on vit presque les même sensations qu'Hatoko. On découvre tout le processus, les règles et l'exigence que demandent ce métier pour parvenir à réaliser ce que souhaite le client.


A travers ce métier d'écrivain public, on voit Hatoko grandir intérieurement et développer ses propres capacités, se rechercher et se découvrir. Ce long cheminement sera aussi l'opportunité pour elle d'accepter la peine et la tristesse de la perte de sa grand-mère.
C'est aussi grâce à son métier qu'Hatoko va voir se former peu à peu autour d'elle différentes personnes, se créer de nouveaux liens amoureux ou en amitié.

La papeterie Tsubaki est une ode au bonheur simple, au plaisir et à l'importance d'être entouré et de partager ce bonheur avec ceux que l'on aime et qui nous sont proches.
J'ai eu un véritable coup de coeur ❤ pour ce roman.
Lien : https://autempsdeslivres.wor..
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C'est après avoir lu la critique de Bookycooky que j'ai eu envie de "fréquenter" la papeterie Tsubaki. Quelle belle idée. Ça commence déjà très fort avec la couverture du livre, le papier, la mise en page, la calligraphique japonaise des lettres. Pas toujours, rassurez-vous, c'est traduit en français. Et même si je ne maîtrise pas du tout le japonais, j'ai aimé regarder les signes. J'ai appris que le japonais s'écrit à la fois en vertical et en horizontal. Pour symboliser la chose, des lignes horizontales ou verticales sont tracées.
Entrer dans la papeterie Tsubaki, c'est avoir la certitude de recevoir un accueil personnalisé de la part de Hatoko, surnommée Poppo : une tasse de thé, une écoute pour déterminer comment répondre à n'importe quel besoin des clients : un mot de condoléances pour le décès d'un singe, des lettres d'adieux, d'amour, refus de prêt ou simples cartes de voeux. Si notre époque actuelle nous permet de communiquer facilement et plus rapidement via courriel ou texto, la correspondance écrite a encore de beaux jours devant elle et cela me réjouit. Elle donne du poids aux messages adressés. Tout est important : le choix du papier, de la plume ou d'un stylo… « Si l'enveloppe est un visage, le timbre est le rouge à lèvres qui donne le ton. En se trompant de rouge à lèvres, on fiche en l'air le reste du maquillage. Ce n'est qu'un petit timbre, mais tellement important. Dans son choix se concentre, dit-on, la sensibilité de l'expéditeur. » p.74
Il est question de mots dans ce livre mais aussi de personnes. J'ai aimé côtoyer Hatoko, Madame Barbara sa voisine qui a connu sa grand-mère et qui lui permet de se replonger dans ses souvenirs d'enfance et de réparer ses blessures, le Baron, Panty, la petite QP et son père, le souvenir de la Tante Sushiko.
Pour conclure, en cette fin d'année 2018, j'ai envie de partager avec vous la formule secrète du bonheur piochée dans ce livre en page 181 : « - Eh bien, il faut se dire à l'intérieur : « Brille, brille. » Tu fermes les yeux et tu répètes « Brille, brille », c'est tout. Et alors, des étoiles se mettent à briller les unes après les autres dans les ténèbres qui t'habitent, et un beau ciel étoilé se déploie. - Il suffit de répéter « Brille, brille » ? -Oui, c'est simple, hein ? Et ça fonctionne n'importe où. Quand tu fais ça, les problèmes, les chagrins, tout s'efface sous un joli ciel plein d'étoiles. »
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Un livre tout en douceur qui dépayse pourtant par son sujet.

Une jeune femme Hatoko surnommée Poppo, pigeon, a été élevée par l'Ainée, sa grand mère et la soeur de celle-ci Sushiko. Après un séjour à l'étranger, elle revient dans sa ville natale Kamakura à la mort de l'Aînée. Elle reprend la papeterie qui allie à ce commerce, un travail de calligraphie, sous le regard bienveillant d'un autel bouddhiste.
Hatoko partage aussi de bons moments, des repas avec sa voisine plus âgée Barbara. Et avec un homme âgé toujours vêtu d'un kimono et chaussé de getas , qui malgré sa rudesse l'invite à manger en remerciement de ses services…

J'ai été épatée par les différentes calligraphies existantes, le choix entre les hiragana, les katakana et les kanji, écriture horizontale ou verticale et aussi les outils, les papiers, les pinceaux ou les stylos. Des exemples parsèment les pages de ce livre.
Les écrivains existent partout mais dans les pays qui pratiquent l'alphabet latin, j'imagine que c'est moins complexe dans les choix.

J'ai été un peu étonnée d'apprendre que l'hortensia qui se plaît tant en Bretagne était originaire d'Asie.
Merci à mon amie Jojo de m'avoir prêté ce livre et la suite La république du bonheur. Je n'ai qu'un regret c'est que mes mains déformées ne me permettent plus de calligraphier. Parfois je n'arrive même pas à relire ce que j'ai écrit.
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L'atmosphère nimbée de douceur m'a irrésistiblement transportée au Japon. La magie opère dès les premières lignes et nous sommes très vite envoûtés. Il y a beaucoup de délicatesse, de subtilité et une noble fragilité dans le propos ! C'est d'une beauté pure, d'une poésie rare et d'une simplicité doublée de tendresse. Je n'ai évidemment pas réussi à lire ce récit éblouissant d'un seul souffle, mais j'avais hâte de replonger dans ce texte apaisant. On voudrait bien vivre aux côtés de Hatoko -innocente, raffinée et sincère- loin des écrans, de la société qui va vite, là où l'on prend le temps de trouver le mot juste tout en savourant un thé. Une lecture zen comme un moment suspendu où l'on se retrouve hors du temps ! Une jolie réflexion sur la filiation, la transmission. Ce roman est un enchantement, une bulle de sérénité, une petite merveille…
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..
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Je viens de passer quatre saisons aux côtés d'Hatuko dans la papeterie Tsubaki, j'ai voyagé dans sa ville de Kamakura, à la découverte de ses temples, de ses restaurants, de ses saveurs; j'ai partagé ses balades et ses pique nique avec Madame Barbara, le baron et la petite QP; j'ai appris l'art de la calligraphie et celui, plus subtil encore de l'empathie, ce don d'accompagner l'autre dans l'expression de ses sentiments grâce à l'écriture.

