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Après un brillant parcours scolaire et le bac en poche, Alan décide de prendre une année sabbatique pour aller rejoindre de sa mère à Londres, celle-ci l'a quitté à la naissance.
Le métier qu'elle exerce l'oblige à se déplacer dans divers endroits du monde, elle est engagée dans une sorte de police secrète qui commence à intervenir là où les possibilités légales de résoudre un crime s'arrêtent, elle est sans cesse confrontée au danger.
Elle veut venger Suzan Blake dont le meurtre a été déguisé en suicide.
Quelle année sabbatique ! Si Alan avait su...
C'est dans la deuxième partie que le rythme s'accélère et que l'on entre réellement dans l'action ; Alan accompagne finalement sa mère accusée de meurtre, ils sont en cavale en Bulgarie, poursuivis par la police et des dangereux mafieux.
Ils vont traverser ainsi une grande partie de l'Europe tentant d'échapper de justesse à leurs poursuivants, ils vont être aidés par les amis et les relations de la mère.
Ils atteindront les confins de l'Europe du Nord, traverseront les forêts dans l'obscurité totale, vivront dans une cabane en plein hiver.
Le héros et sa mère vont vivre toute une série d'aventures périlleuses.
Ce livre est un roman d'initiation, il est aussi une occasion de développer l'amour filial et maternel, les relations familiales et l'amour tout court.
Ce sera l'occasion pour les parents d'Alan de renouer une relation qui ne semble pas terminée, Alan va retrouver sa mère, apprendre à la connaître et vont s'aimer, il va également rencontrer l'âme-soeur.
Alan va sortir grandi de cet expérience peu commune, que tous les jeunes ne vivent pas au quotidien. Il a appris à braver le danger au péril de sa vie et à aimer.
La narration interne alterne les points de vue (mère/fils) évitant l'ennui.
Quelques passages sont peu réalistes.
Ce roman d'action, d'initiation, d'amour devrait cependant plaire à la jeunesse.

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Une fois de plus, Mikaël Ollivier nous entraine dans un récit haletant, une course poursuite sans temps mort. L'écriture incisive et les courts chapitres apportent à l'histoire une dynamique supplémentaire. Une fois commencé, ce roman ne se lâche pas. Au fil des pages, nous suivons Alan et sa mère sur les routes d'Europe de l'Est. Chacun prend la parole en alternance (un chapitre sur deux) pour nous conter aventure et sentiments ressentis. L'aventure d'une rencontre d'abord, d'une découverte après dix-huit ans d'absence ; celle d'une fuite ensuite, où il faudra affronter mille obstacles au péril de sa vie. Les sentiments de l'un et de l'autre aussi ; toute une gamme allant de l'incompréhension à la tendresse en passant par le ressentiment et le regret. La peur aussi, viscérale, physique autant que morale - celle de perdre le peu acquis.
Le rythme du récit est maintenu tout au long des trois cents pages et on craint vraiment pour la vie des personnages tant Mikaël Ollivier sait dépeindre les scènes d'action avec minutie. Mais ce qui m'a le plus enthousiasmée, au-delà du bon roman d'aventure, c'est de découvrir la personnalité des héros en « lisant dans leurs pensées » et de la voir évoluer. L'un grandit, mûrit, l'autre se métamorphose lentement. D'incisive, l'écriture de Mikaël Ollivier se fait alors intimiste. Magnifique !
Un très chouette roman d'aventure doublé d'un récit initiatique qui plaira aux garçons comme aux filles. J'espère qu'il sortira vite en poche pour le proposer à mes élèves.
Merci à Babelio et au Seuil pour cet envoi effectué dans le cadre de Masse critique.

