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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Makoto se fait agresser par une jeune fille alors qu'il se rend au magasin de location de DVD. Celle-ci lui donne le choix entre mourir ou devenir comme elle... J'avais lu Les liens du sang du même auteur et j'ai été de nouveau fascinée par ce manga dont le personnage principal est aussi un jeune garçon doux et rêveur... Un premier tome qui passe en un éclair : on sent des émotions fortes traverser le jeune Makoto, plusieurs pages sur des vertiges, des malaises et autres pensées malsaines. le mangaka use de plusieurs gros plans, scènes un peu floues pour montrer la rapidité. Ca faisait un moment que je n'avais pas lu d'histoires de vampires, c'est très accrocheur et assez original. Pour l'instant, je ne saisis pas le sens du titre... A voir si la suite me plait aussi.
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Petite sortie en biblio à la capitale, je vois le nom de Shuzo Oshimi s'inscrire sur la tranche de ce manga que je ne connais pas. Je fais partie des personnes qui découvrent Happiness bien après les Liens du sang. L'auteur joue sur les mêmes plans, il y a vraiment un côté malaisant dans le graphisme et le choix du silence sur tant de pages. Ca se lit vite, trop vite mais en même temps, qui voudrait rester au milieu de ces pages rendant si mal à l'aise ? Pour autant, voir Makoto se débattre contre ses instincts suite à sa transformation est plutôt captivant. On remarque l'énorme impact sur sa vie scolaire et son caractère si discret. Tout un tas de nouvelles interactions qu'il n'avait jamais eu auparavant avec ses camarades. A suivre.
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Shuzo Oshimi a un trait particulier, bien à part, mais des choses semblent se retrouver dans ses mangas. Il y a également un côté pervers voire malsain.
Les premières pages sont comme crayonnées et donnent une effet spécial, bien sympathique.
Tous ses mangas ont également la particularité de se lire assez vite, on retrouve le trait, et quelques images qui s'en dégage sont de toute beauté.
Ici, nous faisons la connaissance de Makoto, une sorte de souffre douleur qui se laisse faire, qui n'aime pas se battre. Rien n'a l'air si méchant que cela à la base, mais on l'envoie chercher le déjeuner pour plusieurs camarades, et en même temps on dit qu'on le payera plus tard. Timide et effacé, il se fait marcher dessus dans une société qui reconnaît toujours la loi du plus fort.
Il est plus ou moins ami avec l'ancien souffre douleur, qui le soutient mais de pas trop près.
Un soir, et ce malgré les informations il sort, et c'est là que sa vie va changer à jamais. On introduit les vampires, et j'ai hâte de voir si le mangaka va en faire quelque chose de spécial. Il se fait attaquer, et la vampire lui laisse le choix mourir ou devenir comme elle. Envers et contre tout, c'est la vie qu'il choisit !
Sa famille est soulagée de le retrouver en lui.
Il est sincère, et ne ment pas comme la majeure partie des gens, du coup il dit avoir été attaqué par une fille, ce qui lui vaut de nouvelles moqueries. Seulement, il n'a plus faim comme avant, il a soif mais une soif différente. A l'école, ce n'est pas facile de tenir le coup, en plus il est attiré vers certaines filles à cause du sang. Un sang que les autres ne voient pas mais que lui il sent.
Il va même se défendre plus, mais aussi parce qu'il perd pied par moment. Il essaye de résister à son désir qui lui fait horreur, il fera même ainsi la connaissance d'une camarade de classe, une jeune fille.
La fin nous laisse assez en plan, et c'est même surprenant que cette fille lui est demandé son aide. Mais pourquoi un tel changement chez ce personnage ? cela reste fou comme le regard de quelqu'un d'autre peut changer en un instant. J'ai hâte de revoir la vampire de la couverture, de découvrir son histoire et de voir comment va faire Makoto avec sa nouvelle condition, et comment il va vivre, survivre, se nourrir, voire continuer à s'émanciper.
Les vertiges de Makoto sont bien rendues et donnent de belles planches graphiques mais jusqu'où résistera-t-il ?
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Avec la sortie de « Les liens du sang », le nouveau manga de Ôshimi Shûzô, j'ai eu envie de vous parler de sa série précédente, « Happiness », que je lis depuis que les tomes ont commencés à être édités en France.

