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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Énorme coup de coeur ! Cette auteure, je l'aimais deja beaucoup. Alors oui, ici il s'agit de la maladie, de la fin de vie mais c'est lumineux... D'une telle puissance de vie, de beauté, de simplicité et de poésie. L'écriture est délicate, ouverte, généreuse. Bravo à la traductrice !
N'hésitez pas une seconde et laissez vous happer par l'histoire de Shizuku et de la Maison du Lion sur l'île aux citrons.
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C'est un roman de deuil, de paix, de gourmandise et de réconciliation... Préparez vos mouchoirs !
L'histoire de Shizuku, trentenaire et en phase terminale d'un cancer.
Elle décide de passer ses derniers jours dans l'hôtel de fin de vie "La maison du Lion" sur l'île aux citrons, en mer intérieure du Japon.
Madonna et l'ensemble du personnel prennent grand soin de leurs hôtes, cherchant à deviner ce qui sera précieux pour chacun. Chaque jour de vie est célébré comme un cadeau !
La seule contrainte : descendre partager le goûter collectif du dimanche avec tout le monde. Chaque goûter est reproduit selon le souvenir précieux d'un pensionnaire, tiré au sort et mis à l'honneur.
On y découvre la vie de Shizuku, et aussi les magnifiques dernières semaines de sa vie, entourée d'okayu d'exception, de mer, de vignes, de l'amour d'une chienne... et plus encore.

Ce n'est pas un livre d'actualité, pas un livre triste, ni sur le suicide assisté ou encore sur l'euthanasie. Ce n'est pas un livre glauque sur la mort.
C'est une célébration de la vie, de l'amitié, de la gastronomie et même de l'amour.
Evidemment, on suit l'héroïne dans ses différentes étapes avant de quitter sa vie terrestre. le plus important c'est l'ultime chemin qu'elle fait à la Maison du Lion. C'est une chance de sublimer son humanité, en véritable réconciliation d'elle-même avec sa vie, avec la Vie.
Voilà longtemps que je n'avais pas lu un roman 'classique'... celui-là me réconcilie avec la lecture !!
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Le fond : Shizuku a 33 ans. Se sachant condamnée par un cancer, elle part sans en informer ses proches vivre ses derniers instants sur l'île aux Citrons, dans la mer intérieure du Japon. A la maison du Lion, cajolée par l'excentrique gouvernante Madonna, irradiée de chaleur humaine et de tendresse animale, Shizuku reprend gout à la vie. Trouvera-t-elle le courage d'affronter les fantômes du passé ?
La forme : le style est simple, onirique, la description des plats est particulièrement soignée et alléchante.
Pour conclure, un roman poignant grave et léger à la fois, magnifiquement bien écrit (et donc traduit).
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Shizuku a 33 ans et elle est atteinte d'un cancer, en phase terminale. Elle décide de passer les quelques moments qui lui restent à vivre sur l'île aux citrons, dans la mer intérieure du Japon, à la Maison du Lion où la seule règle pour les Invités (les résidents) est de passer le temps comme bon leur semble. Y trouvera-t-elle acceptation et apaisement ?
Grande fan de l'auteure, je n'ai pu résister à l'appel de ce dernier roman. Malgré la tristesse des thèmes abordés, la maladie, la fin de vie et la mort, ce texte est un ravissement. Comme toujours, la plume de l'auteure est délicate, finement ciselée et se fait douce, poétique, bienveillante, aussi bien pour évoquer la vie, la mort, la nature ou la nourriture. Car la gastronomie reste au centre de ce roman comme chaque fois chez Ogawa Ito. Elle y mêle avec merveille saveur des mets et des derniers instants. D'ailleurs, le titre évoque un rendez-vous hebdomadaire, véritable rituel, qui se déroule chaque dimanche à 15h dans cette Maison du Lion.
Ce roman est splendide, incroyablement lumineux. J'en ressors à la fois bouleversée et charmée.
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Mon coup de coeur de la rentrée !
L'histoire commence quand Shizuku, une femme de 33 ans atteinte d'un cancer en stade terminal, arrive sur la magnifique île des citrons et s'installe à la Maison du Lion, une maison de fin de vie où les résidents peuvent passer le temps à leur guise et où on s'occupe bien de leurs besoins.
Le seul rendez-vous obligatoire est celui du goûter du dimanche : chacun et chacune des résidentes demande un dessert de son enfance et tous les dimanches iels en partagent un avec l'histoire que l'accompagne.

Si le sujet de la fin de vie est le plus exploré dans ce roman, d'autres y sont également traité : l'amitié, l'amour, la famille. On y retrouve un mélange de courts moments éphémères, de rencontres et d'échanges, avec la mer et le soleil toujours en arrière-plan. Chacun de ces moments est comme un baume qui nous apaise et nous réconforte. Shizuku vit chaque jour de façon simple, elle profite de tous les repas avec gourmandise et noue des liens avec les gens qui l'entourent. Sa relation avec la petite chienne Rokka est particulièrement touchante.