Lien : http://argali.eklablog.fr
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Les talents d'écriture de Michael Ollivier ne sont plus à démontrer. Ce roman est vraiment un plaisir à lire. de chapitre en chapitre nous passons du point de vue d'Alan à celui d'Ellen, sa mère. Chacun continue alors le récit de la drôle de mésaventure qui leur arrive. Bien qu'au final cette histoire d'agent secret, de piège, de fusillade, de cavale n'est rien autre qu'un prétexte pour parler des relation mère-fils. Comment peut-on créer des liens avec une mère que l'on n'a jamais vu avant ses 18 ans ? Est-ce quelque chose de naturelle qui arrive forcément ? Toutes ces questions se posent notamment lorsqu'ils commencent à ressentir de la peur l'un pour l'autre face à des situations de danger. Petit à petit ils s'apprivoisent jusqu'à ne plus imaginer pouvoir se passer de l'autre. Car comme l'explique le Petit Prince «  Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé »
Lien : http://jodaur.wordpress.com/..
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Alan a demandé pour ses dix- huit ans à connaître sa mère, cette inconnue. Il se rend chez elle et s'impose alors qu'elle est en partance pour réaliser un "contrat" dans un pays de l'Est. le contact entre eux est tendu. Mais les événements se précipitent autour d'eux les obligeant à se révéler l'un à l'autre peu à peu…

Le récit nous permet de retrouver avec plaisir l'écriture de Mickaël Ollivier. L'affrontement mère fils est intéressant. Qu'est-ce qu'une mère ? Quand devient-on mère ? Mais pourquoi avoir mêlé à cette trame une intrigue policière à la James Bond? Un bon roman toutefois

Lien : http://0z.fr/U8Z-5
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Waouh!!! quel roman haletant!...
Résumé : A ses 18 ans, le seul cadeau que souhaite Alan est de connaître sa mère. Son père lui donne son nom et son adresse. Il part à sa recherche.

Genre : thriller
Thématique : Secret de famille

Personnages : Alan, jeune homme de 18 ans.
La mère d'Alan qu'il n'a jamais connue.
Le père d'Alan.

Avis personnel : Une écriture bien pesée, sans un mot de trop, juste ce qu'il faut pour nous plonger dans des séries d'actions à en perdre le souffle!
Les chapitres alternent entre le point de vue d'Alan et le point de vue de sa mère; le tout narré à la première personne, ce qui donne des pages chargées d'émotion "vraie". J'avais craint que le roman ne se cantonne aux retrouvailles mère-fils...pas du tout! S'y greffe des courses-poursuites de folie, de l'espionnage, de l'angoisse mais aussi de beaux moments sur la philosophie de la vie, l'amour, ect... On ne s'ennuie pas une minute et on parcourt l'Europe de Londres à Sofia en passant par Prague et le nord de la Norvège. Sans oublier des références culturelles sur le Japon, grande passion du père d'Alan. Un roman très dépaysant donc, époustouflant car l'histoire pourrait paraître rocambolesque mais elle est tellement bien menée qu'on s'y laisse prendre de la première à la dernière page.

A lire et faire lire!!!

N.B. Une superbe couverture, très belle photo, en lien direct avec la trame du roman, ce qui ne gâche rien.
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A 18 ans, Alan souhaite retrouver sa mère, qui l'a abandonné à son père à sa naissance. Il débarque chez elle à Londres. Or celle-ci exerce des activités professionnelles assez « particulières », dans lesquelles Alan va se trouver embarquer et qui vont les mener tous deux dans une aventure des plus dangereuse.
Le roman conjugue deux éléments forts. D'une part l'aspect psychologique avec la relation fils-mère. Alan souhaite connaître sa mère, savoir pourquoi elle est partie. Une telle séparation ne peut que laisser des vides qu'il aimerait combler en partie. Ellen, la mère, quant à elle ne veut pas de ce fils encombrant au départ, mais va peu à peu se laisser apprivoiser. Mikaël Ollivier nous offre de très jolies pages d'émotions : comment va naître et évoluer leur relation. Mais cela ne va pas se faire tranquillement dans un huis-clos au coin du feu.
Le deuxième élément fort, c'est la partie action, thriller. En effet la mère d'Alan tombe dans un piège, avec Alan. Poursuivis par des policiers véreux et des tueurs, une course poursuite à travers l'Europe s'engage.
Beaucoup de rythme, de péripéties constituant une histoire captivante et bien écrite.
Cependant j'estime que les deux genres ici ne se marient pas parfaitement et forme un récit un peu « bâtard ». Comme l'huile et l'eau qui ne se mélangent pas.
De plus la tournure des événements avec l'intervention du père, au passé et aux ressources étonnantes, ne m'a pas convaincu. Pas plus que l'histoire d'amour à distance (par téléphone) entre Alan et Kamila ; prétexte pour expliquer la piste retrouvée par les poursuivants ?

