Bord de mer

Le premier roman de Véronique Olmi ; beau, triste et tragique mais tellement bien écrit...

J' ai mis longtemps à me remettre de ce roman, d'ailleurs je ne sais pas si je m'en remettrais un jour. Ce roman m'a laisser un gout amer, un blessure qui ne se fermera surement jamais.

Je m'en rappellerais surement toute ma vie. Un dimanche, en été. Après midi lecture dans le lit...Au début, je trouvais le livre un peu ennuyeux, même si la lecture se faisait avec plaisir, il ne se passe pas grand chose. Puis d'un coup j'ai compris. J'ai compris l'horreur que je lisais. Mais j'étais loin d'imaginer la violence psychologique qu'allait exercer la dernière phrase de ce roman sur moi. Terrible.
Un fois la dernière page de tournée, je me suis sentie vide comme jamais. Larme, incompréhension, colère me reste en travers de la gorges, même 5 ans après. Comme quoi la mer, parfois on s'y perd...

Voyant ce livre au passage des livres, je me suis souvenue l'avoir lu à sa sortie intriguée par le sujet et avoir été déçue par le style qui diminuait pour moi la force du récit. Un quelque chose un peu facile je crois

Un roman coup-de-poing-dans-le-plexus.
A l'écriture ciselée.
Une femme au bout du rouleau.
Une mère désemparée. A l'écart. En grande détresse.
Qu'on souhaiterait prendre dans ses bras en lui chuchotant que ça va aller.
Dont tout nous crie que ça n'ira pas.
Un livre qui est loin d'être anodin quand on est en contact avec des mères en détresse, quand on est sensé leur apporter aide et soutien.
J'ai lu en retenant ma respiration. En posant le livre de temps à autre, pour reprendre mon souffle.

Drame familial

Un drame tellement humain. L'actualité nous a prouvé que la réalité dépasse la fiction. La littérature a ce mérite de nous montrer la beauté de la face sombre de cette mère.

Tragique road movie d'un mère et de ses deux enfants

Un petit roman poignant et très bien écrit qui vous laisse la gorge nouée.

Véronique Olmi a vraiment une plume et un regard qui me parlent et me touchent ... malgré tout la tristesse et la douleur je veux bien mais le désespoir j'ai du mal ...