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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Bonsoir ce soir je vous parle d'un tout petit livre (95 pages) de Yôkô Ogawa, "l'annulaire". Nous plongeons dans un monde très particulier celui d'un taxidermiste mais qui taxidermise toutes sortes de spécimen dont les gens veulent se souvenir ou pas mais sans les garder. Il embauche une jeune fille qui a perdu un petit bout de son annulaire pour faire l'accueil et la partie administrative. Il y a entre eux deux un jeu de fétichisme soumission mais évoqué en délicatesse avec beaucoup de pudeur par le biais d'une paire de chaussures. On plonge dans une atmosphère très particulière, un peu onirique. Je le conseille à des lecteurs qui aiment l'étrangeté, le rythme lent, le non dit. Moi j'ai beaucoup aimé.

quatrième de couv. Dans un ancien foyer de jeunes filles transformé en laboratoire, M. Deshimaru, taxidermiste du souvenir, prépare et surveille des "spécimens", tandis que la narratrice de ce récit, assistante et réceptionniste, accueille les clients venus confier au mystérieux spécialiste d'insolites bribes de leur histoire : des ossements d'oiseau, quelques champignons microscopiques, une mélodie, une cicatrice... Amputée d'une infime partie d'elle-même depuis un accident du travail, la jeune assistante tombe peu à peu sous le charme du maître de ce lieu de mémoire malsain et fascinant.
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… je voudrais la mère.

Yoko Ogawa ? Bonne pioche !

Teintés de surnaturel, baignant dans une atmosphère discrètement mélancolique, habités par des personnages énigmatiques, les premiers romans d'Ogawa sont hantés par le bizarre. Un bizarre toujours un peu menaçant, aux frontières du malsain, fait de cruauté, de séduction perverse, d'errance intérieure, voire de psychose, un bizarre étonnamment loin de celui, apaisant et lumineux, de la formule préférée du professeur,

Ainsi, dans Hôtel Iris, une jeune fille de 19 ans entretient une liaison très forte, basée sur lela piscine bondage, avec un vieil homme. Dans La Piscine, une fille plus jeune encore, se sentant mal-aimée par ses parents, développe son instinct sadique à l'encontre d'une toute petite fille accueillie dans l'orphelinat tenu par ceux-ci. Dans l'Annulaire, une très jeune femme devient la secrétaire d'un étrange laboratoire qui crée des "specimen" à partir de vos souvenirs, et tombe sous le charme de son mystérieux biologiste.

Très épurée, portée le plus souvent par une narratrice jeune et un peu fragile, la prose d'Ogawa, en dévoilant les failles, les désirs secrets, les angoisses de ses personnages, entrouvre une porte sur l'inconscient. Des romans fascinants, inquiétants, et très beaux.
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Yoko Ogawa est une auteure qu'on apprend à aimer je crois. Après cette lecture, qui est la troisième oeuvre d'elle que je lis, j'ai une admiration grandissante pour elle. J'ai aimé La formule préférée du professeur et Parfum de glace mais L'annulaire est celle que j'ai préférée d'entre les trois malgré qu'il soit très court. Certaines scènes y sont très fortes et j'ai l'impression qu'elles me marqueront pour un certain temps.

Dans ce récit encore, elle explore l'étrange et fait ressortir de ses scènes des détails très particuliers. Son regard est unique. Cela fait d'elle, une auteure au style qui ne ressemble à personne. À chaque fois, je me dis que j'ai probablement passé à côté de certaines significations symboliques pour comprendre l'histoire à cent pour cent mais je ne m'en fais plus. Si je persiste à lire Ogawa, c'est pour l'ambiance parfois oppressante et mystérieuse, parfois simplement décalée qu'on retrouve dans ses romans.
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Ce fut mon premier livre de Yoko Ogawa. Il m'a pris par surprise. Mais au lieu d'un choc provoqué par une phrase, une idée... la surprise se révéla au fur et à mesure, après le livre refermé. Lorsque je me suis rendu compte que l'ambiance si étrange de ce livre perdurait alors qu'il était reposé sur l'étagère. Un livre qui marque durablement. Ce n'est pas fréquent. Mais Yoko Ogawa est coutumière du fait. Sans doute parce qu'elle est ce que j'appelerai une écrivain "de l'entre-deux". Ces histoires se déroulent souvent à un instant-charnière. Juste avant que quelque chose se passe. Mais quoi ? Ce n'est pas le sujet. Yoko Ogawa s'arrête juste avant. Et vous hante...
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Très bien écrit et très prenant ; une jolie histoire emplie de poésie, d'obsessions, de mystères presque fantastique et d'un certain érotisme soumis.
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Yoko Ogawa est une auteure qu'on apprend à aimer je crois. Après cette lecture, qui est la troisième oeuvre d'elle que je lis, j'ai une admiration grandissante pour elle. J'ai aimé La formule préférée du professeur et Parfum de glace mais L'annulaire est celle que j'ai préférée d'entre les trois malgré qu'il soit très court. Certaines scènes y sont très fortes et j'ai l'impression qu'elles me marqueront pour un certain temps.


Dans ce récit encore, elle explore l'étrange et fait ressortir de ses scènes des détails très particuliers. Son regard est unique. Cela fait d'elle, une auteure au style qui ne ressemble à personne. À chaque fois, je me dis que j'ai probablement passé à côté de certaines significations symboliques pour comprendre l'histoire à cent pour cent mais je ne m'en fais plus. Si je persiste à lire Ogawa, c'est pour l'ambiance parfois oppressante et mystérieuse, parfois simplement décalée qu'on retrouve dans ses romans.
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