Vous connaissez peut-être déjà cet auteur pour ses présents manga : « Dans l'intimité de Marie » ou « Les fleurs du mal ». Pour ma part, je n'avais pas vraiment accroché à ces titres un peu trop perchés à mon gout. Les personnages étaient tous complètement fous ou trop instables pour que j'apprécie réellement leurs personnalités ou les péripéties de l'intrigue.

En ce qui concerne « Happiness », même si on reconnait tout de suite le style assez étrange de Ôshimi Shûzô, l'histoire fantastique prend le dessus sur l'étrangeté des caractères des protagonistes. J'ai donc beaucoup plus adhérée à l'ambiance de ce titre qu'à celle des précédents du mangaka.

Ce manga, dont le sixième tome vient de sortir sur le marché français, compte déjà neufs volumes au pays du soleil levant. Chaque tome se lit vraiment très très rapidement.

Parlons maintenant un peu plus en détail du manga lui-même. L'intrigue est inquiétante et mystérieuse. C'est une histoire de vampire vraiment sombre qui se construit petit à petit sous nos yeux. le lecteur débarque dans un univers où des monstres rodent dans l'ombre. Tout comme le personnage principal de cette intrigue, on ne détient d'abord aucune information. Notre compréhension des évènements se fait au fur et à mesure que les choses se produisent devant nos yeux impuissant.

Je n'en dirai pas beaucoup plus sur l'histoire de façon volontaire pour éviter de vous spoiler des éléments de l'intrigue. Je trouve personnellement que la surprise fait parti intégrante de cette oeuvre qui serait gâchée par une trop grande connaissance préalable du déroulement des évènement.

L'univers graphique est tout simplement sublime. Il contribue beaucoup à l'ambiance générale du titre et donne une intensité et un impact très lourd aux moments clef du récit. Ne vous fiez d'ailleurs surtout pas à l'apparence enfantine des personnages. C'est une oeuvre très adulte et sanglante qui nous est proposée dans « Happiness ».

Je vous conseille donc vivement de tester au moins le premier tome de cette série si le résumé vous attire ou si quelques uns de mes arguments ont fait mouche et vous ont donné envie de tenter l'aventure. Ce titre ne pourra pas plaire à tout le monde, mais ceux d'entre vous qu'ils ne rebutera pas seront forcément conquis. Ce qui est certain c'est que « Happiness » ne laissera personne indifférent !
Lien : https://chezxander.wordpress..
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Un voyage visuellement poignant de dramatisme et d'onirisme

Aujourd'hui je souhaite vous parler d'un manga que je viens juste de terminer, “Happiness”. C'est une série de Shûzô Ôshimi, qui se lit assez rapidement (10 tomes). Publiée aux éditions Pika (Seinen), cette série a été prépubliée dans le Bessatsu Shonen Magazine puis reliée et publiée aux éditions Kodansha.
Je connaissais de nom cet auteur pour l'oeuvre “les fleurs du mal”, qui est depuis pas mal de temps dans la liste de mes manga à lire, mais vous savez ce que c'est, toujours autre chose à lire.

Pour commencer, je n'ai pas été particulièrement dépaysé entre cette lecture et ma précédente critique qui concernait “Alice in Borderland”, Asou Haro, tout comme Shûzô Ôshimi nous parle des adolescents et des difficultés qu'ils peuvent rencontrer. de plus, ces deux auteurs font référence à des piliers de la littérature et du monde artistique ; que l'on soit dans l'univers de Lewis Caroll pour l'un, ou dans la lignée de Charles Baudelaire et Vincent van Gogh pour l'autre.
Afin de préciser rapidement les thèmes explorés, Oshimi nous parle ici de la solitude de l'adolescence, du poids d'un cadre familial difficile, de la transformation du corps et des désirs charnels que ça engendre mais également de la transition entre vie adolescente et vie d'adulte.