Bref du style, beaucoup de justesse dans l'émotion, de l'action haletante et l'alternance des deux voix d'un chapitre à l'autre (Alan, sa mère) est très intéressante. Mais quand on mélange le tout, le cocktail a pour moi un goût un peu bizarre…
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Dans Plus jamais sans elle, Mikaël Ollivier nous entraîne dans un livre palpitant. Si tout commence plutôt sagement, un héros, très propre sur lui, qui vient d'avoir son bac et ne sait pas quoi faire de sa vie, cela change rapidement. En effet, Alan demande comme cadeau pour ses 18 ans, d'en savoir plus sur sa mère, cette femme qu'il n'a jamais connue et dont il n'a jamais rien demandé. Son père lui donne alors une adresse, à Londres. Et c'est parti direction l'Angleterre, sans savoir si elle habite toujours à cet endroit, si elle sera là … Notre héros part donc à l'aventure pour tomber sur une femme atypique. Un caractère étonnant, un métier sans nom, qu'on soupçonne plus ou moins assez vite, et surtout un rythme de vie très original. Et voici Alan rendu dans une vie totalement différente. Lui qui s'ennuyait presque dans la vie de tous les jours, lui qui était plutôt effacé découvre une nouvelle part de lui. Si cette aventure lui permet de découvrir sa mère, d'en apprendre davantage sur ce qu'elle est, elle lui offre également la possibilité de mieux cerner son père, presque de découvrir un homme différent.

J'ai aimé le personnage d'Alan, qui est réfléchi mais sans être trop adulte, on voit des réactions encore jeunes, il n'hésite pas à montrer qu'il a besoin d'aide, qu'il est un peu perdu à certains moments. Ellen, sa mère, est une femme particulière, étonnante, et au final assez attachante. Elle a choisi une vie originale et vu sa personnalité, on peut le comprendre. le personnage qui m'a le plus marquée est cependant le père, que l'on trouve presque transparent au début pour mieux le découvrir et l'apprécier au fur et à mesure des pages. Une fois de plus, la mère est absente des romans de Mikaël Ollivier, enfin elle est celle qui part, cela nous permet de développer le lien mère / fils, souvent oublié dans les romans.

Le roman est écrit à deux voix, celle d'Ellen et celle d'Alan, ce qui nous permet de voir les évènements selon leurs connaissances, leurs secrets mais aussi leurs ressentis. Cela nous permet à la fois de gagner en tension, mais aussi de remarquer l'évolution dans leur relation. Un livre qui nous entraîne, qui nous fait le lire d'une traite.

Le style de Mikaël Ollivier est toujours addictif, on tourne les pages sans y penser, et on se retrouve à la dernière page surpris. Un bon roman à découvrir.
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Titre : Plus jamais sans elle
Auteur : Mikaël Ollivier
Éditeur : le Seuil Jeunesse

Résumé
Lorsque le père d'Alan demande à son fils ce qu'il souhaite pour ses dix-huit ans, Alan répond spontanément : « ma mère ». Ce dernier ne sait rien d'elle. Il ne connaît pas son nom et n'a jamais vu la moindre photo. Son père, Mathias, ne lui en a jamais parlé et garde secrètement, depuis de longues années, ses quelques souvenirs avec elle. Pourtant, par amour pour son fils, et parce que dorénavant Alan est un adulte, il lui offre un billet pour Londres, là où vit cette femme, Ellen. Alan a désormais les clés en main pour lever lui-même le secret sur sa mère et la rencontrer, enfin. Mais quels mystères attendent Alan de l'autre côté de la Manche ? Sans doute ne s'imaginait-il pas être traqué jusqu'en Bulgarie par des tueurs sans scrupules avec sa mère, une femme rebelle et solitaire à l'étrange métier fait de complots, de violence et de mort…