J'ai pris mon temps. On ne lâche pas si facilement la papeterie Tsubaki, son atmosphère chaleureuse et accueillante, la précision des gestes de son écrivain public, ses choix réfléchis du matériau, des outils, toute cette précision et ce travail soigné, subtil, au plus près du juste. Tous ces rituels qui donnent du sens au temps, à la lenteur, au goût du raffinement et du travail bien fait.

Et puis je voulais rester quelques temps à l'ombre des cerisiers en fleurs.

Alors merci Ito Ogawa pour ce si beau voyage.
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Quelle auteure ! Ito Ogawa a vraiment une plume incroyable, qui nous berce de poésie, de douceurs, de relations rugueuses, d'amitiés improbables et qui dépeint ce Japon moderne où les rites, le sacré, la parole des ancêtres sont encore très prégnants.

On suit Poppo, une jeune femme qui revient reprendre la boutique familiale de papeterie après la mort de sa grand-tante. Elle a voyagé de par le monde et retourne dans la maison de son enfance, qui est pleine de souvenirs de sa vie avec l'Aînée, la personne qui l'a élevée et qui lui a enseigné l'art de la calligraphie et le métier d'écrivain public.

L'auteure aborde par touches délicates le thème du deuil, du pardon, de l'amitié, des différentes facettes d'une même personne, de la liberté.

J'ai eu un véritable coup de coeur, il devient un de mes livres favoris !
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Plonger dans ce livre a été pour moi comme m'installer dans un cocon de douceur et de délicatesse.
À la papeterie Tsubaki, on vend certes des fournitures d'écriture mais surtout Poppo est écrivain public. A chaque demande de ses clients, elle essaie de glisser un peu de leur personnalité et de leurs sentiments dans les courriers qu'ils lui demandent. Au Japon, où tout est extrêmement codifié et où la politesse est un art difficile, elle sait comment exprimer exactement la demande qu'on lui fait. le choix des mots, des formules de politesse mais aussi celui du papier, de l'enveloppe, du pliage du papier, du timbre, le média qu'elle utilise, du stylo-bille à la plume d'oie en passant par le pinceau et le stylo-plume, l'encre employée, les caractères choisis et le sens d'écriture, chaque détail est important et justifié en fonction de l'intention à faire passer dans la missive. Un art complet prend forme sous nos yeux d'occidentaux comme seuls les japonais sont capables de le faire.
Au fil des demandes et des rencontres, une année de la vie de la jeune femme s'écoule, riche en changements et en prises de conscience. Sa relation avec l'Aînée maintenant disparue étant au coeur de ses regrets, jusqu'à l'acceptation.
Un roman plein d'apprentissage et une magnifique rencontre, dévoré en une journée.
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C’était la première fois que je lisais de la littérature japonaise et donc que je découvrais cette auteure . J𠆚i été très conquise par l’écriture qui est très fluide . le rythme du livre est assez « lent » (amateurs de cascades, chasses à l’homme , passez votre chemin ☺) et convient très bien à l𠆚tmosphère japonaise retracée dans le livre . On déambule au fil des 4 saisons , dans cette papeterie tenue par Hatoko . Elle en a hérité à la mort de sa grand-mère et elle va ainsi perpétuer la tradition d’écrivains publics. On découvre les choix pertinents de papier , crayon , enveloppe , à faire . On se promène dans cette ville japonaise où fleurissent plusieurs variétés de fleurs et on a l’impression de les sentir .
En résumé : un gros coup de cœur pour ce livre , cette auteure .
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Hatoko, jeune femme japonaise de 25 ans revient dans sa ville natale Kamakura pour exploiter la papeterie Tsubaki, léguée par sa grand-mère, dite l'Aînée au décès de celle-ci. En plus de la vente de papier et de fourniture d'écriture, la papeterie Tsubaki offre un service d'écrivain public. Hatoko, qui a été initiée à la calligraphie dès son plus jeune âge par l'Aînée, décide d'assurer également ce service. C'est l'occasion pour l'auteure d'éclairer le lecteur sur les exigences de la calligraphie. Tout est important dans l'envoi d'un message: l'encre, la plume, le papier, l'écriture, l'enveloppe, le timbre.
Hatoko aime connaître la personnalité des personnes pour lesquelles elle écrit, et voilà qu'elle nous décrit toutes sortes d'us et coutumes japonais. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire la papeterie Tsubaki tant pour la fraîcheur de l'écriture que pour les histoires de ces lettres au message délicat et parfois insolite ou encore pour l'art de vivre dans le Japon contemporain, pour l'exotisme des termes japonais pas toujours aisés à déchiffrer et enfin pour la beauté des pages de calligraphie reproduites en caractères japonais.
Une belle découverte.
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