Au XXI siècle le réchauffement climatique est plus que jamais un problème. Les grandes villes, dont Tokyo, ont entamé une politique de "reforestation urbaine". Akira, un jeune lycéen, prend le métro dans l'idée d'aller voir Yui, son amie d'enfance dont il est amoureux depuis toujours mais à qui il n'a jamais pu avouer ses sentiments. Soudainement, une coupure de courant bloque l'ensemble de la rame. Bientôt Akira et un groupe de passagers réalisent que c'est l'ensemble du métro qui est concerné. En plus, des événements étranges semblent se produire à la surface. Quand Akira peut enfin quitter le métro, il découvre que le monde a changé...Des plantes gigantesques se sont mises à attaquer les hommes...
Il y a du bon et du moins bon dans ce tome 5...Suite au tome précédent, dans lequel est révélé le fait qu'Eudyptes n'est, en réalité, qu'Akira venu du futur pour tenter de vaincre la néo-humaine qui commande aux bombyx géants (ce qui parait étrange car il semble venir d'une époque où la menace des néo-humains et des plan-plantes géantes a disparue...), l'auteur, après la grosse baston du tome 4, ne laisse aucun répit à ses personnages, et ils n'ont la possibilité de croire en la victoire finale que le temps d'une page...Il est donc temps pour Eudyptes d'appliquer le plan Z. Sinon,
Yusuke Osawa nous propose deux courts chapitre hors-série, centrés sur ce qu'on pourrait nommer les "origines" de la néo-humaine (pas top, je trouve, franchement pas à la hauteur de la place qu'elle a pour l'instant dans l'histoire) et de Nano (plus réussi)
Du coup, ça laisse un arrière goût de remplissage pour permettre d'enchaîner sur la suite qui nous présente ce qu'est devenue Yui (l'amie d'Akira et leitmotiv de sa survie) depuis l'apocalypse...Cette partie n'est pas mal, on lorgne du côté du gore "zombiesque", le personnage de Yui suscite la sympathie et l'auteur prend le temps de s'arrêter sur le passé qui la lie à Akira...Et puis on découvre un nouveau personnage dans les ultimes pages qui promet...Bref, on ne s'ennuie pas, après il faut aimer le genre sanguinolent.