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3,3

sur 71 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La prom' ! C'est ainsi que les niçois nomment la promenade des Anglais, mais elle aurait aussi pu s'appeler La promenade des Russes, tant ces derniers ont marqué la ville.
Au temps des villégiatures hivernales, l'aristocratie ou de riches industriels construisent de belles demeures ou financent des églises orthodoxes. Après la révolution d'octobre, viennent des temps plus difficiles pour les russes blancs qui s'installent beaucoup moins luxueusement à Nice.

Nous sommes dans les années 70, Sonia a 13 ans et vit avec sa Babouchka, dans un appartement de Nice, "dans le quartier des musiciens, le quartier moitié chic, moitié russe".
Les parents de l'adolescente sont séparés, ils ont préféré la confier à la Grand-mère. Celle-ci a une obsession… Anastasia Romanov ! Elle a une révélation qu'elle ne souhaite faire qu'au directeur de la revue "Historia". Elle lui écrit régulièrement et guette avec impatiente une réponse qui ne vient jamais. Sonia aimerait bien qu'elle pense à autre chose, et surtout qu'elle lui laisse un peu plus de liberté. Au moindre retard, Babouchka ameute tout ce qui peut l'être, sa petite-fille a sûrement été kidnappée par des hommes surgis d'une voiture.
La grand-mère et la petite-fille prennent soin l'une de l'autre, mais les choses vont se compliquer pour elles deux.

Ce n'est pas un grand roman, ce n'est pas une grande aventure, mais j'ai beaucoup aimé les personnages, l'émotion, l'ambiance et le ton de cette histoire : Sonia qui s'imagine dans la peau d'une héroïne de roman russe ou qui rêve de Manderley ; La grand-mère avec sa fierté, sa nostalgie et le mystère Anastasia ; l'époque et l'ambiance bien niçoise… les postes toujours sur Radio Monte Carlo avec Jean-Pierre Foucault, le babazouk, les méchants galets, etc. etc.

"D'ailleurs à Nice, c'est pas facile d'entrer dans la mer. Les galets forcent le baigneur à avancer comme un enfant qui fait ses premiers pas, il trébuche, il se raccroche aux autres avec des petits cris, difficile de faire le malin quand on décide de se baigner à Nice, c'est pour ça que les filles qui font leurs crâneuses préfèrent bronzer en alternance sur le dos et le ventre en écoutant la radio, plutôt que d'avoir l'air de rentrer dans l'eau sur des talons aiguilles." p 66

J'ai un reproche à faire à ce livre… il était bien trop court à mon goût.
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Critique assez difficile à faire , j'ai apprécié ce livre mais ce n'est pas un coup de coeur , je vais essayer de m'expliquer .
Il me semble que certaines situations sont peu crédibles , je ne pense pas non plus qu'une adolescente s'exprime de cette manière , on dirait le langage d'une adulte avec un important bagage intellectuel .
Je me suis perdue dans les relations avec le père , j'ai souvent eu l'impression qu'il manquait une partie , on passe sans transition à l'histoire d'une petite fille à une adolescente qui vit en adulte , même si des évènements font que l'enfance se termine , la transition manque de nuances .
C'est toute ces petites choses qui m'ont gâché mon plaisir de lecture .
C'est quand même un livre qui vaut la peine d'être lu , avec quelques descriptions d'une grande justesse , j'ai particulièrement aimé le passage où la grand-mère se retrouve à l'hôpital .
Véronique Olmi est une auteure de talent , et malgré les réserves citées plus haut , c'est un livre que je conseille car il contient quelques pépites d'or .
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Ce petit livre est particulièrement poignant malgré ses 200 pages. Il arrive à nous émouvoir avec beaucoup de simplicité et de force. Par les yeux de cette enfant, on ressent le traumatisme qu'a été cette révolution de Russie, en particulier pour la classe aristocratique. Comme toute révolution, elle a été sanglante et il y a toujours des perdants. La grand-mère, en vieillissant, devient de plus en plus obsédée par cette phase de sa vie tandis que sa petite-fille témoin de cette obsession n'ose pas vraiment en demander la raison et vit en s'imaginant ce qu'il peut y avoir autours. On y découvre aussi ce sentiment de déracinement que Sonietchka ressent : ni assez française, ni assez russe...http://bookyboop.com/2016/02/03/la-promenade-des-russes-veronique-olmi-anastasia/
Lien : http://bookyboop.com/2016/02..
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Passionnée par la Russie, je me suis bien évidemment jetée sur ce livre dès que je l'ai vu en librairie. le mythe autour d'Anastasia Romanov étant également une sorte d'obsession pour moi, ce livre ne pouvait que m'attirer.
Je n'ai pas été déçue : l'histoire est magnifique. J'avoue, j'ai versé quelques larmes à la fin (cela m'arrive rarement).
La seule petite chose m'ayant dérangée dans ce roman à certains moments fut le style d'écriture. Je sais que c'est supposé être écrit par une fille de 13 ans, mais parfois il me manquait quelques "n" suivis d'une apostrophe, ou autres petits détails de ce genre.
Néanmoins, j'ai tellement été prise par l'histoire que je pardonne sans problèmes ces quelques accrochages.
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Nous sommes à Nice. Sonia, 13 ans, vit avec Babouchka, sa grand-mère, qui parle du passé, d'Anastasia Romanov. Peu à peu, on entre dans l'histoire, le passé, la vie des refugiés russes à Nice, loin de la Russie.
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J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman. L'histoire est touchante et émouvante. A lire sans aucun doute.
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Une petite perle de tendresse et de nostalgie. A l'opposé de Bord de Mer, La Promenade des Russes nous plonge dans le passé et dans ses liens avec le présent. Une quête de sens que les deux personnages centraux mènent à leur manière.
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Sonia a 13 ans et une vie plutôt compliquée pour une fillette de son âge. Ses parents sont séparés, sa mère passe son temps à faire sa valise et à partir, son père ne se soucie guère d'elle non plus. Elle vit donc chez sa grand'mère à Nice, sa Babouchka, toujours pas remise du choc de la révolution russe et de la perte de sa position sociale.

Elle pense encore que Brejnev la surveille, ameute le quartier quand Sonia a cinq minutes de retard. Mais sa grande obssession, ce sont les lettres adressées au Directeur d'Historia, car Babouchka détient des informations importantes sur la mort d'Anastasia, rien de moins ! Et ce malotru de directeur ne répond jamais.

Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Un court roman (à peine 200 pages), qui nous parle de transmission et d'héritage familial à travers les générations. J'ai eu du plaisir à retrouver l'écriture de Veronique Olmi, que j'avais découverte avec Bakhita. J'ai bien aimé cette lecture au rythme plutôt lent, pleine de nostalgie, et dont la fin m'a particulièrement touchée.
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http://sabariscon.wordpress.com/2014/09/24/la-promenade-des-russes-veronique-olmi-2008/
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