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💙 “Moi, la nuit, je repense au soleil
Et je vide toutes les bouteilles
Je détruis les chambres des hôtels
Là-haut, là-haut
Oui, la nuit, je longe les falaises
Je voyage au gré de mes malaises
Et je nage dans un champ de fraises
L'aurais-je dans la peau ?”
(Night shop - Benjamin Biolay)

💙 Est-ce que tu danses la nuit est une question qui restera tue, qui ne franchira pas les lèvres de Simon, qui craint la réponse de Tina. Si elle danse la nuit, c'est qu'elle ne l'aime plus. L'a-t-elle jamais aimé d'ailleurs ? Qu'y a-t-il de pire qu'un amour qui finit, sinon un amour interdit qui se meurt ?

💙 A Athènes, Tina et Marco vivent leur vie d'adolescents, ils s'aiment comme on aime la première fois, aveuglément et passionnément, maladroitement aussi, mais ils s'aiment. Tina est belle, trop belle pour Marco, et elle est intelligente ; fier d'être l'élu de son coeur, Marco présente Tina à toute sa famille. Et à son père, Simon. Lorsque leurs regards se croisent, quelque chose nait, c'est presque imperceptible, mais pourtant ils le sentent, en eux quelque chose à changé.

💙 Depuis cette rencontre, un triangle amoureux se met en place ; Tina est attirée par le père, le fils lui semble si jeune, si incertain, elle lui préfère l'expérience et l'assurance. Elle rompt avec l'un pour vivre une passion avec l'autre. Une passion destructrice, dont aucun ne ressortira indemne.

💙 Est-ce que tu danses la nuit est le récit d'une femme confrontée à ses souvenirs ; alors que sa mère est malade, elle découvre dans un panier les lettres secrètes écrites à et par son amant. Des lettres jamais reçues, jamais envoyées. A leur lecture, Tina est replongée dans sa jeunesse, acculée face à ces amours complexes et secrètes, face au malheur passé. La brèche est ouverte, les larmes jaillissent, elle a mal de revivre cette période de sa vie, elle a mal d'avoir souffert et d'avoir fait souffrir, mais elle ne pouvait y résister, elle a vécu ce qu'elle devait vivre, elle a aimé, innocemment et sincèrement.

💙 Mon avis ? J'ai apprécié cette lecture, j'ai été emballée dans les souvenirs de Tina, dans son dilemme, sa culpabilité et son envie de vivre plus forte que tout. Une très belle découverte 💙
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C'est laborieux, navrant, insupportable, insignifiant. Les 50 premières pages ne m'ont pas donné du tout envie de continuer. J'abandonne pour privilégier de meilleurs auteurs.
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Que dire d'un tel roman. Je ne me suis pas ennuyé, ok.
Mais l'histoire est-elle crédible ? Une jeune femme qui aime le père de son petit ami, soit. Mais ici ce père reste un homme d'affaire qui prend possession d'une jeune fille, il en devient addict. Et donc il est aussi possédé par celle-ci et cela il semble que ce soit malgré elle (impression personnelle évidemment !). Finalement l'attitude de la mère (faire barrage dans leur correspondance est une saine réaction d'adulte, elle a sauvée sa fille).
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Dans quel cas lire ce livre ?
Pour faire l'expérience d'un amour qui dérange.
La quatrième de couverture l'annonce mystérieusement : ce livre raconte « l'histoire d'une attirance irrésistible […] de la morale confrontée au désir […] un amour déplacé » l'énonce Christine Orban elle-même.
Je n'avais aucune idée de quel type de relation il allait s'agir mais finalement l'incipit dévoile directement ce dont il est question : « J'ai aimé le père de mon petit ami. »

Décor planté. Tina, tout juste majeure, est la petite amie que Marco présente à son père Simon. Et Tina de rapidement passer de l'un à l'autre.
Au-delà de la différence d'âge qui dérange et qui fascine pour ce qu'elle met des barrières morales à ce qui ne regarde finalement que les intéressés, il y a ce trio amoureux dont on se doute qu'il est suffisamment malsain pour ne pas bien se terminer.

Contre-indications
Pour qui aime les femmes de caractère.
Tina en est l'exact opposé. Certes elle est relativement jeune mais à mes yeux ça n'excuse ni sa passivité, ni sa fadeur. Femme-objet utilisée jusqu'à son paroxysme que les deux hommes virils se disputent (même sans le savoir), très peu pour moi.
Simon (le père) ne m'a pas convaincue non plus… peu crédible… et si je peux comprendre l'attirance d'une jeune femme pour un homme qui pourrait être son père (oui, cela se psychanalyse… je sais...) encore faut-il qu'il ne se comporte pas comme un ado… sinon ça fait juste vieux con qui abuse d'une gamine.
Et si j'ai bien aimé le pourquoi du titre par le roman… il a fallu que cela tourne à l'obsession et perde sa saveur…

