Moi, Tsuchima, tome 1

Petite pause distrayante entre deux lectures sérieuses : un manga-chat, espiègle et très drôle ! Il va ravir les amoureux de ces félins dont je fais partie.

Tsuchima (Tsu pour les intimes), gros chat tigré abandonné, est recueilli dans la maison de Papy. Papy est en réalité une vieille dame que ses chats ont pris pour un homme ! Papy adore les chats et il y en a déjà plusieurs qui vivent chez elle : Zun la doyenne (impériale en toutes circonstances et très douée pour former les nouveaux arrivants), Osamu, un gros rouquin toujours à rôder chez les voisins, Cha resté sauvage et qui ne peut s'empêcher de cracher et griffer tous les humains.

Tsuchima nous raconte sa vie quotidienne chez papy, son obsession pour la nourriture (au cas où il n'y ait plus rien dans la gamelle), sa surveillance journalière à la fenêtre, son amour des insectes, et ses câlins avec Papy qu'il tyrannise avec ses compères. Tsu devient rapidement un chat grassouillet et heureux !

C'est très marrant et tout est raconté par le biais de Tsu. Les dessins des chats sont jolis comme tout et quelques photos des vrais matous des auteurs ont été insérées ici ou là.

Un manga atypique qui va vous faire chat-virer !

Tsushima est un gros chat errant, toujours affamé, qui doit se contenter des poubelles jusqu'à la rencontre de Papy. Papy, elle, adore les chats. Oui, je dis « elle » car, bien que les félins la nomment « Papy », il s'agit d'une femme âgée qui se plie aux moindres caprices de Zun, la doyenne de vingt-trois ans, Tcha, le rouquin peureux et Osamu, le sauvage, duquel il faut se méfier, car il a le coup de griffe facile. Et maintenant, il y a aussi Tsu. Il vivait avec l'homme qui l'avait recueilli et soigné, jusqu'au jour où son bienfaiteur ne s'est plus réveillé. La maison a été détruite et Tsu était à la rue. Sa manie est de croquer des insectes à la grande horreur de Papy qui en a peur.
Comme si je n'avais pas assez des critiques dans les journaux, des émissions littéraires, des librairies, des rencontres avec des auteurs ou des cafés coups de coeur, j'ai aussi des amis qui, connaissant mes passions (chats et lecture), me conseillent l'un ou l'autre ouvrage. Et bien sûr, je suis incapable de résister. Me voilà donc à nouveau plongée dans un manga, mais très différent de ceux que je connaissais. Celui-ci est d'un format plus grand et il est en couleurs.
J'avais déjà été attirée par Omusubi, dans « La gameuse et son chat », parce qu'il ressemblait à mon petit Ulysse. Ici, Tsushima, qu'on nomme plus simplement « Tsu », me fait penser à P'tit Gars, comme lui tigré, bien enrobé et amateur de siestes.
J'ai appris que le nom de l'auteur cachait, en réalité un frère et une soeur qui s'occupent lui du dessin et elle du scénario. Ils ont commencé par un blog et, vu le succès remporté par celui-ci, se sont lancés dans les mangas et même l'animation.
Étant donné les photos qui émaillent ce volume, j'imagine que les personnages moustachus existent bel et bien et que ce sont eux qui alimentent l'imagination de notre duo.
Si les félins sont très bien dessinés et très réalistes, il n'en va pas de même pour Papy qui ressemble à … Eh bien, je ne sais pas. A rien, en fait. Peut-être une sorte d'extraterrestre ? me souffle mon mari. Ou, parfois, à une statue Moaï de l'Île de Pâques. C'est le seul personnage qui n'est pas du tout réaliste. Une sorte de fantôme bleu cerné d'un trait noir, sans vêtements, mis à part, de temps à autre, un chapeau ou un bonnet de nuit. C'est bon qu'on nous précise qu'il s'agit d'une femme, car il n'y a absolument rien qui permette de le savoir.
Les auteurs sont terriblement injustes et cruels avec elle. Si elle a un grand coeur et se coupe en quatre pour ses petits protégés (elle leur prépare de bons petits plats, leur octroie les meilleures places, tricote une ceinture pour que Tsu n'ait pas froid...), elle, en revanche, en plus d'être moche et mal dessinée, subit tous les malheurs possibles et imaginables : elle croit s'asseoir sur une chaise qui n'était pas dépliée et chute lourdement, elle glisse et se croque une jambe, tombe sur la figure, sans parler des morsures et griffures, certes, pour la plupart amicales, mais néanmoins sanglantes et douloureuses, que lui infligent ses amis velus.
Il n'y a pas d'histoire, ce sont plutôt des moments de vie de Papy et ses compagnons : elle les nourrit, les brosse, les emmène chez le vétérinaire que Tsu déteste ou fait des crises de jalousie envers la catsitter, qu'elle accuse de vouloir accaparer Tsu.
Les chats sont ingrats, gourmands, brutaux, égoïstes. Et malgré cela, Papy leur pardonne tout et cède à leur moindre caprice.
Je n'ai pas beaucoup apprécié l'humour scatologique (Tsu prend le jardin de son premier maître pour ses toilettes) ou l'outrance de certaines situations (cris, effusion de sang, etc.)
Mon avis sera donc assez mitigé.

Moi, Tsushima est un titre que j'ai découvert par hasard dans le rayon nouveautés mangas de ma médiathèque et la couverture m'a tout de suite attirée ! Un manga qui parle de chat ? C'est tout à fait pour moi ! Et ce tome se révéla très particulier ! Explications !

