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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un manga réaliste !
Voilà de quoi me changer. En fait, ce qui m'a attiré en premier c'est que ce dernier est réalisé par les auteurs de Death Note. On retrouve bien des traits de visages, mais l'histoire là, est complètement différente.
Certes, ce premier tome est un long à se lancer. Mais il ne faut pas se décourager ; passés les deux premiers tiers de l'histoire, tout prend son rythme. J'ai appris énormément sur la difficulté à devenir mangaka (écrire/dessiner des mangas) et même si je passe à côté de la grande majorité des références, je suis très heureuse d'avoir découvert cette série.
Les deux personnages principaux sont jeunes, l'humour est donc bien présent même s'il est un peu potache. Même le romantisme est là (et je m'en passerais pourtant bien).
Bref, un très bonne lecture, je me jette sur le deuxième
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Moritaka se rend compte qu'il a oublié son cahier à la fin des cours et part vite à sa recherche. Car il ne contient pas seulement ses exercices de maths mais des portraits de la belle Miho dont il est amoureux... Takagi, resté dans la salle, l'attend : il a découvert ses dessins, mais, loin de se moquer ou de lui jouer de mauvais tours, il lui propose de s'associer pour devenir mangakas. Il ne lui sera pas évident de convaincre Moritaka, peu emballé par ce projet, jugé trop difficile... Car il est très dur de percer dans le milieu des mangakas et ça, il le sait bien : son oncle en était un. Mais puisqu'il s'agit aussi de conquérir le coeur de Miho, Moritaka finit par accepter de se lancer dans cette aventure !

Bakuman nous montre, à travers le projet fou de deux ados passionnés, tout le travail de réalisation d'un manga. Il ne s'agit pas seulement de savoir dessiner, il faut aussi savoir utiliser les plumes pour les encrages, réfléchir au scénario, à l'organisation des pages / cases, intégrer des trames et autres effets... On découvre également les dures lois du monde de l'édition de mangas et on en apprend plus sur l'histoire des séries célèbres.