Dans cette série à la frontière entre shonen et seinen, nous suivons Makoto Okazaki, un lycéen introverti qui alterne entre souffre douleur à l'école et vie familiale où il n'est que l'ombre de son grand frère talentueux. Ainsi, les seuls plaisirs de la vie accessibles pour lui sont ses pulsions, qu'il assouvit le soir. C'est justement un soir durant lequel il souhaite renouveler ses DVD, que sa vie va basculer. Il rencontre pour la première fois Nora, une vampire qui lui laisse deux possibilités suite à sa morsure : mourir ou vivre comme elle. S'en suit une redécouverte de son corps, de ses nouvelles capacités et des pulsions qui les accompagnent. Adolescent jusque là discret, il va alors se retrouver au centre d'évènements surnaturels.
Durant la seconde partie du manga, à partir du tome 5, Yukiko devient le personnage central du récit, l'auteur souhaitant nous parler, entre autre, des séquelles d'une adolescence traumatisante et de l'adaptation à la vie d'adulte. Je ne rentrerai pas plus dans le détail de l'intrigue afin de vous laisser découvrir cette oeuvre.

Maintenant que je vous ai parlé très succinctement de l'intrigue, je vais vous parler de ce que j'ai aimé dans cette série de 10 tomes.

- Tout d'abord, ce qui m'a le plus fasciné dans “Happiness” concerne la patte artistique de Shûzô Ôshimi. Pour une découverte du style de cet auteur, je dois dire qu'il propose une vraie expérience de lecture. Un premier point qui m'a surpris, par manque d'habitude, est le rythme des planches, ce manga se lit très rapidement. Il n'a pas peur de décrire par le dessin ce que d'autres auraient certainement mis en dialogue, ce qui permet de ressentir au plus profond de nous les émotions que traversent les différents personnages. Cela est rendu possible par la capacité de l'auteur à se mettre à la place du personnage et de nous transmettre par ce biais ses émotions, mais également par des dialogues réduits à un simple complément du dessin : ici les images doivent parler d'avantage que les mots pour le lecteur.
Toujours au niveau de l'art visuel, les vampires permettent à l'auteur d'inonder le lecteur avec une ambiance souvent malsaine et perverse dans le contrôle des émotions et des pulsions, mais également onirique le soir tombé grâce à la vision déformée des vampires dû à leur hypersensibilité à la lumière.

- Deuxièmement, le thème du vampire n'est ici qu'un prétexte pour parler de choses plus profondes, tels que les désirs sexuels que la soif de sang symbolise. L'auteur nous raconte ici une histoire sombre qui se construit progressivement à travers les douleurs physiques et psychologiques qu'endurent les personnages tout au long du récit.


Pour conclure, je dirais que cette série de manga qui nous amène sur les traces du bonheur doit être lu. Pas forcément besoin d'aimer les vampires ou autre, la narration visuelle et onirique en tant que telle est suffisante pour faire de ce manga un “must read”.
Au final, l'auteur aura réussi à aborder pas mal de thèmes, pas forcément toujours bien amené ou développé, mais il aura eu le mérite de nous raconter quelque chose. Pour ce qui est de la fin du manga, celle-ci est globalement réussie avec des moments assez touchant.
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Un manga dont j'avais entendu parler et qui m'avait intéressée du fait qu'il traitait du thème des vampires : « Happiness » de Shûzô Okimi, publié par les éditions Pika. « Makoto, souffre-douleur de sa classe, fait la connaissance d'une fille en haillons : après lui avoir sucé le sang et grièvement blessé, elle lui laisse le choix entre mourir et devenir comme elle. le jeune homme choisit de vivre et, de cette façon, ne subit plus ses camarades. Mais il réalise bientôt qu'il a quitté un enfer pour un autre. »

L'histoire est classique même si, pour ma part, je n'ai pas lu énormément d'histoires de vampires au lycée (je n'ai jamais lu et vu Twilight, Vampire Diaries ou Vampire Academy). Ce que j'ai trouvé intéressant, c'est que la transformation n'est pas totale, Makoto s'accroche à son humanité et ne comprend pas vraiment ce qui lui arrive, il ne change pas d'un coup, passant du gentil lycéen à un monstre sanguinaire juste après sa morsure. On comprend son désarroi quand la lumière l'éblouit ou que l'odeur des gens lui parvient et éveille ses sens accrus de vampire. Il fait peine à voir.

