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Comment un académicien peut-il s'intéresser au destin d'une sans papier ? Voici la poésie et la douceur Orsena qui nous raconte le Mali et Paris
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Madame Bâ est une femme tenace, intelligente qui a du nez...
ça se lit avec plaisir ...une belle histoire touchante
c'est aussi très bien écrit
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C'est la suite de Madame Bâ, livre que j'avais beaucoup aimé. On retrouve Marguerite Bâ qui retourne au Mali en pleine crise politique, en proie aux combats contre les djihadistes et en conflit sur plusieurs fronts, à l'économie dévastée.
Dès son retour, elle reprend son statut de « Grande Royale » et ne doute pas de ses capacités à sauver son pays, telle une « Jeanne d'Arc » des temps modernes. Son périple est raconté par son petit-fils Michel, espoir déçu du football, rebaptisé Ismaël pour l'occasion, rentré au pays avec elle et devenu son « griot ».
Au travers de leurs pérégrinations vers le nord du Mali, on comprend vraiment la complexité des enjeux aux portes du Sahara, entre les Touaregs et autres peuples du désert, entre les fanatiques religieux et le pouvoir en place, le désespoir de la population qui a le sentiment d'être abandonnée.
Comme toujours avec Erik Orsenna, c'est très bien écrit, imagé : on est réellement transporté là-bas avec Madame Bâ et sa tribu. Ismaël, le petit-fils griot narrateur, anime ce récit, le raconte en montrant les contradictions entre croyances, traditions et nécessité de s'adapter aux enjeux de la société moderne, entre les communications instantanées, la rapidité de la circulation des informations et la lenteur intrinsèque associée au désert…etc. C'est une vraie leçon de géopolitique, mais sans le côté théorique et encyclopédique : c'est très pédagogique au final puisqu'on apprend beaucoup sans s'en rendre compte et en se distrayant !
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Une plongée dans l'Afrique avec une Madame Bâ déterminée à sortir son pays de ses misères, avec ou sans l'aide européen !

Maintenant je suis curieuse d'avoir ce même genre de récit mais écrit par un Africain !
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Un roman délicieux, tellement agréable parceque très amusant, très pittoresque, plein de couleurs, et très touchant. Tout y est "hyper" ressenti: la chaleur, la joie, la colère, la fierté, la tristesse. Et oui, il n'y a pas de pays supérieur à un autre. Chacun est fier de ses origines, de sa terre. Chacun à des leçons à recevoir des autres, parceque tous différents.
Merci Erik Orsenna pour ce pure moment de bonheur.
>modifier
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Passionné par ce livre. le personnage de madame Bâ est très attachant. Ce livre donne une leçon de vie extraordinaire. J'ai adoré!
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Mais quelle belle écriture! Ce roman, il faut prendre le temps d'en savourer tous les instants. D'autant plus que le biais utilisé pour raconter l'histoire est original. le récit par contre et malheureusement semble très proche de la réalité... Bonne lecture !
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en lisant ce livre j'ai eu l'impression qu'un griot me contait une fable
mais point de fable une triste réalité de l'Afrique
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Superbe récit de l'académicien poursuivant l'histoire de madame Bâ et de son petit-fils.
Plongez au coeur de l'Afrique, de sa culture, de ses difficultés et de ses joies. Un continent qui a tant à nous apprendre.
Un autre très bon roman d'Éric Orsenna, bonne lecture !
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Merveilleuse Madame Bâ qui ouvre pour nous le grand livre de l'Afrique vraie. Un livre dont le papier provient à n'en point douter des arbres généalogiques dont sa maman maîtrisait parfaitement les racines, les troncs et les branches. « Ma mère était une forêt » dit elle-même Marguerite Bâ.

Kayes, un petit village typique de l'Ouest du Mali, du côté où le fleuve Sénégal se la coule douce. C'est là que notre héroïne – le mot n'est pas usurpé – a vécu une enfance rude mais heureuse. Désormais grand-mère après avoir abandonné ses études de droit pour élever huit enfants sans beaucoup d'aide de « son trop beau mari », extra –conjugalement très sollicité et aujourd'hui décédé, elle mène un combat pour retenir ses compatriotes, la plupart d'entre eux rêvant d'une vie en France. Un miroir aux alouettes lui indiquent son instinct, sa sagesse et son instruction.

Or, son petit-fils Michel, exfiltré par un oncle un peu véreux, se trouve justement dans ce supposé eldorado pour y assouvir sa passion du foot avec la certitude rêvée d'y faire une immense carrière, à l'image de ses idoles qu' étant petit il distinguait entre les parasites sur l'écran télé du village. Madame Bâ ne veut pas laisser un enfant vulnérable sous l'emprise de trafiquants aussi prompts à s'enrichir sans vergogne sur le dos des rares jeunes sportifs qui percent que de se débarrasser sans fioriture des nombreux autres. Elle a donc décidé d'aller arracher elle-même son petit-fils à ce réseau malfaisant.

Mais pour voyager en France, elle doit d'abord obtenir un visa par le biais du formulaire ad hoc. le hic, c'est qu'il lui est absolument impossible de décliner son identité sans raconter ce qui la constitue. Ni de mentionner sa profession sans la resituer dans le cadre local. Et ainsi pour chaque rubrique. Bref, ce formulaire 13-0021 n'est pas du tout adapté à sa situation.

Un avocat français, venu chercher une expérience en Afrique, accepte de l'aider dans ses démarches, mais il va de soi que chaque minute est facturée, fût-ce en tenant compte de la réalité économique locale. Principe très vite abandonné, sa cliente n'ayant pas les moyens de payer en proportion de sa verve intarissable. Au début angoissé par le temps non rentabilisé qui passe, il va peu à peu se décrisper, écouter, encourager Madame Bâ à poursuivre son histoire et terminera subjugué.
Tout comme le lecteur d'ailleurs.
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