Une série à découvrir pour tous les fans de mangas !
Lien : http://ocalypso.canalblog.co..
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Bakuman relate donc l'histoire de deux jeunes garçons qui se lancent, par passion, dans la professionnalisation du manga. Leurs motivations peuvent sembler dérisoires : Mashiro qui rêve d'épouser sa dulcinée une fois le succès atteint ? ça fait très conte de fées. Mais c'est cet aspect particulièrement niais de l'histoire qui va contrebalancer avec le reste : une touche de mignonnerie dans un univers dynamique et déjanté.
le dessin de Takeshi Obata est très reconnaissable ; il reste à peu près le même entre ses différentes oeuvres, si on excepte la hausse de qualité dans les traits des personnages, qui s'opère au fur et à mesure qu'il se familiarise avec. Néanmoins, il y a une différence subtile Death Note et Bakuman : quand dans le premier le dessin d'Obata se calque parfaitement avec l'atmosphère sombre et froide du manga, dans le second, ledit dessin parvient à nous faire ressentir l'ambiance bon enfant, et le froid devient fraîcheur. Il reste une certaine rigidité dans son coup de crayon, un manque de détails ou des mimiques typiques, mais je ne sais comment (des expressions plus farfelues, l'agencement des cases et des dialogues ?) avec un style très semblable à celui de Death Note, on se retrouve quand même avec une atmosphère sensiblement différente, et tout aussi intéressante. J'aime beaucoup son style de dessin, qui ne ressemble à aucun autre. C'est là son point fort, entre shônen et seinen, tout en présentant parfois des héroïnes aux traits beaucoup plus doux (comme des traits de shôjo en fait !), il est touche-à-tout et ne s'enferme dans aucune catégorie, ça lui promet un panel de genres très large, il pourrait faire de tout.
Tout comme dans Death Note, les pages ont généralement des cases petites mais nombreuses, et de très, très nombreux dialogues.
C'est indéniablement un malus pour le manga, mais en même temps, il serait difficile de faire autrement : l'un des intérêts majeurs de Bakuman est de permettre d'en apprendre plus sur l'univers de l'édition grâce à des tas d'informations ou d'anecdotes sur le milieu, qui sont disséminées tout le long de l'histoire. Avec pareil sujet à traiter, et pareille expérience de la part des auteurs, pas étonnant que la lecture soit aussi dense : ils en ont, des choses à raconter. Pour cela, le manga peut se vanter d'être une véritable mine d'or pour les mangakas en herbe, car il traite de tous les aspects de l'édition, et avec une précision qui force l'admiration. Si on s'était trouvé avec un manga se targuant d'expliquer l'univers de l'édition, mais en moins précis que Bakuman, on aurait plutôt trouvé que l'oeuvre ne pouvait pas satisfaire les attentes suscitées. La lecture est compliquée et demande une attention de tous les instants si on veut en saisir les moindres nuances, mais au moins, c'est le parfait manuel de l'apprenti mangaka qui veut se professionnaliser. Et j'imagine que Bakuman a déjà aidé plus d'un jeune ambitieux à prendre confiance en lui et à mieux appréhender ce qu'est le métier de mangaka.
L'une des subtilités de Bakuman est que ce manga mêle un décor de seinen avec des personnages et une intrigue de shônen. Des protagonistes adolescents et un peu barges sur les bords, des adversaires, de la compétition, le désir de nos héros de devenir les maîtres absolus dans leur domaine de prédilection… On a même droit au « sombre passé » concernant Mashiro – mais je n'en dis pas plus, ça relèverait du spoil. Les blagues ou les mimiques qu'on appréciait beaucoup dans Death Note malgré leur rareté, on les retrouve à chaque page de Bakuman : un humour toujours frais et des personnages aux comportements cocasses pour caser leur série dans un style purement shônen malgré un cadre réaliste et parfois assez dur. Mashiro et Takagi, je ne vous le cache pas, enchaîneront succès comme défaites, mais n'en repartiront que plus motivés. le rythme est effréné, le stress que subissent les mangakas au quotidien pour rendre leurs mangas dans les temps ou par rapport au fait que leur succès peut s'arrêter n'importe quand est très bien retranscrit. Quand on lit un Bakuman, on en peut plus le lâcher avant de l'avoir fini. Et, cerise sur le gâteau, il y a un bon cliffhanger à la fin de chaque tome ou presque : rien de mieux pour inciter le lecteur à suivre la série pour voir si Mashiro et Takagi atteindront finalement leur rêve. Certes, on peut se dire que des cliffhangers, il y en a à la fin de chaque manga, et les shônens en particulier. Mais à intrigue atypique, cliffhanger atypique : Bakuman nous tient en haleine avec des éléments spécifiques, inhabituels, avec lesquels on n'est pas habitués à prendre du recul comme avec les autres shônens. Les rebondissements sont originaux et il est impossible de les prévoir à l'avance tant le milieu mangaka est fait de hauts et de bas, d'opportunités, de coups de chance. Tout peut basculer à chaque instant et cette impression de précarité nous fait ressentir beaucoup de compassion à l'égard de nos pauvres héros malmenés. L'aventure peut sembler répétitive, mais cette fameuse précarité nous tient suffisamment en haleine pour qu'on passe outre ce cadre réaliste et qu'on poursuive notre lecture.
Pour finir, je veux parler de deux points précis mais anecdotiques du manga. Déjà, il y a très peu de personnages féminins. Sexisme ? Je ne pense pas : les dames ne sont pas totalement absentes, et le pourcentage de femmes mangakas est très bas. C'est réaliste, plutôt. C'est donc un défaut qui n'en est pas vraiment un si on s'attache à la crédibilité de l'histoire.
Et puis, Eiji. Je l'a-dore. C'est mon personnage préféré. Eh bien, il ressemble beaucoup à L, protagoniste de Death Note, dans son caractère de petit génie, l'antagonisme qui est entretenu entre lui et nos héros, et puis ses poses, ses mimiques… Mais ce n'est pas handicapant, c'est presque un clin d'oeil à Death Note. l'et Eiji sont aussi savoureux l'un que l'autre en tant que « méchants » de leurs séries respectives.
Lien : https://lemondefantasyque.wo..
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Je suis vraiment chagrinée par les passages ultra sexistes du manga parce qu'à part ça, j'ai beaucoup aimé ce premier tome de Bakuman. Les deux personnages principaux sont drôles et touchants dans leur motivation à devenir de grands mangakas, et l'histoire d'amour adolescente est toute mignonne. Cette plongée dans les coulisses du manga est super intéressante, je vais continuer la série mais j'espère que les réflexions sexistes disparaîtront !
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Un premier tome qui met en place l'intrigue et les personnages et que j'ai lu d'une seule traite. Ces deux petits jeunes qui veulent devenir mangakas sont bien attachants !