Concernant les autres personnages, pas grand-chose à signaler : il y a les harceleurs de Makoto qu'on trouve dans beaucoup de mangas, sa famille qui ne se doute pas de ce qui lui arrive, le vampire qui a mordu Makoto et dont on ne sait rien (mais le fait qu'elle soit sur la couverture prouve qu'elle a une certaine importance, on devrait la revoir par la suite). C'est Yukiko, la lycéenne qui essaie de lui venir en aide, qui se démarque pour l'instant, elle sera peut-être d'un grand soutien pour Makoto quand son côté vampire prendra de plus en plus le dessus.
Ce premier tome se lit vite, il n'y a pas énormément de dialogues, et les dessins peuvent paraître simplistes mais j'aime bien l'effet distordu lorsque Makoto a un malaise, pareil pour les décors de nuit dont le style m'a fait penser à Van Gogh, étrangement !

Je lirais bien la suite pour voir si l'histoire décolle : j'aimerais bien voir si Makoto a hérité de nouvelles capacités et s'il résistera encore longtemps à sa nature.

Merci aux éditions Pika pour cette lecture sympathique ! 🙂
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J'avais déjà repéré cette série pour le contraste entre le titre, "Happiness" et la couverture. Ce contraste me met systématiquement la chanson "Happiness" d'IamX dans la tête.
Mais je n'avais même pas compris qu'il s'agissait d'une histoire de vampires ni que le mangaka, Shuzo Oshimi, était aussi l'auteur des mangas "Les Fleurs du Mal" et "Les Liens du Sang" que j'ai souvent croisés en librairie sans jamais les acheter, mais je sais que "Les Liens du sang" met en scène une mère et son fils, et est assez dérangeant d'après les avis. Pour "Happiness", c'est une chronique dithyrambique lue cette après-midi sur Instagram qui m'a donné envie de lire le premier tome en numérique. le personnage principal s'appelle Makoto comme le anti-héros de "School Days". Dans les deux cas, on a affaire à des lycéens qui n'ont pas, au départ, la côte auprès des filles et font face à leurs premiers émois... Dans "Happiness", Makoto est d'abord un souffre-douleur harcelé mais une fois vampire, il devient populaire... sans qu'on sache où ça va le / nous mener. Peu de dialogues, mais des illustrations vraiment travaillées. On suit parfois le point de vue des vampires avec une distorsion des traits et des couleurs différentes. le tome se lit vite et, surtout, donne envie d'en savoir plus, ce qui est bon signe.
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Makoto est le lycéen timide et renfermé par excellence. Il se fait constamment persécuter par Yuki et sa bande jusqu'à ce qu'un soir il se fasse agressé par une fille. Cette dernière lui donne e choix de mourir tout de suite ou de survivre et de devenir comme elle. Makoto choisi de vivre. Dès le lendemain de cette agression, la vie de l'adolescent se met à changer et ses envies avec.

Un premier manga plutôt sympa et accrocheur. Les personnages sont un peu stéréotypés mais ne sont pas caricaturés et ont malgré tout un peu de profondeur. Tous sont plutôt mystérieux et intriguent.
Pour ce qui est du dessin, il est assez simple, voir simpliste. Peu voir pas d'arrière plan, et les traits sont aérés.

Je pense lire la suite et me faire une idée plus précise de la série.
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Un énorme coup de coeur que je n'avais pas vu venir, c'est avec brio qu'Oshimi nous transporte à travers cette aventure. L'histoire se tient mais ce qui m'a chaviré ce sont les dessins. Un périple délicieux à travers différents styles nous démontrant tout le talent du mangaka.
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Ce premier tome m'a happée dès les premières pages, et j'ai l'impression que ma lecture est passée en un éclair. J'aime beaucoup le dessin, et j'ai trouvé très bien rendue la transformation du héros, avec des changements de caractère soudains, des vertiges très bien rendus graphiquement... Je suis très curieuse de lire la suite !
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