Go West Young Man - Intégrale

Super concept cette idée de faire travailler de concert des talents de dessinateurs pour nous conter l'histoire singulière d une montre.
l Amérique sauvage y est croquée à merveille.
Des enchaînements chronologiques chapitrent cette épopée. On navigue sur différents styles de dessins, peu de couleurs mais le noir et blanc s' accorde excellemment je trouve, pour dépeindre plus d'un siècles de pérégrinations d un petit objet dans ce nouveau monde très inhospitalier à l'humain. Les histoires singulières se valent toutes à mon goût servies par d excellentes illustrations.
Un très bel objet pour moi qui a été accroché au western dans l enfance par Blueberry de Charlier et Giraud.

Une histoire en 14 chapitres parfois très courts, réalisés par un dessinateur différent à chaque fois, qui suit les aventures d'une montre qui semble porter malheur (mais n'est ce pas la vie qui est âpre à cette époque?) à ses possesseurs du XVIIIème à 1938. Une histoire sombre qui malmène les enfants, les femmes et les hommes. Les héros ne le sont pas vraiment, à part un docteur altruiste et un soldat têtu, rarement la montre est transmise volontairement. Superbement dessinée par des spécialistes ou pas du western. C'est une vraie bonne surprise. A lire.

Dans cette bande dessinée on retrouve plusieurs récits à travers les États-Unis de 1763 à 1938 qui ont pour thématique le Far West.
L'originalité de cette série de récits est ce fil rouge qui lie toutes les histoires entre elles : une montre à gousset en or qui passe de mains en mains soit de belle manière, soit (et plus souvent en fait) de manière violente ou terrible, comme si cette montre portait malheur à son propriétaire.
Pour en revenir aux récits, comme toujours avec des auteurs différents, il y a du bien et du moins bien… mais dans l'ensemble les histoires sont plutôt bonnes, très diverses et abordant différentes thématiques (les indiens, la guerre civile, la colonisation, les trappeurs…). le but de la BD étant de faire une grande description de ce qu'il y a derrière ce fameux Far West en racontant des tranches de vie de cette époque. Sur ce point c'est plutôt réussi. Les histoires sont bien choisies, et même s'il manque parfois d'émotion, de clarté ou de profondeur, comme je le disais, dans l'ensemble, c'est une belle lecture pour tous ceux qui s'intéressent au Western.

plusieurs dessinateurs oeuvres dans le même sens, pour nous raconter leurs histoires leurs far west, les usa de cette époque là avec les personnages et de l'action à tout va. avec comme point commun cette montre qui traverse le temps, l'époque et les planches. je l'ai offert à mon frère pour son anniversaire tellement j'en suis enchanté. les dessins sont dingues on se retrouve dans les univers de chaque dessinateurs.ca ma donne encore plus envie de lire chacun d'eux.

La conquête de l'Ouest à travers le temps.

16 auteurs nous offres 16 récits, différents, tant par leur plume que par leurs illustrations, reliés par une montre en or qui passe de main en main et fait office de fil rouge.

L'histoire se déroule de 1763 à 1938 dans l'Ouest Américain. le personnage principal semble être ainsi le milieu hostile dans lequel les hommes tentent de survivre en s'entretuant principalement.

C'est donc un monde âpre et propice aux attaques et basculements dans lequel la vie semble bien éphémère. C'est encore plus le cas pour les femmes dont le corps est une simple monnaie d'échange.

Nous commençons par Prugne qui introduit la découverte de la montre. Elle est trouvée par un Indien sur la dépouille de son adversaire et va sceller leur destin avant d'engager le sort du personnage de l'histoire suivante.

Comme la plupart de ces récits sont foncièrement tragiques, l'objet semble porter en lui une malédiction. Pourtant, il y a aussi des pépites d'humanité.

Toutes les histoires proposées sonnent justes et sont intéressantes. Elles se terminent par un épilogue qui met en perspective la chute et introduit le texte suivant.

Mon préféré est "Les soeurs Austin" car il met en avant deux femmes et le dessin m'a particulièrement plu.

Lien : https://www.nouveautes-jeune..

Quel projet fou de Tiburce Oger ! Comme un cadeau à l'enfant fan de western qu'il était, il a l'idée dingue de rassembler 16 dessinateurs et 14 petites histoires autour d'un fil rouge : une montre en or.

Car il s'agit bien d'une histoire complète, une véritable saga avec des personnages dont les destins se croisent sur 150 ans d'histoire américaine comme un condensé de l'odyssée de la Conquête de l'Ouest.