Pour le dessinateur la réussite est d'autant plus importante que son histoire d'amour en dépend.

J'apprécie que les personnages soient bien différents les uns des autres, tant en caractère que dans les traits (à part la mère et la fille, mais c'est voulu), défaut de beaucoup de mangas en général.
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sans spoil : ce manga a été écrit par les mêmes auteurs que death note.
Pour commencer un lycéen veut écrire un manga sauf qu il ne sait pas bien dessiné donc il veut trouver une personne qui sache bien dessiné. il en a trouvé un mais il va falloir qu il le force a l aider pour son manga. je vous le conseille fortement.

spoil : l idée de faire deux adolescents qui veulent écrire un manga est vraiment intéressante. le dessinateur fait vraiment bien son boulot.
De plus ils sont confrontés à un autre mangaka qui écrit super rapidement.
le dessinateur (dans le manga ) aime une fille et les deux se sont fixer un but avant de se marier.
pour finir en lisant ce livre on a envie nous le lecteur de dessiner notre manga à nous et je trouve cela fantastique
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Un premier tome qui pose les bases de la série, il serait dommage de s'arrêter à cette introduction qui ne donne qu'un avant-goût de ce que cela deviendra par la suite.

Alors, Bakuman, c'est quoi ? Un manga sur le manga ! En suivant l'évolution de deux adolescents apprentis mangaka, nous découvrons les coulisses de l'univers du manga : de la parution en mangashi à la création de nemus, des entretiens avec le responsable éditorial aux votes des lecteurs. On se rend compte à quel point le mode de production nippone est réellement différent du notre.

Les 3 premiers tomes sont particulièrement accès sur cet aspect "didactique" et le tome 4 rentre plus particulièrement dans le genre shonen et fait un peu plus place à l'action tout en dévoilant des aspects neufs du monde de l'édition du manga et du jump en particulier.

On pourrait reprocher parfois un côté "bavard" mais il est difficile de se passer d'explications pour comprendre toutes les subtilités et les rouages de l'édition japonaise. Et puis, c'est un peu la marque de fabrique Tsugumi Ohba, un petit côté littéraire qui fait du bien dans cette catégorie du shonen manga. le dessin se révèle toujours aussi fin, précis et maîtrisé depuis Death Note.
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J'ai apprécié ce manga qui montre les coulisses des mangaka. On apprend le vocabulaire, on voit les différentes étapes de la création, on comprend les mécanismes des éditeurs… tout ça est très didactique sans pour autant être assommant ou trop pédagogique. L'histoire d'amour est elle très classique, très romantique et très inutile! C'est la trame classique du manga initiatique que l'on retrouve aussi dans heartbroken chocolatier ou Yakitate Ja-pan. En tout cas c'est un manga agréable à lire.
Lien : http://jodaur.wordpress.com/..
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Un manga intéressant sur deux adolescents qui veulent devenir mangakas...
Original et assez prenant mais à partir de la 4e et pour bons lecteurs car il y a pas mal de lecture et pas d'action.
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Ce manga est tout simplement excellent ! Rien que de voir ses auteur ( Tsugumi Ohba et Takeshi Obata, auteur de Death Note) donne envié de le lire
Grâce a eux on retrouve le quotidien des Mangaka et où ils ont réussi à se détacher de Death Note dans un style très différents.
Pour résumer : un super shonen !
Félix
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