Moi, Tsushima retrace le quotidien d'un bon gros matou tigré, Tsushima, s'étant établi chez une vieille dame surnommée Papy par ledit félin, qui aime s'occuper des chats errants, ces derniers aimant passer du temps chez elle, choyés.

Papy est une vieille dame très vive et enthousiaste, qui déteste les insectes (donc autant dire que Tsu va lui en faire voir de toutes les couleurs avec ses prises !), qui est au service au sens littéral du terme des chats vivants ou venant chez elle, elle est leur esclave ! Tsushima est un gros chat tigré, à moitié sauvage maintenant, qui a la particularité de ne pas avoir de queue et de porter un vêtement noir et jaune au niveau du ventre (petit cadeau de sa maîtresse), qui a un sacré caractère, il est très très gourmand, farceur aussi. Il y a aussi la chatte Zun, la doyenne de plus de 20 ans, avec Papy depuis toujours, respectée par les matous ; Tcha, un chat roux tigré, peureux mais en manque d'affection ; et Osamu, le chat qui va et vient, roux et blanc, très territorial, la terreur du quartier !

Les interactions entre la maîtresse et les chats sont sympas, ainsi que celles entre les chats eux-même, pas toujours évidents ! On découvre leurs petites manies, les incidents, le fait que chaque chat ait son propre caractère. J'ai retrouvé pas mal de petits éléments me rappelant mon propre chat, d'où un côté très réaliste, tout propriétaire de chat devrait y trouver son compte, se voir quelque peu en cette vieille dame. C'est vraiment une comédie, un point de vue typiquement félin.

Ce qui est chouette, c'est qu'il y a quelques vraies photos des chats puisqu'ils existent bel et bien. le graphisme est hyper particulier ! Il ne plaira pas à tout le monde, moi-même je ne suis pas très emballée par ce dernier. C'est vraiment très crayonné, dessiné simplement ! C'est un peu comme si un enfant avait dessiné et colorié lui-même ! Les traits de crayon et les couleurs sont d'ailleurs très marqués. Les humains, et surtout Papy, sont représentés exagérément : Papy est bleue et trop bizarroïde dans sa forme ! Les chats sont en revanche tout en relief, presque réalistes.

En bref, c'est un titre particulier, étrange, réaliste tout de même, humoristique et aussi triste surtout vers la fin. Un ovni littéraire mais je n'en attendais pas moins d'un titre édité par le Lézard Noir. Je ne sais pas si une suite est prévue mais pourquoi pas !

�itation: « Aussi incontestablement que le soleil se levait le matin et que la faim se faisait sentir autour de midi, on aurait beau essayer de fermer les yeux, se boucher les oreilles et nier la réalité, le fait demeurerait que Grand-père ne reviendrait pas. »🧋



C'est un charmant manga qu'on m'a offert pour mon anniversaire, comme j'aime les chats.



De base je ne suis pas très manga, mais je me suis régalé avec ce manga. Il est tourné du point de vue des chats, ses profiteurs, charmeurs, rois de nos univers.



Par chance « papy », qui est en réalité une vieille dame, est folle des chats et elle est prête à tout pour satisfaire ses hôtes et ses différents squatteurs félins que ne découvrons dans ce manga.



J'ai beaucoup rigolé, par moment je me suis identifiée à « Papy », me voyant chouchouter mes chats, me faisant parfois passer après leurs bien être. Notamment quand j'avais parfois des moments difficiles niveau argent. Jamais les chats n'ont manqué de croquettes, ni de pâtée, ni de litière, toujours prête à sacrifier de mon budget courses pour eux.



Et en même temps j'ai reconnu mes chats et leurs attitudes de rois qui te dénigrent ou font semblant de t'aimer. Alors qu'en réalité ils t'aiment et te le montrent juste d'une manière… féline.



Je comprends totalement l'amour que « Papy » a pour tous les chats qu'elle nourrit, même certains qui ne sont pas les siens, mais qu'elle essaye de « séduire » pour qu'ils restent chez elle. Avant d'avoir moi-même des chats je pensais être une femme a « chien » mais maintenant que j'ai des chats je ne vois plus ma vie sans chats.



En bref je me suis régalé avec ce manga, ma belle-mère à le don de me trouver des perles que je n'ai jamais vu et j'avoue que ça va sûrement devenir un livre doudou.

Un que je relirais souvent. J'ai beaucoup rigolé, beaucoup aimé et je me suis beaucoup identifiée à « papy », si j'avais une maison, je serais sûrement la « femme aux chats » du quartier ! 🎏

Moi Tsushima est un Seinen paru en deux tomes édité par le Lézard Noir que ma copine m'a généreusement offert lors d'un passage en librairie. Oui, je suis un papa chat gaga.

Tsushima est un gros chat,asservissant une pauvre dame qu'il prend d'ailleurs pout un papi. Il nous embarque dans la vie d'un chat, grâce à son point de vu ainsi que de celui de ses copains matous. Que c'est compliqué et rempli de dilemmes la vie de chat… tiens tiens ça me rappelle une situation à la maison.

Bien que ce ne soit pas la lecture de l'année et que je ne m'attendais pas à un enchaînement d'histoires courtes, les aventures de Tsu, sont douces, marrantes et parfois tristes, j'y ai même lâché une petite larmichette. Les situations mises en scènes par ce duo de mangaka sont encore plus drôles, car toute personne ayant côtoyé des chats a vécu ces situations.

Vous l'aurez compris, Moi Tsushima est à mettre entre les mains tous fans de chats et de Mangas. Idéal entre une lecture de série courte ou lors d'un soir de flemme.