Effet secondaire désirable
Remettre Lolita de Nabokov sur le haut de sa pile à lire, afin de vibrer un peu…
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Tout le monde le sait : on ne juge pas un livre à sa couverture.
Pourtant, une couverture attractive déclenche bien souvent l'acte d'achat. C'est dingue, parce que l'histoire peut être fade, plate et incohérente avec les attentes de celui qui le choisi. Mais c'est humain. Nous allons vers les belles choses.
Ce livre, je n'avais pas prévu de le lire, je ne connaissais même pas l'autrice. Mais cette couverture ! Elle me promettait du soleil en cette période maussade. Elle me donnait envie d'une peau dorée. Et c'est femme. Cette femme elle a l'air de célébrer la vie. D'être libre et légère. Et j'avais envie de connaitre son histoire.
Je lis la 4ème. Ca m'intrigue. Ca me promet de l'émotion. Une histoire d'amour inachevée, interdite, perdue. GO.

Je me retrouve à Athènes. Tina est adolescente, amoureuse de Marco le beau-gosse un peu bad-boy. Il a de l'argent, il attire, alors que Tina vit modestement avec sa mère. Tina sait que sa relation avec Marco doit se terminer. Il n'est pas pour elle, il lui fait mal. Alors qu'elle est en plein questionnement, elle rencontre Simon, le père de Marco. Elle se sent toute chose. Simon aussi est attirée par sa sublime belle-fille. Voilà l'amour interdit. Marco va se faire nexter. Tina va faire des pirouettes avec Simon. Simon va envoyer son fils à l'autre bout de l'Europe pour éviter qu'il comprenne la trahison. Mais Marco va revenir. Et Tina est perdue. Et Simon serre la vis etc.
Pfff ! l'histoire aurait pu être tellement belle ! L'intrigue était bonne.

Loin de moi l'idée de dénigrer le travail de l'autrice car sa plume est douce, belle... mais sans émotion alors que c'est ce qu'elle souhaite nous procurer. L'envie est là mais on n'y parvient pas.
On espère s'attacher à Tina. Même pas ! Où est la fille libre de la couverture ? Tina est tout sauf libre. Elle est un objet pour ces deux hommes que la vie a gâtée. Et ça en devient affligeant. Marco veut la contrôler puis c'est au tour de Simon. Qui balance les billets, qui l'invite dans les plus grands restos, qui la prive de sa jeunesse, qui lui demande de baisser la tête dans la ville car ... tu vois Tina, si jamais on me reconnait. C'est ça l'amour ?

Bref. Bien souvent j'ai levé les yeux sur cette histoire qui pourtant, aurait pu être belle. On sait que Simon va se rendre compte qu'à trop en vouloir il va finir par la perdre. Oui ! Au final Tina finit par être libre de ces deux relations toxiques. Mais si seulement on y avait cru.
Dommage.
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Comme Rimbaud l'a écrit, « on n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans ». Pas certaine qu'on le soit réellement plus à l'aube de la vingtaine. On aspire à une liberté qui est celle des adultes, « des grandes personnes » tout en restant encore un peu un enfant. C'est l'âge des expériences diverses, des nuits blanches et mondes refaits entres amis, entre amants. C'est l'âge où tous les futurs sont possibles et la jeunesse éternelle. C'est l(‘âge des effronteries, de la rébellion, du choix de ce que sa vie sera ou non.

« On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans », et c'est ce que Simon a trouvé d'irrésistible chez Tina. Ce que cette dernière a reproché à Marco. Ce que ce dernier aurait voulu que Tina ne soit pas. Libre et Irrévérencieuse, dans Est- ce que tu danses la nuit… de Christine Orban. « Je voulais raconter l'histoire d'une attirance irrésistible. Raconter l'échec de la morale confrontée au désir. Raconter un amour déplacé. »

Deux hommes. le Père et le Fils. Aux antipodes l'un de l'autre. L'un veuf, très bel homme, achetant son fils en rattrapage d'une éducation inexistante. L'autre jeune, impétueux, rebelle. Qui remise ses études au second plan, pour vivre sa vie à cent à l'heure, sachant que son père couvrira toujours ses arrières par culpabilité. La culpabilité de l'absence, du manque d'éducation, de repère paternel. Une culpabilité grandissante, sur fond d'amour interdit.

Une femme en devenir. Tina. La fiancée du fils. La maîtresse du père. Une passion naissante sur un amour enfant mourant. Une jeune femme perdue quant à sa volonté propre, quant à ses sentiments. Je l'ai perçue comme spectatrice de sa vie. Qui subit les assauts violents d'un amoureux éconduits. Qui vit terrée chez elle par peur. Peur du scandale, de la honte, de l'opprobre. Par peur de vivre sa vie de jeune femme étudiante à Paris.

Deux villes. Athènes, celle de l'enfance, des promesses estudiantines, des premiers ébats adolescents. Paris, celle de la liberté, d'une vie nouvelle. Celle de la passion clandestine rythmée aux heures des palaces parisiens et des grands restaurants.