Le scénariste dit s'être adapté à chaque dessinateur, chaque histoire plus ou moins courte a un début et une fin mais la fluidité est bien au rendez-vous. de 1763 à 1938, on dévale les grands canyons, on évite les flèches indiennes et les coups de feu, on suit des personnages auxquels on n'a pas le temps de s'attacher, il faut dire que cette montre ne porte pas forcément chance…

Au final, un album jouissif pour le lecteur comme il l'a été pour le scénariste et les dessinateurs… Sous cette belle couv de Marini se cache un bonheur de lecteur de BD qui a une foule de talents réunie dans un seul album !

Un scénariste, seize dessinateurs, quatorze histoires pour retracer l'histoire de la conquête de l'Ouest de 1763 à 1938...

Le lecteur suit l'histoire d'une montre au gré des mains qui vont la récupérer, de la côte est à la côte ouest, des premières colonies à la création de la Californie, des forêts près des grands lacs aux déserts de ce qui appartenait auparavant au Mexique... Tout ce qu'on peut retrouver dans les westerns, tout ce qui fait la conquête de l'Ouest y est.

Autour de cette trame narrative, Tiburce Oger réunit seize dessinateurs dont tous (ou presque) ont dessiné l'Amérique : François Boucq ("Little Tulip", "New York Cannibals"), Steve Cuzor ("Cinq branches de coton noir"), Paul Gastine ("Jusqu'au dernier"), Olivier TaDuc ("Chinaman", "Le réveil du tigre"), Patrick Prugne ("L'auberge du bout du monde" avec Tiburce Oger d'ailleurs, ses sagas indiennes), Ralph Meyer ("Undertaker") pour n'en citer que quelques uns...

A l'arrivée, un album vraiment top, des chapitres rythmés, parfois un poil frustrants de brièveté, mais une histoire qui s'articule bien, qui montre les atouts et les horreurs de la course à l'Ouest, à l'or. le tout servi par une flopée de dessinateurs de talent. Vraiment une réussite !

Superbe et sauvage évocation de la conquête de l'Ouest avec cette bd chorale à l'initiative de Tiburce Oger. Non pas une mais plusieurs histoires, illustrées par de nombreux dessinateurs de talent : Gastine, Marini, et quelques autres, chacun apportant sa personnalité propre dans le traitement des histoires à raconter.
Une histoire de l'Amérique de 1763 à 1938, avec pour seul fil rouge une montre à gousset qui passe de mains en mains au gré des attaques de diligence, des guerres indiennes, des trocs et des échanges ...
Grâce à cet artifice, Tiburce Oger explore 150 ans de conquête de l'Ouest, avec passion mais sans complaisance. On est loin ici du rêve américain idéalisé, et bien plus proche de la noirceur de l'âme ...
Un album comme un hommage lucide à cette épopée, et on se surprend presque à espérer une suite, à voir ce que devient cette montre à gousset ... et l'Amérique ... qui sait, un jour peut-être ?

Je n'aime pas spécialement le western. Je ne suis donc pas vraiment la cible de ce Go West. Mais j'ai été attirée par le côté collectif de cet album qui réunit quelques grands noms de la BD, comme Boucq par exemple... En quatorze histoires, cette intégrale retrace la conquête de l'Ouest américain, de 1763 à 1938 via le parcours d'une montre en or qui va passer de main en main, la plupart du temps suite à un meurtre violent. A chaque transmission commence une nouvelle histoire et s'invite alors un nouveau dessinateur. le narrateur reste le même tout du long, il s'agit de Tiburce Oger, ce qui permet une grande cohérence de l'ensemble. Je dois avouer que j'ai succombé au charme des dessins qui sont très beaux, quoique de facture très classique. Un album qui va plaire aux adeptes du genre.
Lien : https://leslecturesdantigone..

Go west young man… le rêve américain. Il aura fait rêver énormément de monde pour le meilleur ou pour le pire ! Ce qui est sûr c'est que Tiburce Oger voulait le raconter à sa façon, sous forme de plusieurs courtes histoires pour former un grand récit à travers les âges (de 1973 à 1916). Des destins qui se croisent sous forme d'une montre en or. Celle-ci va faire un voyage tumultueux et révéler la face sombre de divers personnages rencontrés: racisme, génocide, guerre, conditions des femmes, ect. 

Pour se faire, le scénariste va s'entourer d'une belle brochette de dessinateurs : Toulhoat, Marini, Cuzor, Gastine, Taduc, Meyer etc. Ils sont 14 au total pour autant d'histoires dans lesquelles divers personnages réels feront leurs apparitions (Geronimo, Pancho Villa ou encore Wild Bill Hickok). 

Composé avec autant d'auteurs a dû se révéler une tâche ardue étant donné leur planning bien chargé. de plus, Tiburce Oger leur a demandé ce que chacun souhaitait illustrer afin d'y prendre du plaisir. Cela se ressent directement en illustrant la guerre de sécession, les diverses confrontations indiennes, les filles de joie ou encore le Pony Express. Finalement, ce pari risqué est une grande réussite.

Lu et commenté sur iznéo