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Raymond Boudon (Préfacier, etc.)Mario Levi (Traducteur)
EAN : 9782130401728
200 pages
Presses Universitaires de France (01/03/1987)
4.5/5   2 notes
Résumé :
Une partie de la littérature sociologique admet que les groupes comme les personnes sont dotés de volonté, de conscience et cherchent à promouvoir leurs intérêts, entrent en conflit, ont des stratégies bien définies. Selon Oison, c'est se rendre la vie trop facile que de supposer la logique de l'action collective réductible à la logique de l'action individuelle.

La proposition impertinente qu'il cherche à promouvoir est qu'un groupe inorganisé de per... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Vous êtes frappés de stupeur en constatant, comme chacun peut le faire s'il s'intéresse à l'actualité, dans notre pays, comme dans d'autres comme les États Unis, à quel point des groupes minoritaires peuvent l'emporter, dans le débat et dans l'action collective, sur des visions très majoritairement partagées? (Le succès stupéfiant du "woke" est éclairant à cet égard)
Et bien lisez cet ouvrage, paru il y a plus de cinquante ans, et qui traite précisément de la manière dont se déterminent les axes de l'action collective.
Ne vous laissez pas décourager par l'utilisation, dans certains chapitres, d'un appareil mathématique qui peut rebuter, même si, en réalité il ne fait appel qu'à des notions en principe acquises dans l'enseignement secondaire, même dans les sections littéraires ; si ces développements, pourtant éclairants, vous lassent, sautez les.
Mais ne laissez pas passer cette belle clarification des raisons pour lesquelles les grands groupes de personnes, même quand elles partagent de façon très profonde des convictions communes, ne passent pas à l'action, alors que les groupes plus restreints le font, et donc finissent par prendre le dessus en développant des principes opposés.
C'est en gros le contraire de ce que nous disait Marx, dans des développements démentis par l'histoire ultérieure, avec une conscience de classe qui déboucherait sur une action pratiquement écrite d'avance : et pourtant la révolution d'Octobre n'a pas été le fait des masses, mais d'un groupe extrêmement restreint de révolutionnaires très actifs, profitant de circonstances favorables. La masse des "ouvriers et paysans" s'est plutôt reconnue dans la révolte des marins de Cronstadt, mais sans trouver la manière de s'organiser pour la transformer en révolte de grande ampleur.
Olson Mancur nous éclaire sur les raisons de ces phénomènes dangereux pour la démocratie.
Ses recherches ont-elles été relayées, au delà de son préfacier Raymond Boudon, notre grand sociologue, à présent décédé, malheureusement moins connu que d'autres beaucoup moins rigoureux?
Je ne le sais pas, mais quand j'aurai un moment, je creuserai cela.
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