Avec Est-ce que tu danses la nuit…, Christine Orban nous comte une jeune femme prise en étau entre deux hommes qu'elle aime – a aimé – croit aimer – et qui ne se soucient que d'eux, au détriment d'elle. Elle qui devient un objet, une vulgaire poupée qu'on ne veut pas partager. Une sorte d'image d'Épinal, d'une jeunesse et d'un corps qui devraient être scellés dans l'éternité de deux hommes égoïstes, et destructeurs par la même. Aucun jugement de la part de l'auteure, juste un simple constat quant à ces passions avortées.

Belle lecture à vous !
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Un amour interdit, impossible, inconcevable. Un amour dévastateur et toxique. Cruel. L'histoire d'une jeune femme, Tina, qui tombe amoureuse de Simon, le père de son petit ami. Autant dire que la situation devient très vite complexe. Un coup de foudre entre deux êtres que tout ne peut ou ne doit qu'opposer. Une transgression. L'histoire d'une attraction plus forte que tout.
Engluée dans sa relation entre les deux hommes, Tina vit à la fois un rêve et un véritable cauchemar tandis que père et fils s'éloignent un peu plus chaque jour de par l'ascendant paternel. La tension et la culpabilité sont palpables tout au long du récit. Tina, tour à tour, je l'ai comprise, plainte, excusée, je me suis révoltée à sa place aussi parfois, or je n'ai jamais réussi à la juger. La fougue de sa jeunesse et la passion qu'elle vivait m'en empêchaient. N'est-ce pas tout l'art de la littérature ? Accueillir, recevoir et ne garder que le meilleur pour soi...Ouvrir des portes.
La subtilité de ce roman tient aussi du fait que cet amour perdu est vu par le prime de Tina, de nombreuses années plus tard, au travers de lettres retrouvées. Une correspondance entre elle et Simon.
Un huis clos magnifique empli d'une délicate sensualité
qui raconte le désir dans ce qu'il révèle de plus profond.

Lien : https://laparenthesedeceline..
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Tina, mariée depuis vingt ans à Pierre, se voit confier par Viola, la vieille gouvernante de sa mère Léda à l'agonie, un panier rempli de lettres... Ainsi commence le roman, avant un retour en arrière où l'on découvre Tina lycéenne, amoureuse de Marco. Ce dernier lui présente son père, Simon. Aussitôt, elle est troublée par cet homme qui éprouve lui aussi une attirance irrésistible pour la petite amie de son fils. le roman relate cette double histoire d'un amour étrange, impossible. Christine Orban décrit le sentiments puissants de ce trio. Une lecture plaisante que je recommande !
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Une femme découvre chez sa mère un panier avec sa correspondance puis lit les lettres qu'elle a envoyé mais qui ne sont jamais parties puis celles de l'homme qui lui a écrit également qu'elle n'a jamais reçu.
Elle se replonge dans son passé où elle a vécu un triangle amoureux, le fils d'abord, puis le père, l'amour déplacé avec lui.
J'ai aimé le dernier quart du livre, lorsque l'histoire se termine, les culpabilités, l'envie de vivre, les mensonges pour ne pas faire mal, la vie quoi !
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AIMER A PERDRE LA RAISON
L'histoire se passe aujourd'hui en Grèce, berceau de la tragédie antique- le livre n'en a pas la forme mais beaucoup d'ingrédients: une jeune femme, une nourrice protectrice (ici la gouvernante), des hommes, une mère, un père, des secrets, des interdits, de la trahison, de la jalousie, du mensonge, de la violence (suggérée pour respecter la règle de bienséance), et une intrigue dont la tension va crescendo, au pouvoir cathartique pour le lecteur. Une passion va donc se jouer devant nous.

Tina retourne par le biais de lettres retrouvées dans son passé interdit, inconvenant, mais pourtant, un temps exaltant. Une histoire de désir ardent et irrésistible où les corps doivent nécessairement se rejoindre quelque soit leur âge et quelques soient leurs liens.
Alors ce sont trois vies tout à coup qui vacillent et se précipitent à corps perdus dans des rouages amoureux complexes, rythmés par l'inaltérable manque qui obsède, guidés par la passion trop grande qui par définition fait souffrir et détruit.

Un texte qui interroge beaucoup sur l'amour et ses limites et sur le désir sans limites, sur la soif masculine de posséder le corps au féminin, sur la solitude, le temps qui passe, le lien filial, la morale et la transgression que ne connait pas la passion.

Le style de l'auteur semble nous souffler à l'oreille cette histoire et les questions qu'elle pose, préférant des phrases souvent courtes et suggestives, appelant une analyse psychologique remarquable de profondeur menée par le narrateur et dans laquelle le lecteur se laisse aller et se reconnait parfois.
Un miroir de nos vies avec ses passions, ses affrontements, ses souffrances, ses renoncements, ses regrets et son exaltation à vivre intensément.
Malgré quelques réserves sur l'inégalité des points de vue et sur la fin du roman, ce fut une lecture assez passionnante qui se lit avec envie et sans ennui. J'ai aimé le sujet abordé et toutes les réflexions collatérales qu'il implique. J'ai aimé l'écriture de Christine Orban que je découvrais pour la première fois, donc sans attente ni a priori. Découverte à poursuivre …
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