J'avais vraiment beaucoup aimé un autre roman de l'autrice,
A Forgery of roses, et j'ai adoré retrouvé la poésie et la beauté de ses histoires, dans celui-ci.
On a de nouveau un système de magie, très beau et originale. Tout tourne autour des souvenirs, du fait de les modifier, de les embellir, de les effacés. Et cette magie des souvenirs, fonctionnant grâce à la voix, au chant des personnages dotés de ce don.
Je dois avouer que j'ai mis un petit peu de temps a rentrer dans l'histoire malgré tout, notamment parce que je n'arrivais pas à voir où voulait nous mener l'autrice, ni quel était le sens et l'interêt de tous ces éléments qu'elle nous présentait. Mais une fois passé ce cap, et totalement plongée dans l'histoire (au bout de 100pages à peu près), j'ai vraiment passé un bon moment avec cette lecture.
J'ai apprécié l'univers de l'opéra, que j'ai au final trouvé immersif et apportant vraiment cette touche de beauté, de poésie à l'histoire, notamment grâce à l'immense passion des protagonistes pour la musique.
J'ai beaucoup aimé le développement de la protagoniste qui prend une direction à laquelle je ne m'attendais pas. L'évolution de la psychologie d'Isda a quelque chose de puissant et de surprenant.
J'ai trouvé l'antagoniste hyper intéressant à lire. On change régulièrement d'avis sur lui, sans réellement arrivé à le cerner, ce qui donne lieu à des révélations qui, bien que peu surprenante, sont super à lire.
Ce jeu de faux semblants est hyper intéressant. On voit les masques tomber et les gens changer. On vit en direct la naissance d'un monstre.
J'ai bien aimé la petite romance de fond, que j'ai trouvé tendre et belle, et ne prenant pas trop de place dans l'histoire, bien que très soudaine.
En conclusion, je trouve les univers de Jessica S. Olson vraiment beaux et poétique, et je lirais sans aucun doute le prochain de ses romans.