Mon avis
Ca faisait un petit moment que je n'avais pas lu un bon thriller dit « jeunesse » aussi bon que Plus jamais sans elle.
Avec son dernier roman jeunesse, Mikaël Ollivier signe un thriller haletant et intimiste absolument époustouflant. Plus jamais sans elle est un page-turner comme on les aime. Courts chapitres, péripéties qui s'enchaînent, rebondissements bien trouvés, situations périlleuses, autant d'ingrédients utilisés avec talent et subtilité par l'auteur pour prendre son lecteur en otage et ne le laisser s'échapper que 300 pages plus loin, une fois le livre refermé. Cet effet est accentué par la construction du récit en deux voix, celle d'Alan puis celle de sa mère, qui permet de vivre l'action à travers deux points de vue différents. C'est d'ailleurs cette alternance de narrateur qui donne au récit toute sa profondeur et qui fait de Plus jamais sans elle un livre brillant. On entre progressivement dans l'intimité des deux protagonistes qui nous livrent avec beaucoup de pudeur et de justesse leurs sentiments timides, naissants et forts à la fois de leurs retrouvailles qui les bouleverseront à jamais… et nous aussi !
J'ai vraiment dévoré cet excellent roman. Je le conseille à tous les friands d'action et d'émotions.

Lien : http://plusonadeuxplusonlit...
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Style, force et émotions dans ce roman où l'action est au rendez-vous !

L'un des atouts de ce roman est le réalisme et la puissance de l'écriture de l'auteur. ce roman est aussi un magnifique voyage à travers les pays de l'Europe ! de la Bulgarie à l'Angleterre, de la France à la Russie en passant par la République Tchèque, on découvre avec magie des paysages froids et glacés...

Les personnages sont forts et puissants , chacun a son histoire, sa façon de voir la vie, l'amour et l'action. Des personnages attachants : Alan, le héros, le fils d'un père, et seulement d'un père, jusqu'à son voyage à Londres, Ellen, la mère, la robuste, la femme forte, et spéciale, si spéciale, avec un travail qui n'a pas de nom ; Mathieu, le beau Mathieu, le père, le passionné de botanique, le passionné du Japon, à l'histoire si particulière, et pis, d'autres, des personnages éphémères, qui vivent pour avoir le temps de mourir .

A lire ! captivant

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Allan fête ses dix-huit ans. Comme cadeau d'anniversaire, son père lui offre, inscrits sur un bout de papier, le nom et l'adresse de sa mère qu'il n'a jamais revue depuis sa naissance. Sans hésiter, le jeune homme part pour Londres et se rend directement à l'appartement de celle qui l'a mis au monde pour tenter de comprendre le pourquoi de l'abandon, pour faire connaissance, parce qu'il espère un hypothétique avenir ensemble... Mais la vie de sa mère se résume à son job. Un drôle de travail qui les jette tous deux dans une voiture pour la Bulgarie et les précipite au milieu d'une sombre affaire mêlant meurtres, course poursuite avec la mafia des Balkans et fusillades à gogo. C'est sût, on ne s'ennuie pas dans ce roman de Mikaël Ollivier, sorte de road trip à la mode film de James Bond sans les supers gadgets. le récit s'accommode pas trop mal du mélange des genres : récit d'espionnage, roman psychologique sur la vie d'une femme qui a choisi sa carrière avant sa vie personnelle et analyse des relations mère-fils. Quelques longueurs de mon humble avis, surtout sur la dernière partie du roman. Ce ne sera certainement pas mon roman préféré de cet auteur. Ma fille, seize ans, m'avait précédée dans la lecture et a pour sa part apprécié le mélange des genres et le rythme soutenu des trois-quarts du roman. En conclusion, une lecture détente teintée d'un soupçon de psychologie avec trois personnages plutôt sympathiques et attachants. Pour un public d'adolescents dés le collège, avec une alternance des points de vue mère et fils par chapitre qui peut intéresser un professeur de français !
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