L'écriture d'Ogawa est fine, simple et poétique.
Vous verserez peut-être une petite larme, en terminant ce roman (moi j'en ai versé plusieures) ; mais je vous promets que ça en vaudra la peine.
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Ce récit est très différent des précédents romans de cette autrice, que je suis depuis longtemps.
Le sujet n'est certes pas gai : Une femme de 33 ans, rejoint un lieu de fin de vie, suite à la dégradation de sa santé due à un cancer.
Le lieu et son environnement sont magnifiques et l'ambiance qui y règne, sereine et bienveillante.
L'endroit et les personnes présentes lui permettent de goûter et même de déguster chaque instant du reste de sa vie d'une manière exceptionnelle.
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C'était un plaisir de retrouver la plume poétique et délicate d'Ogawa Ito, qui parvient à raconter la vie dans ce qu'elle a de plus doux, même dans les pires moments.
🍋
Si vous avez besoin de réconfort (et de vous libérer des quelques larmes au passage 🙈), partez déguster le goûter du dimanche à la Maison du Lion avec Shi chan sans hésitation.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Shizuku part mourir dans la Maison du Lion sur l'île aux citrons dans la mer intérieure du Japon alors qu'elle est si jeune encore, à peine trente trois ans. C'est un endroit qui accueille les gens en fin de vie. Cette histoire est pleine de la beauté de la nature et du goût des choses sucrées, de la générosité, de l'attente fébrile du goûter.
C'est rempli de l'amour de la vie autant que de l'acceptation de la mort bien que parfois la révolte contre cette injustice refait surface. J'ai ressenti une frustration de ce qui aurait pu être mais ne serait jamais.

Il y a l'île, la mer, la nature, les sons, la nourriture, tous ces mets qui confinent au divin, quand chaque bouchée est une explosion de sensations gustatives absolument sublimes ! D'ailleurs, le goûter du dimanche est toujours un mets demandé par un des pensionnaires, quelque chose qui lui évoque un souvenir heureux. Et puis il y a Rocca, petite chienne totalement adorable qui devient la compagne des derniers jours de Shizuku. Des gens extrêmement bienveillants peuplent cet endroit pour faire des derniers instants des pensionnaires un moment d'amour et de sérénité. Mais n'est-ce pas plus dur de quitter la vie quand on a enfin trouvé le bonheur ?

À mesure que son corps s'étiole, Shizuku est de plus en plus dans l'introspection et les questions existentielles, des souvenirs remontent et des rêveries prennent place.

Beaucoup d'émotion, une petite larme m'a échappé, et un sentiment de révolte et d'impuissance face au cancer qui condamne bêtement, aveuglément, désespérément. Pourtant c'est une histoire qui fait du bien. À la lecture de ce roman, on se dit qu'on devrait jouir quotidiennement du moment présent, être heureux simplement d'être en vie, de savoir qu'on verra encore et encore le soleil se lever. Par ailleurs, on a l'eau à la bouche avec ce livre, j'ai eu envie de me mettre aux fourneaux et notamment de chercher des recettes de l'okayu tant les descriptions m'ont fait rêver.
Lien : https://mechantdobby.over-bl..
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Un livre conseillé et prêté par mon habituelle compagne de lecture, j'avais déjà lu deux romans de l'autrice et la magie à de nouveau opéré. Ito Ogawa aborde cette fois le thème de la fin de vie et nous décrit un établissement de soin palliatif idyllique. Ainsi, c'est dans la Maison du Lion que l'héroïne de l'histoire vient terminer sa vie, cette jeune japonaise de trente-trois ans (mon âge au moment de la lecture) va mourir d'un cancer foudroyant. Ce roman délicat nous conte une fois encore le bonheur des petits plaisir, l'attention aux petites choses et le merveilleux dans l'ordinaire. Nous prenons le temps d'apprécier ces joies du quotidien qui font le sel de la vie. le thème de la nature et de la nourriture sont une nouvelle fois exploités pour notre plus grand plaisir. Malgré le sujet très difficile le roman est pourtant solaire et porteur d'espoir. Nous aimerions tous pouvoir un jour accompagner nos proches dans une maison du Lion et les voir partir dans la dignité et le respect. J'ai ressenti en refermant ce livre le même soulagement que j'ai pu éprouver après un enterrement, j'en ai été très surprise, quel talent pour reussir à évoquer chez les lecteurs de tels sentiments.
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Un nouveau très beau roman d'OGAWA Ito. Pas évident d'être feel good en traitant de la fin de vie. Et je dois dire que j'avais quelques réticences en embarquant pour l'île du lion. Mais j'ai tout de suite ressenti de la compassion et de l'empathie pour la protagoniste et je me suis laissé gagné par l'émotion. Par petites touches, petits chapitres, petites étapes, Ito Ogawa nous aide à aborder la mort sous un angle très boudhiste et shintoïste, avec sérénité. Un chemin d'émotion qui réconcilie un peu avec notre propre finitude. J'ai beaucoup aimé le message d'amour (envers ses proches et surtout envers soi-même) délivré par l'autrice japonaise.
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